La Mauritanie se rapproche des Etats du Sahel    Le président pakistanais Zardari et l'ambassadeur marocain Mohamed Karmoune mettent en avant le potentiel économique entre le Pakistan et le Maroc    Liban : Le Hezbollah procède à la sécurisation de ses fiefs    Etats-Unis : La Garde nationale chargée de "nettoyer" Washington    Boualem Sansal dénonce depuis sa cellule la machine répressive du régime algérien à travers une lettre ouverte    CHAN 2024: Le Soudan s'impose face au Nigéria    FUS: Nomination de Manuel Pires au poste de Directeur de la Formation    Gaza : La quasi-totalité de la bande évacuée de ses habitants ou devenue inhabitable    La Bourse de Casablanca termine en légère hausse    Maladies chroniques : la tutelle dément la pénurie de 600 médicaments    CHAN 2024 / Sénégal–Congo : Un nul logique    Alerte météo: Chergui et jusqu'à 47°C entre mercredi et samedi    Indonésie : un séisme de magnitude 6,3 frappe la Papouasie    Maroc : Une vague judiciaire sans précédent ébranle les réseaux de corruption    Emplois fictifs et favoritisme : Les magistrats financiers traquent les fonctionnaires fantômes    Le fonds souverain norvégien se désengage de plusieurs entreprises israéliennes en raison du conflit à Gaza    L'AS Roma ravive son intérêt pour Abde Ezzalzouli et se penche sérieusement sur le dossier    Wydad : aucune entente trouvée avec Yahia Attiyat Allah pour un retour    Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve commerciale avec la Chine    Santé : Le long chemin vers l'équité territoriale    Compensation: les émissions de dépenses baissent de 19,2% à fin juillet    Béni Mellal ouvre ses portes aux investisseurs de la diaspora    L'armée algérienne tue quatre chercheurs d'or mauritaniens    Automobile: le Maroc met le turbo...    «Le Maroc a répondu promptement à notre demande en fournissant deux avions Canadair pour lutter contre les feux ruraux», se réjouissent les autorités portugaises    Rencontre Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu rapide en Ukraine ?    Inclusion économique : Attawfiq Microfinance et le Secrétariat d'état chargé de l'Artisanat et de l'Economie Sociale et Solidaire s'allient    Foresight Africa: 2025–2030, la décennie décisive pour le continent    Partenariat digital renforcé entre l'ADD et le Dubaï World Trade Center    CHAN 2024 / Officiel: le Kenya sanctionné après les débordements du Kenya-Maroc    Ballon d'or 2025 : Achraf Hakimi et Yassine Bounou en tête du vote du public    El Jadida : Le 16e Salon du cheval accueille le Title Show des chevaux pur-sang arabes    Valise diplomatique : L'Algérie fragilise un principe intangible des relations internationales    La marine indienne conclut la visite de l'INS Tamal à Casablanca par un exercice conjoint    Sahara marocain : Scénarii pour le dénouement du conflit [INTEGRAL]    La BNPJ présente Ibtissame Lachgar devant le parquet du tribunal de première instance    RN 27 : la route entre Sidi Kacem et Bab Tissra temporairement coupée    Una ruta marítima Cádiz - Agadir para dinamizar el comercio entre Marruecos y Europa    Tánger: Dos franceses condenados por intentar apropiarse de la Villa Joséphine    Royal Moroccan Navy intercepts migrant boat heading to Ceuta    Le Maroc accueillera le tournage du nouveau film bollywoodien «Captain India»    Le Maroc invité d'honneur du 21e Salon international du livre de Panama    Belgica Biladi : Après Bruxelles, l'exposition itinérante fait escale au Maroc    Journées portes ouvertes SNRT : Chaîne Inter partage son expérience avec les jeunes MRE    Le Festival Voix de Femmes revient à Tétouan pour sa 13e édition    L'été dans le Nord. Maroc Telecom électrise les plages    Le Maroc honore de sa présence le salon international du livre de Panama du 11 au 17 août    Cinéma: Une partie du film bollywoodien « Captain India » tournée au Maroc en 2026    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Périscope : Un avertissement pour les USA
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 07 - 10 - 2003

À défaut de s'en prendre à Yasser Arafat, Israël a profité d'un contexte international favorable pour agresser la Syrie, persuadé que le soutien de l'Administration Bush lui est acquis.
À défaut de s'en prendre à Yasser Arafat, Israël a profité d'un contexte international favorable pour agresser la Syrie, persuadé que le soutien de l'Administration Bush lui est acquis.
Cependant, ces certitudes risquent de se révéler erronées dans la mesure où le raid israélien effectué près de Damas pourrait constituer également un avertissement pour le gouvernement américain à qui Ariel Sharon déconseille de ne pas se désintéresser de l'impasse Proche-orientale.. Les Etats-Unis ont globalement adopté comme attitude de ne pas en faire beaucoup dans le domaine diplomatique impliquant les Israéliens et les palestiniens. Il est clair que le raid constitue un rappel à l'ordre pour dire qu'il y a un problème qui ne peut être ignoré, estiment de nombreux observateurs.
Ils rappellent aussi que la Syrie est en ce moment très faible. Elle ne peut pas faire grand-chose si ce n'est porter la contradiction sur le plan diplomatique. Le simple fait qu'elle n'ait pas annoncé l'opération, mais que c'est Israël qui l'avait fait, montre clairement l'angoisse dans laquelle sont plongés les dirigeants syriens qui n'ont aucun moyen de provoquer l'escalade. Surtout que les Américains sont en Irak, pays limitrophe de la Syrie. L'agression israélienne constitue aussi une tentative d'Ariel Sharon d'exporter sa crise vers d'autres pays pour masquer son incapacité d'assurer la sécurité de ses concitoyens face aux actions de la résistance palestinienne, qu'il s'est pourtant engagé à enrayer. Hésitant à s'en prendre à ce stade à Yasser Arafat, le Premier ministre israélien a opté pour une action spectaculaire, mais beaucoup moins risqué politiquement. Un analyste estime que l'inclination première d'Ariel Sharon était d'expulser Yasser Arafat mais qu'il y a momentanément renoncé estimant qu'une telle mesure serait négative pour Israël. Mais, il restait confronté vis-à-vis de son opinion publique à la nécessité politique de faire quelque chose de spectaculaire, après l'attentat de Haïfa. Dans la mesure où il n'allait pas expulser le leader palestinien, il ne restait pas beaucoup d'options, explique ce politologue. Mais le doute est grand quant à la réussite de cette tactique israélienne, car pour qu'elle atteigne ses objectifs, la menace syrienne doit être crédible. Or, personne ne prend au sérieux la menace de frappes aériennes israéliennes à répétition.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.