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Lalla Fatima, new look
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 10 - 2003

Durant une rencontre avec la presse, deux épisodes distincts de la sit-com « Lalla Fatima 3» ont été projetés. Ils sont d'une qualité inégale. La première projection a déçu les assistants, la seconde les a enchantés. Arrêt sur une série qui s'est fait un lifting pour séduire les téléspectateurs de 2M pendant le mois de Ramadan.
C'est une « Lalla Fatima » new-look que les téléspectateurs découvriront cette année. Un nouveau décor à l'intérieur de la maison des Benzizi. Le vidéo-club a été transformé en mahlaba. Des scènes filmées à l'extérieur. De nouveaux personnages. Un nouveau réalisateur. Plus de scénaristes et beaucoup de morale. Les deux épisodes projetés pour la presse sont d'une qualité inégale. Aucune des personnes présentes n'a ri lors de la première projection. Des rires ont été entendus lors de la seconde projection. Et pour cause, le premier épisode était truffé de considérations morales. Lutte contre l'analphabétisme, l'exode rural, défense des droits de la femme… La sit-com n'est pas un lieu de morale, mais un espace de rire. Ceux qui l'oublient sont des donneurs de leçons et non pas des humoristes. Ils sont férus de clins d'œil sur la vie politique, semeurs de phrases sur les injustices sociales, les abus de tout genre, etc. Une chose est le propos moralisateur et autre chose est le comique – un genre qui détermine les séries dont participe « Lalla Fatima ». Le producteur de la série, Nabil Ayouch, a expliqué les difficultés à faire une sit-com au Maroc, compte tenu des limites du champ du rire. Trois thèmes, qui fournissent selon lui plus de 80% des sujets du rire dans les sit-coms occidentales, sont d'emblée écartés. Il s'agit du sexe, de la politique et de la religion. En éliminant ces trois thèmes, il ne reste aux scénaristes que « 10 à 15% de sujets pour faire rire », ajoute Nabil Ayouch. Avec un si petit pourcentage, comment peut-on faire rire ? C'est dans la contrainte que les meilleurs trouvent des ressources. Et occulter d'emblée 85% de rire pour le motif d'appauvrissement de sujets, c'est montrer déjà du doigt l'indigence de la série.
La mauvaise impression laissée par la première projection a été lavée par celle d'un autre épisode. Son sujet est original. La manière dont il a été traité a créé de nombreuses situations comiques. Il s'agit d'un comateux recueilli à son réveil par la famille Benzizi. Entré dans le coma en 1975, il ne s'est réveillé qu'en 2003. Lalla Fatima et les siens ont redoublé d'ingéniosité pour ne pas heurter le comateux par un monde trop changé. Cet épisode sera projeté à la clôture de la série. Ou bien les autres épisodes lui ressemblent, et dans ce cas « Lalla Fatima » va dispenser du plaisir aux téléspectateurs. Ou bien, ils participent du même esprit que la première projection, et dans ce cas, ils réservent bien des désenchantements.
D'autre part, le budget de « Lalla Fatima » s'élève cette année à 7,4 millions de DH. L'argument de vente de cette série : son audimat ! Selon son producteur, elle atteint des pics d'audience inégalés. Elle fait de surcroît gagner de l'argent à la chaîne. Les annonceurs se bousculent pour arracher des plages publicitaires durant la projection de « Lalla Fatima ». Il est vrai que les Marocains aiment les séries comiques. Il est également vrai que le téléspectateur oublie la parabole, pendant le ftour, pour consommer des émissions nationales. Avec deux chaînes de télévision, il n'a pas un grand choix. Il jette son dévolu sur la moins pire des émissions. Il est permis de rêver au jour où il regardera la meilleure.


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