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Taxis : Les longues files d'attente
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 13 - 11 - 2002

À l'approche de la rupture du jeûne, les places des taxis blancs à Casablanca connaissent une forte affluence. De longues files d'attente. Une occasion juteuse pour les chauffeurs des engins blancs, mais au détriment du confort des clients. Reportage.
Vers seize heures, environ une heure trente minutes avant la rupture du jeûne, les places des taxis à destination de Hay Mohammadi, Sidi Bernoussi, El Oulfa-Hay Hassani et Moulay-Rachid-Sidi Othmane, au centre-ville de Casablanca, connaissent une forte affluence. En cette heure, rupture du jeûne oblige, tout le monde cherche à rentrer chez soi.
Dans les places en question, des longues et interminables queues d'hommes et de femmes semblent languir. Plus le temps passe, plus, au lieu de diminuer, les files se rallongent. Indubitablement, la raison de cette forte affluence, réside dans la divergence des horaires du travail pendant ce mois sacré de Ramadan. En fait, il y a ceux qui en finissent avec une journée de dur labeur à quinze heures tapantes. D'autres ne terminent qu'à quinze heures trente minutes exactement. Sans parler de ceux qui filent à l'anglaise bien avant l'heure et ceux qui préfèrent quitter leur boulot à seize heures pour arriver juste au moment de la rupture du jeûne. Et durant le ramadan, la fatigue de la fin de la journée rend insupportable l'attente des engins blancs qui deviennent de plus en plus rares. En plus de la fatigue, il y a la nervosité, notamment chez certains jeûneurs. Chose qui provoque des altercations, sur un simple mal entendu, entre ceux qui attendent. Et dès qu'un taxi se pointe, un soulagement collectif détend les six premiers visages crispés et énervés de la longue file.
Enfin, c'est leur tour. Là, si l'ordre habituel de la queue n'est pas respecté, la foule déchaînée avance. C'est le grand désordre. Il faut des « mokhaznis » pour remettre de l'ordre sur les lieux, disent certains passagers. La véhémence s'empare de tout le monde.
Une vraie pagaille où s'étiole tout respect pour enfants, femmes, personnes handicapées et vieillards. Et où la galanterie à l'égard de l'autre sexe n'a plus lieu d'être. En ces moments, il faut faire usage de ses muscles et batailler pour pouvoir arriver chez soi avant la rupture du jeûne. Les moins forts doivent attendre que le taxi fasse l'aller-retour. Et bonjour la fatigue, sous toutes ses formes, sans parler du temps perdu, notamment pour les femmes qui ont d'autres choses à préparer chez elles.
Quant au fameux engin blanc, communément, et non sans raison, baptisé, par l'ensemble des Casablancais, «la vache folle», force est de constater qu'il a tout de cet animal enragé, ayant défrayé la chronique ces dernières années, notamment, en Grande-Bretagne. Excès de vitesse, non-respect du code de la route, en plus de l'état mécanique de certains véhicules qui laissent à désirer, pour la majorité des cas, il s'agit d'une carcasse à quatre roues, ni plus ni moins, sans aucun confort pour les clients ni encore la sécurité pour eux et pour les autres.
Et les longs trajets, complètement encombrés, complètent le reste. Les Casablancais, toujours sous pression du temps, ne se permettent pas de rechigner devant ce dont ils disposent. Mais jusqu'à quand ? Telle est la question qui se pose dans le contexte casablancais.


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