Sahara: Le Portugal considère l'Initiative d'autonomie marocaine comme "la base" du règlement    Le ministère de la Justice se félicite de l'adoption du projet de réforme du Code de procédure pénale    Pour Bensaid, la réforme du CNP doit concilier indépendance et éthique    En 50 ans de service humanitaire, l'équipe médicale chinoise a soigné 5,8 millions de Marocains et réalisé plus d'un demi-million d'opérations chirurgicales    Maroc-Macédoine du Nord : Lancement prochain d'une liaison aérienne directe    La Bourse de Casablanca termine dans le vert    Pharmaceutique : Sothema acquiert Soludia Maghreb    Soutien à l'entrepreneuriat : Bank Of Africa et Mastercard lancent le programme « Elevator Pitch »    Carte complète du Maroc dans une institution gouvernementale chinoise : un signal diplomatique fort qui renforce le partenariat stratégique entre Rabat et Pékin    Le politologue français Brice Soccol : Le Maroc brille diplomatiquement, tandis que l'Algérie s'enfonce dans l'isolement    Les BRICS bousculent l'ordre mondial et creusent l'écart avec les puissances avancées, écrit le Policy Center for the New South    Cafu encense Achraf Hakimi, qu'il considère comme le meilleur latéral droit au monde    Bayern Munich : Everton s'active pour recruter Adam Aznou    Le Raja recrute le Français Sébastien Soumacal comme nouveau directeur sportif    Trafic international de drogue: Deux Canadiens interpellés à l'aéroport de Casablanca    Guelmim-Oued Noun : Adoption de deux conventions d'un coût global de plus de 2,8 MMDH    Médicaments au Maroc : des écarts tarifaires vertigineux par rapport à la Turquie, dépassant 800 %, la chaîne pharmaceutique mise en cause    Et Meknès, la plus délaissée parmi ses consœurs impériales, de tirer vanité de son parc d'attraction, l'unique au Maroc et en Afrique    Sahel : Le Mali tourne définitivement la page des accords d'Alger    Agadir : porté par un 1er semestre en hausse, l'été s'annonce chaud    Maroc : Glovo réagit à la carte tronquée du Sahara et botte en touche sur le volet social    CDG Invest Growth finalise son entrée dans le capital de Dislog Dispositifs Médicaux    1⁄2 Finale Euro (f) 2025 / Ce mardi, Angleterre-Italie : Horaire ? Chaînes ?    Une famille espagnole sauve un jeune Marocain dans sa traversée du détroit de Gibraltar à la nage    Le Feyenoord de Rotterdam rejoint les clubs qui lorgnent l'attaquant marocain Hamza Igamane    CAN féminine 2025 / Aujourd'hui '' Lionnes - Queens'' au seuil de la finale : A quelle heure ? Sur quelles chaînes ?    Euro (f)2025 : Le ballon de la phase finale présenté aux médias    Le conseiller de Trump Massad Boulos en tournée au Maghreb    Expérience passager : Royal Air Maroc et Al Barid Bank misent sur l'innovation    Big Tech et cyber-menaces : Jouahri plaide pour une "souveraineté numérique et financière" de l'Afrique    Marruecos: Un programa nacional rehabilita 83 hospitales con una capacidad de 8,700 camas    España : Aumentan un 12,8 % los casos de discriminación racial en 2024 según informe anual    Infrastructures hospitalières : lancement d'un programme de réhabilitation de 83 établissements et 8.700 lits    Morocco's airports unveils automated center to speed up transit baggage at Casablanca Airport    Décrochage scolaire : Une seconde chance pour les élèves de plus de 16 ans    Afrique du Sud : Un autre allié du Polisario condamne le soutien de Zuma à la marocanité du Sahara    «Calle Malaga», le film de Maryam Touzani sélectionné à la Mostra de Venise et à Toronto    Maroc – Espagne : Grenade accueille une conférence sur la diplomatie culturelle    Al Hoceima: le Festival des Plages s'ouvre en fanfare    L'Union européenne est déterminée à renforcer son "partenariat stratégique" avec le Maroc dans tous les domaines    Réorganisation du CNP : feu vert en Commission parlementaire    Gaza : 25 pays appellent dénoncent les conditions humanitaires    Philippines: Près de 50.000 évacués après des inondations causées par le typhon Wipha    Grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc s'affirme comme un acteur majeur de la stabilité en Afrique, en Méditerranée et dans le monde arabe    Cinéma : "Eddington", une Amérique à la dérive dans le huis clos d'une petite ville    Fehd Benchemsi et Hasba Groove électrisent les Doukkala : Quand les rythmes Gnaouis rencontrent le jazz et le funk au Mazagan Concerts    El Akademia 2025 : Cultures en dialogue, musiques en fusion    Superman de nouveau en tête du box-office nord-américain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Me Tayeb : «Le dernier mot revient à la Cour»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 18 - 02 - 2005

Ouverte mercredi, la première audience du procès Slimani-Laâfoura n'a duré que quelques minutes, pour être reportée au vendredi 18 mars prochain. Me Tayeb Mohamed Omar, l'un des avocats des mis en cause, nous éclaire sur cette affaire.
ALM : Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette première audience ?
Me Tayeb Mohamed Omar : Il s'agit d'une audience ordinaire; seulement la Cour ne dispose pas encore du dossier dans sa totalité et vous avez remarqué que les magistrats sont arrivés à l'audience avec une toute petite partie du dossier, qui compte plus de 40.000 pages. Le report semble logique puisque, d'une part, il semble que la Cour n'a pas encore examiné tous les documents relatifs à ce dossier et, d'autre part, elle se devait de convoquer les témoins et accorder un délai convenable aux avocats pour qu'ils prennent connaissance de tous les documents, afin de se faire une idée globale de l'affaire.
D'habitude, la Cour, dans les affaires criminelles, ne prend pas l'initiative de convoquer les témoins sans que les avocats de la défense ou de la partie civile, ainsi que le représentant du ministère public ne le réclament. Pourquoi l'a-t-elle fait cette fois-ci ? S'agit-il d'un scénario qui trace le chemin du procès ?
Non, il semble que personne ne trace un chemin pour le déroulement du procès. D'abord, l'affaire n'est ni ordinaire, ni simple. Ensuite, il s'avère qu'il est normal que dans de pareilles affaires, qui relevaient auparavant de la Cour spéciale de Justice avant sa dissolution, la Cour prenne l'initiative de convoquer les témoins et tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l'affaire. Il n'y a rien d'exceptionnel dans cette initiative de la Cour. C'est la loi qui lui attribue cette prérogative.
Quelles sont vos prévisions quant à la suite du procès ?
La justice est seule habilitée à juger après l'examen du dossier et l'audition de toutes les parties impliquées. Mais je pense que les verdicts, lors de cette étape du premier degré, seront assez lourds. Et ils seront plus cléments lors de la seconde phase. Mais le dernier mot revient à la Cour.
Dans le préambule du procès-verbal, on remarque que les mis en cause reconnaissent avoir fauté…
Certes, il y a eu des dépassements, mais qu'est-ce qu'il en découle ? C'est cela la question.
Dans ce dossier, on parle du clan Basri, l'ex-ministre de l'Intérieur. Son nom figure-t-il dans le dossier de cette affaire qui vient d'être ouverte par la Chambre criminelle ?
Ceci est une autre question. Nous ne trouvons jamais dans ce dossier ni le nom de l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, ni le nom de son fils, Hicham. Donc où sont-ils dans ce dossier ? Tous les faits qu'on attribue à Driss Basri et à son fils Hicham sont hors du dossier. Et cela m'intrigue.
En effet, il faut aller jusqu'au bout dans ces dossiers et dans tous les dossiers similaires. Pourquoi s'arrêter à une limite déterminée ? Il faut aller jusqu'à la fin, que ce soit au niveau des faits, ou à celui des personnes. Autrement dit, il faut dévoiler toutes les affaires qui ont fait l'objet de malversations et de détournement de deniers publics, et les personnes qui y sont impliquées sans distinction.
Nous ne devons pas présenter seulement un “échantillon“ de ces têtes pour calmer l'opinion publique. Prenons, par exemple, le projet Hassan II. En prenant en considération la valeur des malversations, ce projet est plus grand et plus lourd que le projet Fouarate et Ouled Ziane. C'est un projet qui a permis un gros détournement de deniers publics vers des poches connues. Alors pourquoi n'évoque-t-on pas toutes les personnes impliquées dans ces affaires ? Ces gens, qui sont actuellement derrière les barreaux, se sentent méprisés pour la seule raison que d'autres personnes impliquées dans cette affaire et dans d'autres, comme la pêche hauturière, l'exploitation des carrières de sables, les terres de la SOGETA, etc, sont toujours en liberté, sans être interrogées sur leurs crimes.
Il faut savoir que tout un système était basé sur ce type de transactions et de comportements. Pourquoi mettre les uns en cause et laisser les autres tranquilles ?
À ce propos, pensez-vous que les mis en cause impliqués actuellement dans cette affaire révéleront, lors de leurs interrogatoires, des noms qui ne sont pas signalés dans les documents du procès-verbal ?
Je ne le pense pas. Je crois que les mis en cause vont répondre à la Cour sur les faits qui leur sont attribués et qui sont consignés dans le dossier de l'affaire. Pas plus. Sauf s'il y a un lapsus.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.