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De la volonté, du cœur, de la sueur...
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 09 - 2020

Beaucoup de valeurs enfouies ont réémergé, beaucoup de compétences, de volontés, de talents... sont apparus, non pas qu'ils n'existaient pas mais nous n'étions pas capables de les voir. Demain le virus aura disparu, et c'est avec eux qu'il faudra réinventer notre société : il faudra que nous en soyons les acteurs, les moteurs, les inventeurs.
Un ''Maroc d'après'' est inévitablement appelé à émerger, la pandémie et le confinement nous ont révélé tant de failles, tant de manques, tant de médiocrité(s) qu'il nous est indispensable -et inévitable- de changer en profondeur tout ce dont nous avions conscience mais qui n'apparaissait pas au grand jour avec une telle acuité.
Pour autant il ne serait pas juste de ''tout jeter'', l'excès n'est jamais payant.
Beaucoup de valeurs enfouies ont réémergé, beaucoup de compétences, de volontés, de talents... sont apparus, non pas qu'ils n'existaient pas mais nous n'étions pas capables de les voir.
Demain le virus aura disparu, et c'est avec eux qu'il faudra réinventer notre société : il faudra que nous en soyons les acteurs, les moteurs, les inventeurs.
Notre objectif premier est de ''rendre l'amour de notre pays'' aux citoyens.
Pour cela il faut former, encadrer, proposer et parier sur l'intégrité, la compétence, la méritocratie. Ceux qui ont ''failli'' ne pourront être ceux qui nous conduiront vers le meilleur, le vote est le moyen qui nous permettra de choisir mais aussi d'éliminer.
Cette pandémie a mis à jour beaucoup de ce que nous taisions : par méconnaissance, par pudeur, par politique de l'autruche, par confort...
Beaucoup de choses positives certes : empathie, patience, résilience, courage, solidarité..., mais aussi tout ce que nous dénoncions mais sans toujours en mesurer la profondeur.
C'est le cas du domaine de la santé, de celui de l'éducation, du sens civique, de la pratique de la citoyenneté ou encore des filets de protection pour la partie la plus fragile de notre population... voici pour les plus visibles mais la liste n'est bien évidemment pas exhaustive.
La pandémie et le confinement qui en a suivi ont aussi révélé le meilleur de certains hommes et femmes, leaders, dirigeants, citoyens mais aussi hélas le pire, parmi certains de nos compatriotes bien sûr mais aussi -mais surtout- dans notre classe politique.
SM le Roi a fixé dès le début par des mesures courageuses (fermeture des frontières, confinement, fonds Covid, réquisition de stocks de médicaments, aides aux plus vulnérables ...) le cadre qui devait nous permettre de traverser l'épidémie et l'épreuve du confinement au mieux de nos possibilités.
Soignants, société civile, forces de l'ordre, agents d'autorité ont très vite su embrayer et sont montés au front avec abnégation et volonté.
Que dire de tous ces ''petits métiers'' ignorés en temps normal : épiciers, cantonniers, caissières, éboueurs... qui ont fait preuve de beaucoup de courage et qui se sont révélés indispensables à notre vie au quotidien.
Hélas force est de constater que le maillon faible est à rechercher au sein de nos dirigeants.
Il ne s'agit pas, ici, de jeter la pierre à qui que ce soit mais de constater des faits.
D'atermoiements en décisions hasardeuses, de communication catastrophique en infantilisation de la population, de choix en contre-choix, de tâtonnements en reculs... nous nous retrouvons aujourd'hui dans la situation critique que nous vivons avec anxiété, sans perspectives, sans consignes claires, sans ligne d'horizon.
Si une partie de la population -par son manque de civisme et son inconscience- a contribué à ce résultat, elle ne peut être tenue pour seule responsable de notre position périlleuse.
Il nous faut être objectifs et lucides : les élus ont déserté le terrain et le gouvernement – tout au moins, une partie – nous a conduits à cette impasse.
Il y aura un ''jour d'après'', un ''Maroc d'après la pandémie'', que, bien sûr, nous voulons meilleur que celui d'avant, que celui de maintenant. Pour cela il nous faut nous engager, nous investir, nous ''mêler de ce qui nous regarde'', faire appel -et faire confiance- aux compétences, à une nouvelle génération de politiques.
Cela commence donc par exiger de vrais programmes , de vraies perspectives, des femmes et des hommes crédibles, compétents, honnêtes, méritants...
Ils ne le feront que si nous montrons notre détermination, notre volonté de dépasser les effets d'annonce pour faire ce que nous disons, ils ne changeront que face à notre vigilance et la pression que nous leur imposerons.
Par notre inertie, par notre silence nous serions coupables d'hypothéquer l'avenir des générations actuelles et à venir, nous serions coupables d'assister en spectateurs au naufrage de notre pays tant aimé.
Nous ne nous en sortirons que tous ensemble, comment donc une partie de la population pourrait accepter l'exclusion d'une autre ?
Il est temps de se bouger, de (re)trouver la parole, de (re)tisser le lien social, de faire preuve de pédagogie, en direction de nos concitoyens –tout particulièrement la jeunesse, la classe moyenne – moteurs de notre société – pour produire du sens, offrir un choix, ouvrir une autre voie : celle du mieux-vivre, pour l'ensemble de notre population !
Unissons nos compétences, notre volonté, nos forces… pour les mettre au service de notre pays, de notre Roi.
De la culture, à l'indispensable participation au vote, en passant par l'action concrète en matière d'éducation, de santé, de libertés individuelles... engageons-nous derrière notre Roi, pour que '' demain, le Maroc ! '', le Maroc de toujours, trouve la voie de son avenir.


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