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Anass Benzaaboune, quand le talent passe de YouTube au grand écran
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 20 - 10 - 2020

Il vient d'interpréter un rôle dans un nouveau long-métrage et a d'autres projets
Passionné pour le théâtre et le cinéma, le jeune artiste marocain Anass Benzaaboune eut l'idée de commencer sa carrière en partageant ses œuvres sur YouTube. Aussi, une amitié est à l'origine de son intégration à l'univers de l'art et des planches en lui soufflant l'idée de rejoindre un club de théâtre. «Au début, j'étais assez réticent à l'idée. Après je me suis lancé», raconte-t-il en s'exprimant sur son penchant pour l'humour depuis sa tendre enfance. Une démarche qui lui a valu la participation au festival du rire à Rabat. «J'ai atteint la finale. Et c'était une première expérience», indique le comédien qui s'est, dès lors, mis à participer à des pièces de théâtre avec des associations œuvrant dans les planches.
Pour l'heure, il vient d'interpréter un rôle dans le nouveau long-métrage «El Kenz» (Le trésor) de son réalisateur marocain Omar Ghoufrane. Il s'y produit aux côtés des artistes Tarek Boukhari et Soukaïna Darabil. Et ce n'est pas tout. «Je viens de travailler sur un court-métrage de deux saisons et sur une pièce de théâtre intitulée «Waraqa baidae» (Feuille blanche). Aussi, je participerai au film «Tunaruz, baghlat le9bour» (La mule des tombes) de Hamid Boughalem», annonce Anass Benzaaboune qui ne manque pas de remonter le temps. En fait, cet artiste originaire de Kénitra et âgé de 23 ans est issu d'une famille d'artistes. Son père et ses oncles ayant été des comédiens amateurs. «Après une enfance pleine d'humour et de penchants pour la personnification, j'ai déménagé à Sala Al Jadida où il y a plein d'artistes», enchaîne l'acteur.
Dans ce sens, il cite les artistes Abdelhaq Belmjahed, Mohamed Ferkani et Soufiane Mesaoudi qui sont lauréats de l'Isadac. «A l'époque, je ne les connaissais pas», se remémore-t-il. Le jeune artiste, qui évoque constamment sa passion pour le théâtre, a toujours de beaux souvenirs de l'enfance. «Chaque dimanche, je partais au centre culturel de Sala Al Jadida, fréquenté également par des artistes. J'y assistais à des pièces de théâtre pour enfants. Lors des spectacles, j'essayais de vivre les scènes jouées sur les planches.
Ainsi, je nourrissais l'espoir de devenir dramaturge pour être connu dans ma ville», avance l'artiste qui dit ne pas avoir eu l'idée de fréquenter un club de théâtre ou une association ou encore une maison de jeunesse. «J'étais très timide. Je n'osais pas m'adresser aux gens bien que je souhaitais rencontrer des artistes», confie-t-il. Un tempérament qu'il a vaincu en 2017 en se lançant sur la Toile pour «essayer de créer un buzz». Le coup de pouce de son ami ayant été un plus. Ainsi, la vie artistique a souri à Anass.


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