Akhannouch : Le gouvernement a réalisé un bilan positif dans un contexte international instable et des conditions climatiques difficiles    Tanzanie. L'intelligence artificielle s'invite dans les urnes    CESE. Bensaïd plaide la réforme du Conseil national de la presse    Commerce : 72% des grossistes prévoient une stabilité des ventes au T3-2025    Sami Romdhane : "La stratégie numérique 2030 est une feuille de route vivante et évolutive"    Saad Bennani : « Nous avons choisi de nous adresser prioritairement aux entreprises marocaines »    Pouvoir d'achat : croissance fragile, inégalités aggravées    LOGITERRE 2025 : Casablanca, carrefour stratégique de la logistique africaine    La CGEM renouvelle le Label RSE à CAT Assurance et Reassurance    11 septembre, 7 octobre, 10 septembre    Assassinat de Charlie Kirk : Trump promet de sévir contre la « violence politique »    Nasser Bourita appelle à une refonte profonde du Partenariat Euro-Méditerranéen    Le Qatar veut que Netanyahu soit "traduit en justice"    Salon du Cheval d'El Jadida: Les préparatifs s'intensifient pour la 16 édition    Prépa Mondial (F) Futsal 25 : nouvelle défaite des Lionnes face à l'Italie    FIFA : Dates dévoilées pour la Coupe des Confédérations des Clubs 2025    Botola D1 25-26 : J-1 avant le coup d'envoi    Botola : l'Union Yaacoub El Mansour veut réussir sa première saison chez l'élite    Concours d'accès aux ISPITS : le ministère de la Santé rassure sur l'égalité des chances    Santé : L'île Maurice digitalise ses servives    Lancement de la 2e édition de la Fête du Cinéma    Auxerre : Oussama El-Azzouzi indisponible pendant au moins un mois    Pharmaciens : Ras-le-bol d'une profession laissée pour compte ! [INTEGRAL]    Elecciones Legislativas 2026: Akhannouch acusa a ciertas partes de «instrumentalizar» una decisión real    Morocco PM hails «unprecedented cohesion» within coalition parties despite disagreements    Ahead of 2026 elections, Akhannouch denounces exploitation of royal decision    Holding Générale d'Education s'empare de La Prairie    Aziz Akhannouch consent à certains assouplissements concernant les retraites après les scénarios antérieurs de relèvement d'âge et de cotisations    Rabat : Réunion du Comité permanent de la sécurité routière    Tourisme, Artisanat… Le Maroc met en avant ses atouts en Chine    Le Maroc met en avant les connectivités atlantiques au Forum Crans Montana du 1er au 4 octobre lors de la 40e session    Discussions Chine-USA: une rencontre Xi-Trump toujours dans les limbes    Ayyoub Bouaddi, nouvelle cible du Paris Saint-Germain    38 % de fraudes détectées, basculement AMO-CNSS en préparation et nouvelle gouvernance prudentielle : la FMA dresse le compte de ses activités    Eliesse Ben Seghir déjà dans le rythme de la Bundesliga    L'université Al Akhawayn et l'université Prince Mohammad Bin Fahd créent à Ifrane une chaire consacrée aux applications de l'intelligence artificielle    Zuma à Rabat : L'Afrique du sud envisage de convoquer le chargé d'affaires marocain    France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre    Maroc : Akhannouch attribue les «tirs amis» de ses alliés à des agendas partisans    Législatives 2026 : Akhannouch accuse des parties d' «instrumentaliser» une décision royale    Pour ses 20 ans, le festival Arabesques de Montpellier honore le Maroc    Rétro-Verso : Quand Mohammed III propulsa Casablanca vers la grandeur    La Fondation Dr. Leila Meziane érige un pont culturel entre le Maroc et l'Espagne    Parution: À travers les siècles « L'Histoire est un aller simple »    Hommage : Mustapha Baqbou, gardien du temple et rockstar de la transe    France : Sébastien Lecornu promet des « ruptures » pour sortir de l'impasse politique    Religion. Les jeunes marocains moins moins pratiquants    Un élève rend hommage à son professeur après 22 ans : une Omra en guise de gratitude    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le divorce séduit les Marocains
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 09 - 2022

C'est une réalité marocaine qui prend de plus en plus de l'ampleur.
Il ne se passe pas une seule journée sans que les tribunaux du pays enregistrent des centaines de divorces. En effet, au-delà des répercussions fatales de la pandémie de la Covid-19, qui a vu le nombre de divorces exploser dans le monde et également au Maroc, les confinements ayant obligé de nombreux couples à vivre ensemble 24/24, causant, du coup, des conflits, levant le voile sur des incompatibilités, conduisant des milliers de personnes à se séparer, le divorce a pris de nouvelles proportions au Maroc, et ce, depuis 2004 affichant, chaque année une hausse considérable.
En effet, ce ne sont pas moins de 135.724 divorces qui ont été prononcés au cours de l'année 2021 contre 76.936 en 2020 sachant qu'en 2005, un an après le lancement de la Moudawana, le chiffre des divorces ne dépassait pas les 28.232. Ce qui confirme les propos et les points de vue de plusieurs sociologues, avocats et adouls marocains qui affirment que la Moudawana a largement allégé les procédures de divorce en accordant plus de liberté aux femmes de demander le divorce. Cette tendance s'est accrue en 2021, puisque près du tiers des mariages, soit 308.687, en 2021 ont fini en divorce rapide.
Signes du temps, effet de mode, regain de liberté, désir d'indépendance, il y a du bon et du mauvais quand on se penche sérieusement sur ces chiffres. «Le bon côté, c'est que les femmes sont de plus en plus confiantes et sûres de leurs choix et de leurs erreurs et décident de rectifier les choses sans y laisser des plumes ni faire de mal aux enfants. C'est dans ce sens qu'un mariage malheureux et sans enfants doit logiquement se solder par une séparation pour ne pas faire durer une aventure vouée à l'échec tout en condamnant des enfants innocents qui n'ont rien choisi. Le mauvais côté, c'est que le divorce est presque devenu une mode. Certains couples divorcent pour un oui ou pour un non. Pour des broutilles, car l'union elle-même, à la base, est basée sur du vide. Sans parler de la légèreté avec laquelle les gens se marient aujourd'hui et divorcent au bout de quelques semaines. C'est là un indicateur sérieux d'une profonde mutation sociale qui doit nous interpeller», explique Docteur Imane Kendili, psychiatre, sexologue et addictologue. Dans ce sens, on peut comprendre ces centaines de milliers de divorces en 2021 qui ont eu lieu juste quelques mois après le mariage.
Précipitation, erreur de jugement, mauvais choix et décisions erronées, aujourd'hui le divorce n'est plus un tabou au Maroc. Dans certains cas, c'est même une fierté pour certains. Il est vécu comme un rite de passage pour vivre son célibat sans contraintes matrimoniales ni familiales.
Sur un autre plan, il ne faut pas oublier que des centaines de milliers de divorces déchirent des structures familiales déjà fragilisées par la précarité, surtout chez les couches sociales les plus pauvres. Souvent, ce type de divorce fait des dégâts collatéraux dont les enfants paient le lourd tribut : abandon scolaire, déshérence sociale, clochardisation, mendicité, prostitution... Autant de fléaux qui se répandent à une cadence soutenue au Maroc aujourd'hui.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.