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Éditorial : Bien ficeler le contrat
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 01 - 2006

Le bons sens et l'égalité des chances veulent que tous les citoyens aient droit à une Ecole de même qualité, du moins jusqu'à un certain niveau, le baccalauréat par exemple.
Amnistie pour taxes et autres obligations accumulées depuis mi-1997, re-échelonnement des arriérés de l'IGR et envers la CNSS sur 10 ans, exonération de 50% de l'IS et de l'IGR pour 20 ans, option CDD pour les embauches, accès au foncier public et autres joyeusetés. Si ce n'est pas le paradis, cela y ressemble beaucoup et c'est ce que pourrait "arracher" le secteur de l'enseignement privé à travers un contrat-programme qui pourrait être signé dans les semaines à venir. C'est à la mode et tout le monde se bouscule au portillon. Alors pourquoi pas un secteur de l'enseignement privé qui a fait ses preuves au point de devenir l'alternative, imposée par la force des choses, face à un système public que des politiques successives ont fini par ruiner. Et sur certains aspects au point de non-retour, à moins d'un miracle. C'est la COSEF qui le dit en plus de récentes études aux conclusions qui donnent froid dans le dos : malgré tous les efforts consentis et 25% du budget de l'Etat qui y passe, notre système éducatif n'arrive pas à se relever des coups fatals qu'il a subis. Aujourd'hui, près de deux millions d'enfants sont hors tout circuit d'enseignement. Scolarisation obligatoire par force de loi ? Il faudra repasser.
Pour en revenir au contrat-programme promis aux "opérateurs" du secteur privé, il y a juste lieu de soulever quelques remarques sur un texte qui n'en est sûrement pas à son jet final. La dernière mouture pourrait être interprétée comme un long listing d'obligations de l'Etat envers le secteur privé. L'on n'y trouve aucune trace de clauses pouvant assurer l'équilibre, logique et nécessaire, à de tels documents. L'Etat ne pouvait-il pas émettre ses exigences manière de demander, par exemple, à ce que ce même secteur privé s'engage à ce que ses prestations aboutissent à telle formation pour tels profils à telle échéance pour tirer vers le haut telle filière ou tel secteur d'activité ? Quels seront les mécanismes de suivi de l'application d'un tel texte ? Quelles sanctions pour les établissements qui "empocheraient" sans se sentir obligés d'observer les règles du jeu ? Et, finalement, peut-on affirmer sans craindre le ridicule que tous les établissements ont besoin, pour leur survie ou la perfection de leur mission, de bénéficier des "bonheurs" de ce contrat-programme en chantier ? Ou alors, le cas échéant, comment fera-t-on pour déterminer les conditions d'éligibilité?
Tous ces questionnements ne remettent pas en cause le bien-fondé des revendications et des aspirations, assez vieilles pourtant, du secteur de l'enseignement privé. Toutefois, le bons sens et l'égalité des chances veulent que tous les citoyens aient droit à une Ecole de même qualité, du moins jusqu'à un certain niveau, le baccalauréat par exemple. Mais, là, c'est un autre dilemme. Un document dévoilé récemment estime qu'un lycéen, scolarisé dans le public, coûte à l'Etat près de 14.000 DH par an. Pour les résultats que l'on sait, il s'avère que l'on n'aura pas 30.000 solutions... Un privé "raisonnable" par exemple.


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