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La revanche des femmes Afghanes
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 12 - 2001

Symboles de l'évolution politique et sociale de l'Afghanistan, deux femmes font désormais partie du nouveau gouvernement intérimaire, défini le 5 décembre dernier à Bonn.
Sima Samar, tout d'abord, a été nommée vice-présidente et hérite du Ministère de la Condition féminine. Suhaila Sidiq, ensuite, chirurgienne et ancien général de l'armée, est chargée du Ministère de la Santé publique. Ces deux membres de l'exécutif représentent une avancée certaine car, si plusieurs femmes occupaient des fonctions ministérielles sous le régime communiste renversé en 1992, ce n'était plus le cas depuis.
Sous le régime Taliban, elles ont en effet été écartées de tout. Recluses dans leurs maisons, elles ne pouvaient sortir qu'avec leur burqa et accompagnées d'un membre du clan. Seul un petit nombre d'entre elles étaient médecins ou infirmières dans les hôpitaux, dans des espaces réservés. Les Taliban partis, beaucoup de femmes espèrent donc un retour à la normale. Certes, depuis que l'Alliance du Nord dirige Kaboul, elles peuvent à nouveau aller à l'Université, travailler dans la police ou même présenter le journal radio ou télévisé. Les plus anciennes ont aussi commencé à enlever prudemment leur burqa, ce vêtement qui ne laissait rien paraître de leur corps. Début décembre, elles avaient eu un premier espoir : le «ministre des Affaires étrangères» de l'Alliance du Nord, Abdullah Abdullah, leur avaient demandé d'être – encore – patientes. «Elles vont bénéficier des mêmes droits que les hommes, elles sont libres de reprendre leur emploi dans l'administration ou les organisations internationales» avait-il déclaré.
Pourtant, un certain nombre d'activités leur sont encore proscrites. Si mettre du vernis, ou simplement dévoiler un bras, pouvaient leur valoir des flagellations publiques du temps des Taliban, manifester dans les rues est encore passible d'une peine de prison.
Ce n'est donc pas pour rien que l'accord de onze pages signé à Bonn, mentionne à plusieurs reprises la nécessité de prendre en compte les femmes dans la vie politique du pays. Car qui mieux qu'elles pourrait garantir leurs libertés les plus fondamentales ?
Ce point avait d'ailleurs fait l'objet de pressions de la part des Nations-Unies et de l'Union Européenne qui avaient placé la réintégration des femmes afghanes dans la société civile comme préalable à tout envoi d'aides humanitaires.
Appel entendu semble-t-il… Lors du Sommet qui les a rassemblées le 6 décembre dernier à Bruxelles, ces femmes avaient déjà réclamé leur droit de vote, l'égalité de l'accès aux soins et à l'éducation, ainsi que la protection contre les mariages contraints. Sur place, 2.400 d'entre elles ont intégré le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et distribuent des vivres dans les grandes villes du pays. Leur participation est, de toute façon, la condition sine qua non d'un Afghanistan démocratique et pacifié…


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