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Joyeux Noël M. Arafat
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 12 - 2001

L'alignement incompréhensible de l'administration Bush sur Sharon, les atermoiements des Européens et l'impuissance des Arabes à formuler une politique efficiente renforcent de fait le projet sioniste.
Le Noël de M. Arafat n'est pas joyeux. C'est le moins que l'on puisse dire. Le Président de l'Autorité palestinienne fait l'objet d'une politique constante d'humiliation de la part des dirigeants israéliens. Sa mobilité est réduite. Son agenda est cadenassé. Une vraie mise sous tutelle individuelle.
Dans ces conditions précises, on voit bien qu'au-delà l'affaire de la messe de minuit à Bethléem, ce qui est en jeu, c'est l'humiliation d'un homme. Après avoir humilié un peuple, une nation, c'est le symbole le plus illustre de cette cause qui est visé.
Que gagnerait Israël de l'élimination physique de Arafat ? De son humiliation ? De la négation de sa qualité de premier des Palestiniens et à ce titre de premier des négociateurs ? On en ne comprend pas le calcul des sionistes du gouvernement Sharon. Sur toutes ces questions, comme toujours, leur réflexion est courte, démagogique et sans souffle.
Effacer Arafat, n'effacera jamais le fait national palestinien. Pour faire la paix il faut être au moins deux. Il n'y aura jamais de paix en Palestine, ni en Israël, si les droits, la dignité et l'honneur des Palestiniens ne sont pas formellement restaurés. À partir de là, on fait des constatations simples, on voit bien qu'aujourd'hui le seul vrai obstacle à la paix dans la région c'est Ariel Sharon lui-même.
Sa politique a tué le processus de paix et a contribué directement à augmenter, d'une manière indiscutable, l'insécurité en Israël. Son gouvernement est responsable d'une escalade de violence inouïe qui se retourne dans tous les cas de figures contre les Israéliens eux-mêmes. Ariel Sharon est par conséquent, et d'une manière objective, un homme à éliminer. Sa disparition de la scène serait plus productive de dynamique de paix, de sécurité et d'espoir que celle, si l'on veut, de Arafat.
Les Israéliens doivent comprendre et tirer les leçons d'un fait et d'un seul : le sionisme au gouvernement est un danger mortel pour l'existence de leur État. Pour leur sécurité et pour leur avenir. Ariel Sharon est l'incarnation aujourd'hui de ce sionisme institutionnalisé qui génère la guerre, le sang et le désespoir. Il faut le chasser du pouvoir pour permettre aux hommes de paix et de bonne volonté de s'exprimer. C'est la seule voie possible désormais.
Maintenant, l'alignement incompréhensible de l'administration Bush sur Sharon, les atermoiements des Européens et l'impuissance des Arabes à formuler une politique efficiente renforcent de fait le projet sioniste. consolident le pouvoir du Premier ministre israélien et installent la Palestine dans le feu et dans le sang.
Œuvrer pour la paix en Palestine exige de la constance. George W. Bush ne peut pas recommencer à ignorer la cause palestinienne dès lors qu'il considère qu'il a gagné la guerre d'Afghanistan et qu'il estime, désormais, qu'il n'a plus besoin du soutien des Arabes dans sa lutte contre le terrorisme international. Cela serait plus qu'une erreur d'analyse. Mais une faute grave aux conséquences néfastes.


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