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Licenciée en chimie, elle finit en prison
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 08 - 04 - 2008

Après une licence en chimie, Naïma a rejoint la Place Jemaâ El Fna à Marrakech pour tatouer de henné les mains des touristes. Elle finira en prison.
«Je n'ai jamais pensé que mon acte était illégal, M. le juge…», a affirmé Naïma qui ne savait pas également que «nul n'est censé ignorer la loi».
Aux côtés de Mostafa, Naïma se tient, au box des accusés à la salle d'audience de la Chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Marrakech.
C'est avec le rêve de sauver sa famille de la misère, que cette jeune fille de vingt-six ans a décroché, il y a trois ans, sa licence en chimie. Pour avoir un emploi, elle s'est présenté à plusieurs concours et entretiens d'embauche. Toujours pas de réponse en vain. Comme si le mauvais sort était son propre ombre. Depuis, elle restait chez elle, dans l'attente d'un emploi qui semble s'éloigner d'elle et des sous que lui versait sa sœur benjamine. Cette dernière gagnait sa vie en tatouant les mains des touristes à la Place Jemaâ El Fna, à Marrakech. Jusqu'à quel moment restera-t-elle à tendre sa main à sa sœur ? Enfin, elle a décidé d'apprendre le métier et d'aller rejoindre sa sœur à la Place Jemaâ Fna. Comme une calligraphe, elle écrivait en henné les noms et quelques mots en français sur les épaules et les mains de ses «clients». Un don divin qui lui a permis d'attirer plus de clients que sa sœur qui possédait plus d'expérience. Quelques mois plus tard, un «client» s'est tenu un peu plus loin d'elle. Il remarquait l'art d'écriture qu'elle dessinait sur les bras de ses clients, surtout les étrangers. Ce client s'est avancé vers elle,s'est assis sur la petite chaise et lui a demandé de lui écrire son nom sur l'épaule. Alors qu'elle «travaillait», il a apprécié sa belle écriture. Enfin, il lui a demandé de travailler avec lui. Que devait-elle faire ? Il lui a proposé de confectionner des copies pour les diplômes que délivrent à leurs lauréats certains établissements de coiffure. Et ce, contre 50 DH pour chaque copie. Naïma a accepté la proposition et a commencé le travail chez elle. Au fil du temps, il l'a sollicitée de confectionner des diplômes de quelques écoles privées et publiques et parfois il lui demandait d'écrire même le nom et le prénom du demandeur.
Dernièrement, elle était chez elle quand elle a entendu frapper à la porte. Quand elle a ouvert, elle a été surprise par Mostafa entouré de policiers. De quoi s'agit-il ? «Tu participais à la confection de faux diplômes…», a lancé un policier.
Naïma a avoué qu'elle n'avait aucune idée sur l'illégalité du travail qu'elle accompolissait. Au contraire, Mostafa a reconnu son acte délictuel. Il a précisé qu'il vendait chaque document contre une somme allant de 500 à 3000 mille dirhams. Ce qui lui a coûté une condamnation de deux ans de prison ferme. Quand à Naïma, elle a écopé d'un an de prison ferme assorti d'une amende de 500 dirhams.


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