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Comment Elon Musk compte connecter nos neurones à des ordinateurs?
Publié dans Barlamane le 24 - 07 - 2019

Le patron de Tesla et Space X, Elon Musk, a dévoilé récemment son projet d'implant pour le cerveau. Comment compte-t-il y parvenir?
Elon Musk, le patron de Tesla et Space compte connecter nos neurones à des ordinateurs. A la mi-juillet, il a présenté l'implant développé par Neuralink, une autre de ses start-up, qu'il commencera à tester sur des êtres humains dès 2020.
Le projet de Elon Musk améliorerait le quotidien de millions de patients atteints de troubles cognitifs ou d'handicaps physiques, et pourrait, dans un futur, réconcilier l'homme avec l'intelligence artificielle.
Ce projet d'implant pour le cerveau décrit un avenir où l'homme et la machine avanceraient main dans la main et cerveau dans la matrice. C'est un projet qui peut paraître futuriste. Mais "les neurophysiologistes n'ont pas attendu Neuralink pour faire de la stimulation cérébrale profonde à des fins thérapeutiques", assure Camille Jeunet, la spécialiste des interfaces cerveau-machine au CLLE (Cognition, langue, langage, ergonomie) de l'université de Toulouse, à France 24.
Tesla et Space X compte utiliser l'EcoG (électrocorticographie), une opération pratiquée dans des cas d'épilepsie. En janvier 2018, des chercheurs à l'université de Californie ont eu recours à l'EcoG pour suivre le cheminement d'une pensée. Mais ces procédures permettent uniquement de mesurer l'activité des neurones. Elon Musk, lui, veut les stimuler.
Pour ce faire, il n'a pas d'autres choix qu'implanter des électrodes directement dans le cortex au plus près des neurones. "C'est la méthode la plus invasive, mais comme chaque électrode s'intéresse à quelques neurones seulement, cela permet d'avoir des signaux très précis de leurs activités", détaille Camille Jeunet.
L'obligation de percer un trou à travers la boîte crânienne jusqu'au cerveau fait que "c'est la procédure la plus difficile à justifier sur le plan éthique, et ne peut donc être utilisée que dans des cas thérapeutiques très précis", selon la chercheuse française.
En l'occurrence, ces implants, utilisés depuis les années 1980, servent essentiellement au traitement des symptômes de la maladie de Parkinson et du tremblement essentiel : tremblements incontrôlés d'un ou plusieurs membres du corps lors des mouvements.
En stimulant des neurones spécifiques, les patients peuvent récupérer un certain contrôle sur leurs membres. Plus de 100.000 personnes atteintes de Parkinson dans le monde portent un tel implant, d'après les données de l'association britannique de neuroscience. Un pari dans lequel s'est livré
Elon Musk.


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