Pôle de stabilité politique, le Maroc s'est érigé ces dernières années en hub continental, devenant une porte d'entrée privilégiée pour l'accès à l'Afrique, écrit le magazine belge à grand tirage «Trends» dans sa dernière livraison. L'hebdomadaire spécialisé en économie et finances consacre un dossier de cinq pages au Maroc en publiant un entretien avec l'ambassadeur du Royaume en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur qui revient notamment sur la dernière mission économique belge conduite par la Princesse Astrid au Royaume et sur le positionnement du Maroc à la croisée des chemins entre l'Europe, l'Afrique, la région MENA et la Méditerranée. Pour le magazine belge «le Royaume ne se contente pas de ce statut de pont entre les deux rives de la Méditerranée, il joue également un rôle économique accru dans sa zone d'influence proche et, à travers sa nouvelle politique africaine, auprès de pays plus éloignés». Acteur régional de premier plan, ajoute la publication, le Maroc «renforce l'attrait qu'il peut exercer sur des investisseurs désireux de mettre un pied sur un marché africain qui compte aujourd'hui plus d'un milliard de consommateurs potentiels». Expliquant ce positionnement, M. Ameur a souligné que «le Royaume est désormais l'économie la plus attractive pour les investissements dirigés vers le continent», grâce aux multiples atouts dont jouit le Maroc par rapport à d'autres marchés voisins, en l'occurrence la stabilité politique, le positionnement géographique stratégique, l'offre avantageuse pour les investisseurs, une économie dynamique, la nouvelle politique africaine du pays et la qualité des infrastructures. Le Maroc, a expliqué M. Ameur, se caractérise par un cadre général de stabilité politique, et ce grâce aux différentes réformes engagées sous la conduite du Roi Mohammed VI durant les deux dernières décennies. Idéalement positionné entre l'Europe, l'Afrique, la région MENA et la Méditerranée, le Maroc joue donc le rôle de véritable porte d'entrée vers un marché de plus d'un milliard de consommateurs africains, a rappelé l'ambassadeur, mettant en exergue dans ce contexte le rôle du Royaume dans le développement du continent. M. Ameur a, par ailleurs, expliqué comment le Maroc est devenu aujourd'hui le maillon fort de la lutte anti-extrémiste en Afrique. «Notre pays a compris que l'approche sécuritaire ne suffisait pas pour lutter contre le terrorisme, et qu'il fallait aussi le combattre sur le terrain des idées en cultivant les vraies valeurs de l'islam», a-t-il dit, notant que c'est dans ce sens, que le Royaume a créé l'Institut Mohammed VI de formation des imams, morchidines et morchidates dans lequel plus de 1.000 imams africains et étrangers ont été formés. L'ambassadeur a également rappelé la nouvelle politique migratoire du Royaume qui a permis à de nombreux immigrés africains de régulariser leur situation, sans oublier les avantages dont ils ont pu bénéficier, en l'occurrence l'accès aux services publics de l'enseignement, de la santé et même de la couverture sociale, sans compter les opportunités d'emplois. Revenant sur les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc pour les entreprises, le diplomate marocain a noté que le Royaume est devenu aujourd'hui un pays où il est opportun d'investir et de lancer des affaires, soulignant l'impact de la dernière mission économique belge en novembre 2018 au Maroc et «qui a généré une dynamique nouvelle qui suscite de la confiance et de l'optimisme des deux côtés de la Méditerranée».