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La police allemande disperse la manifestation «anticorona» au cœur de la capitale Berlin
Publié dans Barlamane le 30 - 08 - 2020

La «fête de la liberté et de la paix», qui a rassemblé 18 000 personnes, toutes obédiences mêlées, constituait le deuxième du genre en un mois.
La police berlinoise a interrompu samedi 29 août la manifestation d'opposants au port du masque et aux mesures de restrictions contre la pandémie de Covid-19, faute de respect des gestes barrière par les quelque 18 000 participants.
«La distanciation minimum n'est pas respectée (...) malgré les demandes répétées» des forces de l'ordre, a déclaré la police, «c'est pourquoi il n'y a pas d'autre possibilité que de dissoudre le rassemblement». A peine entamée, la marche partie vers 11 heures de l'emblématique porte de Brandebourg avait dû faire halte sur l'injonction de la police.
Après l'annonce de la dispersion en début d'après-midi, les manifestants, dont beaucoup étaient assis sur la route, sont restés sur place et ont crié « résistance ! », puis « nous sommes le peuple ! » – un slogan employé par l'extrême droite –, avant d'entamé l'hymne national allemand
Intitulé «fête de la liberté et de la paix», l'événement, qui rassemble «libres penseurs», militants antivaccin, conspirationnistes ou encore sympathisants d'extrême droite, constituait le second du genre en un mois et inquiète les autorités.
La foule y est très mélangée, de toutes classes d'âge, y compris des familles avec de très jeunes enfants en bas âge. Les drapeaux de la paix arc-en-ciel et de l'Allemagne se côtoient, les manifestants ont aussi à plusieurs reprises crié «Merkel doit partir !», le mot d'ordre du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne.
Contre-manifestations
La municipalité de la capitale allemande avait d'abord interdit mercredi la manifestation pour «raison de santé publique» : l'impossibilité à ses yeux de faire respecter les distances d'au moins 1,5 mètre entre manifestants. Mais le tribunal administratif, saisi en référé par les organisateurs, leur a finalement donné raison vendredi.
L'initiateur de la manifestation, Michael Ballweg, un entrepreneur en informatique sans étiquette politique à la tête du mouvement Penseurs non-conformistes-711 apparu à Stuttgart, a décrit la tentative d'interdiction comme une «attaque contre la constitution» allemande défendant le droit d'expression.
Ses partisans s'insurgent contre la «dictature» des mesures autour du nouveau coronavirus ressenties comme une entrave à leur liberté. Ils exigent la chute du gouvernement d'Angela Merkel et de nouvelles élections en octobre 2020, soit un an avant la date prévue. Plusieurs figures d'extrême droite avaient appelé à rejoindre la manifestation et s'étaient félicitées qu'elle puisse se tenir. Un député de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), Leif-Erik Holm, avait parlé sur Twitter d'une «victoire pour la liberté».
Ses organisateurs devaient veiller à ce qu'une distance minimale soit bien respectée entre manifestants. Le port du masque n'était en revanche pas obligatoire. Vendredi soir, quelque 1 500 manifestants se sont déjà réunis pacifiquement devant la porte de Brandebourg.
Plusieurs organisations de gauche ont quant à elles appelé à des contre-manifestations. Samedi, «il sera important que nous montrions qu'il ne peut y avoir de tolérance pour les racistes, les antisémites, les extrémistes de droite et les nazis», a asséné Anne Helm, dirigeante de la section berlinoise du parti de gauche radicale Die Linke.
Contexte de gronde
Une précédente manifestation du même type avait déjà réuni le 1er août quelque 20 000 personnes appartenant majoritairement à la sphère d'extrême droite. Elle avait été interrompue par la police car les manifestants n'avaient pas respecté les gestes barrières.
Ce rassemblement intervient dans un contexte de grogne croissante dans l'opinion allemande à l'égard des restrictions liées à la pandémie. Et ce, même si l'Allemagne a plutôt mieux résisté que ses voisins, et que les restrictions pour lutter contre le nouveau coronavirus n'ont jamais été aussi strictes qu'en France ou en Italie par exemple.
Comme de nombreux pays européens, l'Allemagne est également confrontée ces dernières semaines à une reprise de la pandémie, avec en moyenne quelque 1 500 nouveaux cas déclarés chaque jour. Samedi, l'institut de veille sanitaire RKI a fait état de 1 479 nouvelles infections en vingt-quatre heures.
La chancelière Angela Merkel a déclaré vendredi s'attendre à une évolution de la pandémie «encore plus difficile» dans les prochains mois. Cette dégradation ces derniers jours, en partie imputée aux retours de vacances, a poussé les autorités à prendre de nouvelles mesures de restriction comme la limitation des rassemblements privés ou la mise en place d'amendes pour non-port du masque, là où il est obligatoire.


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