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Sahara marocain : Alger n'a plus les moyens de ses ambitions néocoloniales au Maghreb
Publié dans Barlamane le 25 - 09 - 2022

Même si une toute petite minorité de pays qui continuent encore de reconnaitre «la république arabe» de Tindouf retirent leurs reconnaissances à cette fantomatique entité algérienne, l'Algérie restera sans nul doute, seule au monde, à pavoiser le fanion de la RASD, l'excès de «nif» aidant.
Certains pays ayant reconnu la RASD sur le continent sud américain, qui se trouve à plus de 7000 kilomètres de l'Afrique du nord, adressent fréquemment leur courrier officiel à «la république arabe» de Tindouf, avec comme destination «Laâyoune». Dans plusieurs cas, ce courrier avait atterri au Maroc, parce que Laâyoune est sur le territoire marocain. La «république» qui élit domicile dans le désert au sud de Tindouf, a baptisé plusieurs camps des populations multiethniques séquestrées en Algérie, des noms des villes des provinces marocaines, comme Laâyoune, Smara....Jusqu'à présent, le Maroc ne lui a pas contesté ce plagiat, qui consiste à conférer les noms de grandes villes marocaines touristiques, prestigieuses et connues dans le monde, à des camps de toile ou de taudis, à l'état d'abandon, portant un grave préjudice à l'image et au prestige des villes des provinces du sud.
Le plus grave, c'est que ces camps abritent également «une république» de tentes, qui n'est reconnue que par une toute petite minorité de pays, qui ignorent gravement la localisation géographique de cette «république», à l'instar de ce haut fonctionnaire de l'Union africaine, qui a récemment adressé à Brahim Ghali une invitation, avec comme destination du courrier «Laâyoune». Pour être plus clair, il aurait fallu écrire «camps de Laâyoune à Tindouf, Algérie».
Nombre de pays ayant reconnu la RASD sont non seulement incapables d'établir la localisation géographique de la RASD, mais ignorent tout de la situation prévalant dans la région, de la réalité sur le terrain, voire de la géographie et de l'histoire millénaire de l'empire chérifien. Cette république est paradoxalement inscrite dans les manuels scolaires de l'Algérie et les universités algériennes poussent, pour leur part, les étudiants à élaborer leurs thèses de recherche de 3eme cycle sur «la république arabe sahraouie» en droit international, bien que ces provinces font partie et sont sous le contrôle effectif du Royaume du Maroc depuis 1975.
Demain, lorsque l'autonomie proposée par le Royaume aura été retenue et mise en œuvre dans ces provinces, quelle sera la destination, en définitive, de ces thèses de recherche et des manuels scolaires algériens, avec lesquels la junte a bourré des générations successives d'enfants innocents, pendant un demi siècle !
Si le Maroc, qui est mobilisé depuis 1975, sur tous les terrains, pour défendre son intégrité territoriale, avec une présence et un contrôle effectif de son Sahara, l'Algérie, par contre, a dépensé plusieurs centaines de milliards de dollars, 500 selon des sources fiables, pour plaider la cause de «l'autodétermination» du peuple du «Sahara occidental». Non, Ce n'est certainement pas pour défendre ce principe qu'elle s'est engagée militairement dans le conflit, au début. Ce n'est certainement pas pour réclamer l'application de ce principe, non plus, qu'elle déploie son appareil diplomatique, dont l'unique raison d'être est la question du Sahara. L'Algérie, dont le territoire est constitué de plus de 2 millions de kilomètres carrés, et dont les deux tiers avaient été arrachés par la France aux pays voisins, veut une ouverture sur l'Océan Atlantique, via une république fantoche, à sa solde. La RASD n'est qu'un paravent diplomatique conjoncturel.
Puisqu'il s'agit d'une république «arabe», il y'a lieu de noter que la ligue arabe et les pays arabes ignorent royalement cette créature algérienne, bien qu'elle soit âgée de près de plus de 40 ans.
Toutefois, la junte ne semble plus disposer, aujourd'hui, des moyens de ses ambitions néocoloniales au Maghreb. Jusqu'à présent, elle a prouvé qu'elle est incapable de nourrir convenablement et dignement le peuple algérien et d'assurer sa sécurité, ce peuple qui a vécu pendant plus d'une décennie dans la crainte et la peur, les bains de sang, les pénuries alimentaires, dans un pays pourtant pétrolier et gazier.
Ce n'est pas en 2022 que l'Algérie dont le système politique de propagande, s'est totalement effondré et qui est confronté épisodiquement à des émeutes populaires et la contestation, va pouvoir continuer à berner l'opinion publique africaine et mondiale et dissimuler ses convoitises néocoloniales dans la région à l'égard du Royaume ancestral du Maroc.
*journaliste et écrivain


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