Nasser Bourita en visite officielle à Pékin du 19 au 20 septembre pour des entretiens de haut niveau avec les responsables chinois    de Mistura face au régime algérien : une rhétorique d'un autre âge    Réforme des retraites : vers un système équitable et durable    Varsovie: Examen des moyens de renforcer la coopération agricole entre le Maroc et la Pologne    Logistique dans la grande distribution au Maroc: l'analyse de Salaheddine Ait Ouakrim    Nouvelle Dacia Spring arrive au Maroc : Encore plus séduisante, toujours aussi électrisante    Trottinettes électriques : l'ONCF hausse le ton    Indice mondial de l'Innovation 2025 : le Maroc gagne 9 places    beIN Stream débarque au Maroc    Mohamed Hettiti prend les rênes opérationnelles de Jesa    Commerce et investissement : Le Maroc s'allie à 13 pays pour renforcer les IDE    Maroc : Après le PPS, le PJD remet en question les chiffres officiels du cheptel    Été 2025, le plus chaud jamais enregistré en Espagne    Israël annonce le début de la phase "principale" de l'offensive sur la ville de Gaza    Le Luxembourg s'apprête à reconnaître l'État de Palestine à l'ONU    Edito. Dans notre ADN…    Sofiane Boufal de nouveau freiné par un pépin physique    OM : Ounahi explique son choix fort en rejoignant Gérone, influencé par Regragui et Bounou    Marca : Brahim Diaz, l'atout explosif du Real Madrid    LdC : PSG vs Atalanta, Bayern vs Chelsea ... Voici le programme de ce mercredi    Iliass Aouani, the Moroccan-born runner who put Italy back on the world marathon podium    Zagora : Un enfant de 3 ans transféré d'urgence par avion médicalisé vers Rabat    Sáhara: Frente a De Mistura, Argelia se aferra al referéndum    Street art inside 2025 brings Moroccan artists to Rabat's HIBA_Lab    Princess Lalla Salma visits Hassan II University Hospital in Fez to support cancer patients    Le temps qu'il fera ce mercredi 17 septembre 2025    Les températures attendues ce mercredi 17 septembre 2025    Hicham Balaoui rappelle la nature exceptionnelle des avis de recherche et exige leur révision scrupuleuse    La garde civile espagnole saisit environ sept tonnes de résine de cannabis en provenance du Maroc dans le détroit de Gibraltar    Bibliothèque nationale du Royaume: Les travaux de rénovation confiés à Bora Construction    Le Prix Antiquity 2025 revient à la découverte de la première société néolithique au Maroc    Jazz à Rabat : un nouveau souffle pour un festival emblématique    Histoire : D'Al-Andalus à l'Andalousie, une évolution documentée jusqu'au XIXe siècle    Fouad Laroui : Tbourida, ailes et liens brisés    CAN 2025 : MATCH Hospitality, fournisseur du programme officiel d'hospitalité    Perpétuité pour l'auteur de l'attaque au couteau de Mannheim    Avis de recherche : Hicham Balaoui appelle à un strict respect des règles juridiques    Boubrik: Le chantier de généralisation de la protection sociale enregistre de grandes avancées    La presse du régime algérien : attaques contre les journalistes plutôt qu'un débat sur les faits    La presse italienne révèle la connivence entre le Polisario, l'Algérie et l'Iran : un triangle dangereux pour l'Europe et l'Occident    Polisario, l'Iran et l'Algérie : le nouveau triangle d'instabilité qui menace le Sahara et la sécurité européenne    Trump attaque le New York Times en justice pour 15 milliards $    El Jadida célèbre la parution du roman "Mimosa" de Salah El Ouadie    Le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan dévoile les jurys de sa 30e édition    Mondiaux d'athlétisme Tokyo 25 : Trois Marocains engagés sur le 800 m ce mardi    Sommet arabo-islamique d'urgence. Soutien unanime au Comité Al-Qods, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif    La périlleuse banalisation de l'horreur    Edito. Préserver l'authenticité, mais encore    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les Etats-Unis rejoignent l'Unesco, qu'ils avaient quittée sous Donald Trump
Publié dans Barlamane le 30 - 06 - 2023

Les Etats-Unis ont officiellement rejoint l'Unesco, qu'ils avaient quittée sous la présidence de Donald Trump, après un vote favorable lors d'une conférence générale extraordinaire de cette organisation onusienne basée à Paris.
« La résolution a été adoptée », a annoncé le président de l'assemblée, le Brésilien Santiago Irazabal Mourao, déclenchant des applaudissements.
Quelque 132 Etats ont voté pour ce retour américain, 15 se sont abstenus et dix s'y sont opposés, dont l'Iran, la Syrie, la Chine et surtout la Russie, dont la délégation avait multiplié jeudi les prises de parole sur des points de procédure et les amendements vendredi afin de retarder les débats.
« Nous serions prêts à accueillir favorablement la volonté de Washington » de rejoindre l'Unesco, qui « permettrait de renforcer notre organisation », mais « nous pensons qu'on essaie de nous emmener dans un monde parallèle, qui dépasse vraiment toutes les descriptions absurdes des livres de Lewis Carroll », a tonné vendredi un diplomate russe.
« Dans cet espace déformé, ceux qui défendent la démocratie et la primauté du droit commencent à nous entraîner vers une violation de ces règles et à s'arroger des droits privilégiés », a-t-il poursuivi, estimant que les Etats-Unis doivent payer intégralement leurs arriérés à l'Unesco avant de pouvoir la rejoindre, quand Washington propose de le faire progressivement.
« La manière dont les Etats-Unis ont demandé ce retour n'est pas acceptable » et s'apparente à « une violation de l'esprit de la Constitution » de cette institution, a de son côté fustigé un diplomate iranien.
Un diplomate du Niger a pour sa part salué une « importante décision » qui « conforte le multilatéralisme ».
Washington avait quitté l'Unesco en octobre 2017 en dénonçant les « partis pris anti-israéliens persistants » de cette institution. Ce retrait, accompagné de celui d'Israël, était effectif depuis décembre 2018.
Vote chinois contre
Depuis 2011, et l'admission de la Palestine au sein de l'Unesco, les Etats-Unis, dirigés alors par Barack Obama, avaient stoppé tout financement à l'organisation onusienne, un énorme coup d'arrêt pour celle-ci, alors que les contributions américaines représentaient 22% de son budget.
Washington a proposé début juin, dans un courrier à Audrey Azoulay, « un plan » pour leur retour au sein de l'organisation onusienne pour l'éducation, la culture et la science.
Une décision s'inscrivant dans un contexte général de la rivalité croissante avec la Chine, alors que Pékin souhaite transformer l'ordre multilatéral international mis en place après la Deuxième guerre mondiale, dont l'Unesco est une émanation.
En mars, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait ainsi estimé que l'absence américaine permettait à la Chine de peser davantage que les Etats-Unis sur les règles de l'intelligence artificielle (IA), quand l'Unesco a produit une recommandation sur l'éthique de l'IA dès 2021.
« Je crois vraiment que nous devrions revenir à l'Unesco, pas pour faire un cadeau à l'Unesco, mais parce que les choses qui se passent à l'Unesco ont de l'importance », avait-il déclaré.
Pékin, qui avait assuré ne pas s'opposer au retour des Etats-Unis, et dont les relations avec Washington connaissent un léger mieux, a finalement voté contre à l'Unesco.
La dette américaine auprès de cette organisation onusienne dédiée à la culture, aux sciences et à l'éducation, contractée entre 2011 et 2018, atteint aujourd'hui 619 millions de dollars, soit davantage que le budget annuel de l'Unesco, évalué à 534 millions de dollars.
Les Etats-Unis ont indiqué avoir demandé au Congrès américain de décaisser 150 millions de dollars pour l'année fiscale 2024, un montant équivalent devant être déboursé les années suivantes « jusqu'à résorption » des arriérés à l'Unesco.
Ils avaient déjà quitté l'Unesco en 1984, sous Ronald Reagan, invoquant l'inutilité supposée et les débordements budgétaires de l'organisation qu'ils avaient ensuite réintégrée en octobre 2003.
« Les Etats-Unis se sont déjà retirés deux fois de l'organisation. Nous ne savons pas combien de fois encore nous devrons les +accueillir favorablement+ », a ironisé, désabusé, un diplomate nord-coréen, qui était opposé à l'emploi de cette terminologie dans la résolution onusienne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.