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"Dbibina" : Pour Maâti Moul-jib, une révolution réussie est une révolution sanglante !
Publié dans Barlamane le 26 - 03 - 2024

Il se dit opposant et, tant qu'à faire, opposant de tendance violente révolutionnaire. Mais avant, il se disait historien, ayant un seul livre, peut-être deux, à son actif, et Dbibina l'avait affublé du surnom de Allay-jib ; maintenant, en se souvenant de ses exploits financiers de ''son'' centre Ibnou Rochd, Dbibina lui change son quolibet en Maâti Moul-jib.
Ah, mais c'est qu'il est âpre au gain, notre historien qui ne produit rien. Il a fini par comprendre que taper sur son pays est bien plus lucratif que taper sur un clavier et produire des idées. Ça lui caresse l'ego de voir son nom dans les médias français ou francophones, qui continuent de l'utiliser tant qu'ils en ont encore besoin. Alors il est en roue libre, il écrit des choses, commente des faits et se complaît dans sa posture d'opposant autoproclamé et ignoré de tous. En effet, se dit Dbibina, qui connaît Moul-Jib au Maroc, en dehors des juges qui instruisent son affaire et des autres enquêteurs qui s'intéressent à ses affaires ?
Avant d'entrer dans le vif du sujet, revenons un peu sur les exploits de notre homme. Avec son centre Ibnou Rochd des études et de la communication, il a bien étudié les moyens de faire de l'argent et n'a pas communiqué autour. Les enquêteurs ont fait le job à sa place et ont trouvé que ce centre, qui est en réalité une société (mais ça fait bien de dire 'centre d'études' pour se vendre à l'étranger comme souffre-douleur)qui a reçu des millions de l'extérieur du Maroc et qui s'est fait une spécialité de retirer des banques des espèces, à coups de millions. Moul-jib, insiste Dbibina, et pour cause !
Et l'ego de ce Monsieur est aussi gonflé qu'impatient. Dès qu'on l'oublie un peu, il vient se rappeler au bon souvenir de Dbibina. Cette fois, c'est pour l'élection présidentielle au Sénégal. Moul-jib, qui a travaillé et vécu au Sénégal huit années durant, connaît bien le pays ; à cette époque-là, il était vraiment enseignant et chercheur, puisqu'il assurait ses cours et ne faisait pas d'affaires. Il n'avait pas encore compris que faire le beau devant les français qui lui ont accordé la nationalité rapporte plus que le rigoureux travail de recherche académique.
Alors, pour le Sénégal... Dbibina lit avec consternation le dernier post de Moul-Jib sur l'élection de Bassirou Diomaye Faye. Il s'émerveille devant les soulèvements populaires de contestation des décisions de Macky Sall. Pour notre histo-rien, la vie est simple : la justice qui juge comme il veut est indépendante, dans le cas contraire, elle est 'aux ordres'. Donc quand la justice sénégalaise a condamné le nouveau président, elle avait tort, mais elle devient subitement indépendante quand il est relaxé. Pour un historien, on fait mieux.
Et bien évidemment, Moul-jib y va de sa tirade sur les journalistes détenus de droit commun au Maroc. C'est toujours comme cela avec lui ; même s'il devait parler, un jour d'inspiration, de l'empire romain par exemple ou de la révolution industrielle, il trouverait le moyen de placer le Maroc et les condamnations de journalistes violeurs. Mais, voudrait lui dire Dbibina, si la justice marocaine collait des accusations de mœurs à ses ''opposants'', pourquoi est-il, lui, poursuivi pour malversations financières ? Soit que finalement il n'est même pas ''opposant'', soit qu'il est vraiment coupable (et il l'est), soit, plus simplement, il est impuissant !
Puis Dbibina constate avec effarement que pour la politique, c'est comme pour la justice aux yeux de Moul-Jib. Si son champion perd ou ne peut se présenter, alors le pouvoir est coupable et, précise-t-il, ce pouvoir proche du pouvoir marocain. Oui, se dit Dbibina, cela s'appelle les relations diplomatiques fondées sur la profondeur historique entre le Maroc et le Sénégal, mais Moul-Jib est tout à sa guerre maladive contre les institutions marocaines. Alors, il va quasiment se féliciter que les Sénégalais se soient soulevés contre leur président et qu'il y ait eu des morts par dizaines et des blessés par centaines ; il en a les yeux qui rougissent de sang, du sang des autres bien sûr.
Dbibina reste pensif devant les argumentaires de cet homme qui se dit historien. N'a-t-il donc pas compris qu'il y a une différence entre régime présidentiel et système monarchique ? A-t-il oublié qu'un président est élu et qu'un roi, non ? Voudrait-il voir des émeutes, une instabilité, des violences au Maroc ? Dbibina est sûr que c'est le but et le vœu de Moul-Jib. Quand on rate sa vocation, on veut voir tout détruit.
Il est vrai que notre homme est un peu désœuvré aujourd'hui, désœuvré parce que désargenté. Alors que quelqu'un lui donne de l'argent, enfin, pour qu'il se taise... il aime tellement compter les billets !


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