Le ministre de la santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé lundi 26 mai à Rabat, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, l'ouverture d'un processus de révision approfondie du système de tarification des médicaments au Maroc. Répondant à une question orale du groupe Haraki relative à la politique nationale des médicaments, il a déclaré que «cette réforme entend conjuguer la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, l'accès élargi aux médicaments innovants et la garantie de la pérennité de la couverture sanitaire.» Un nouveau modèle de tarification est en cours d'élaboration, dans un cadre consultatif associant l'ensemble des acteurs concernés, «afin d'instaurer un tarif équitable, transparent et fondé sur des référentiels internationaux, tout en prenant en considération les particularités propres du pays», a-t-il expliqué. Le ministre a rappelé que la politique médicamenteuse constitue un des piliers essentiels de la réforme du système de santé national. Il a souligné que cette politique repose notamment sur la création de l'agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS), opérationnelle depuis la nomination de son directeur général le 18 octobre 2024, suivie de la tenue de son premier conseil d'administration. M. Tahraoui a insisté sur le rôle central de cette agence dans l'organisation et le développement du secteur pharmaceutique, «à travers la simplification des procédures d'autorisation de mise sur le marché, le contrôle rigoureux, l'implication concertée des acteurs publics et privés ainsi que la promotion de la souveraineté pharmaceutique et de l'innovation industrielle nationale.»