Une publication promotionnelle relayée sur les réseaux sociaux par les frères Azaitar, figures déchues des arts martiaux avec un lourd passif dans le banditisme, a engendré de vives réactions, notamment sur Facebook, en raison de son contenu jugé incitatif à la consommation de narguilé parmi les jeunes femmes. La publicité, diffusée par Ottman Azaitar sur son compte Instagram, propose explicitement : «Offre spéciale pour les filles uniquement : à partir de demain, les dix premières clientes recevront dix chichas gratuites.» L'établissement concerné, nommé Cherie Cherie, semble orienter sa stratégie commerciale vers une clientèle féminine, dans une tonalité jugée aguicheuse par de nombreux internautes. Une dénonciation de la banalisation du narguilé Sur Facebook, des internautes se sont vivement insurgés contre l'offre des frères Azaitar, accusés de promouvoir une habitude nocive en toute connaissance de cause : «Les frères Azaitar encouragent les filles à consommer la chicha alors qu'ils savent pertinemment les ravages qu'elle provoque dans l'organisme.» Les publications s'accompagnent de commentaires alarmés rappelant que la chicha, contenant souvent du tabac imprégné de substances sucrées et addictives, expose ses usagers – hommes comme femmes – à des risques accrus de maladies cardiovasculaires, pulmonaires et cancéreuses. Les messages sont unanimes : «La chicha est toxique pour tous, mais elle l'est d'autant plus pour les femmes, notamment en raison des substances chimiques qu'elle contient. Encourager les jeunes filles à s'y adonner, malgré la notoriété des méfaits, révèle un cruel déficit de conscience sanitaire, sans doute dicté par des considérations commerciales.» Les frères Azaitar coutumiers des frasques publiques, n'ont formulé aucun commentaire. Leur silence n'a pas empêché les critiques de s'accumuler sur les plates-formes sociales, plusieurs observateurs dénonçant une «instrumentalisation toxique de la féminité à des fins publicitaires.»