Omar Radi, ancien journaliste condamné pour viol et espionnage, a provoqué une vive controverse après avoir annulé, à la dernière minute, sa participation à un débat organisé sur la plate-forme Discord par le collectif #GENZ212. L'événement, présenté comme un échange sur le militantisme citoyen, s'est mué en déferlement de réactions moqueuses et courroucées sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, Omar Radi exhibait sans vergogne les fastes d'une soirée noyée d'alcool et de complaisance tandis que, dans le même temps, les administrateurs de GenZ25 s'excusaient publiquement d'une rencontre annulée «pour des raisons indépendantes de leur volonté». La scène, d'une ironie presque tragique, dévoile le vrai visage d'un homme qui se drape dans les oripeaux du militantisme pour mieux dissimuler la vacuité de ses actes. @OmarRADI a préféré posé un lapin aux adminis de genz25 qui avaient programmé un débat, ce soir avec lui sur discord, pour soi-disant leurs apprendre les abc du militantisme… il a annulé non pas parce qu'il a été retenu par une conférence ou l'écriture d'une enquête... pic.twitter.com/qD6SGIODRy — abdou idrissi (@abdouid96946334) October 26, 2025 Une absence vivement commentée Dès l'annonce de son désistement, les commentaires se sont multipliés. Un internaute a ironisé : «@OmarRADI a préféré poser un lapin aux administrateurs de #GENZ212, qui avaient programmé un débat ce soir avec lui sur Discord, pour soi-disant leur apprendre les ABC du militantisme.» Un autre message, largement relayé, ajoutait : «Il n'a pas été retenu par une conférence ni par la rédaction d'une enquête, mais simplement par des festivités qu'il juge plus attrayantes.» Le ton de nombreux messages a rapidement viré à la dérision : «Encore une belle leçon de militantisme : promettre, annuler et célébrer ailleurs.» D'autres internautes ont estimé que «ce genre d'attitude discrédite toute parole engagée», quand certains se sont interrogés sur «la légitimité du collectif à choisir des invités plus soucieux de leur image que de leur parole». Le collectif sous le feu des critiques Le collectif #GENZ212, connu pour son ton critique et sa volonté de dialogue intergénérationnel, s'est contenté d'annoncer «un report à une date ultérieure de l'entretien prévu». Des membres de la communauté en ligne ont simplement évoqué «une défection de dernière minute». Cette absence d'explication a amplifié le tumulte. Sur X, le mot-clic #GENZ212 est resté en tête des tendances marocaines durant la soirée, porté par des publications oscillant entre humour et indignation. Un utilisateur a résumé l'épisode par cette formule : «Le militantisme de façade finit toujours par se dissoudre dans le vacarme des verres levés.» Pour d'autres internautes, cette affaire illustre «la lassitude d'une jeunesse qui se méfie désormais des figures autoproclamées du discours critique». Plusieurs observateurs y voient également «le signe d'un épuisement moral d'un certain courant contestataire, plus enclin au geste symbolique qu'à l'action concrète».