La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a décidé d'octroyer une promotion exceptionnelle à l'un de ses inspecteurs, victime d'une attaque violente alors qu'il accomplissait ses fonctions au sein de la sûreté scolaire de la ville de Safi. Selon l'institution policière, cette distinction intervient en raison de la gravité des lésions subies et de la valeur professionnelle reconnue à l'agent. La DGSN précise que «la promotion a été attribuée par le directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, le 14 novembre, en reconnaissance du sens aigu du devoir, de l'intégrité morale et des qualités physiques de l'officier, autant d'éléments attestant de son engagement et de son abnégation lors de son intervention au service de l'ordre public». Le texte officiel souligne que «l'officier blessé avait été victime de jets de pierres par des élèves appartenant à des ultras lors d'un rassemblement dans l'enceinte d'un établissement scolaire, en marge d'une rencontre sportive accueillie par la ville de Safi». L'aassaut lui aurait occasionné «des fractures au niveau des os du visage et nécessité une intervention chirurgicale». Fondement juridique et portée institutionnelle La DGSN rappelle que cette distinction exceptionnelle repose sur «l'application de l'article 29 du statut fondamental des fonctionnaires de la sûreté nationale», lequel permet à l'Etat d'assurer «une protection particulière aux agents exposés aux dangers ou aux préjudices corporels lors de l'accomplissement de leurs missions». La même source indique que «cette décision reflète l'attention constante portée par la DGSN à ses effectifs, notamment à ceux soumis à des risques élevés, et œuvre à reconnaître le dévouement et la loyauté des agents œuvrant à la sécurité de la nation et des citoyens». La DGSN précise encore que «la promotion s'accompagne d'un soutien médical et social en faveur de l'officier blessé, en conformité avec les dispositions encadrant la prise en charge des victimes d'attaques physiques dans l'exercice de leurs fonctions». Elle affirme que «le geste traduit la volonté de l'institution de valoriser les sacrifices consentis par ses personnels et de garantir leur sécurité ainsi que celle des citoyens».