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INDH : 12.133 projets et près de 7 milliards de DH en trois ans
Publié dans Challenge le 24 - 05 - 2008

L'INDH est sur la bonne voie. A une étape importante de son existence, le bilan des trois premières années est positif. Nonobstant quelques défaillances mineures de démarrage qui ont justifié un réajustement de la vision. Quant à l'impact, il est plus perceptible dans la formation et la création de sources de revenus.
18 mai 2005. Il y a trois ans, le Roi Mohammed VI lançait l'Initiative Nationale de Développement Humain. Ce 18 mai 2008, l'initiative royale fête son troisième anniversaire. L'heure est au bilan d'étape. Toute l'équipe de la cellule INDH au ministère de l'Intérieur travaille d'arrache-pied pour communiquer sur les réalisations et les perspectives. A la tête de cette cellule, le gouverneur chargé de l'INDH, Aziz Dadès, est du genre réaliste. Il préfère communiquer sur des choses réalisées ou réalisables. Auparavant, on a refusé des propositions de spots de ceux qui n'étaient pas les véritables bénéficiaires. Les experts en communication au niveau central ont la prétention de présenter des choses vraies, en programmant une émission télévisée avec témoignage des porteurs de projets et des bénéficiaires, et des rencontres mensuelles avec la presse nationale et internationale à Casablanca. Tous les projets INDH sont donc des projets de développement humain qui visent l'appui aux infrastructures de base, le renforcement de la gouvernance et des capacités, l'appui aux activités génératrices de revenus ainsi que l'animation socioculturelle, cultuelle et sportive. Concernant le bilan,
«il est très positif ». «Depuis le lancement de l'INDH, des 12.133 projets programmés, plus de 60% sont réalisés, les 40% qui restent sont des projets structurants dont la réalisation est étalée sur plusieurs années. Sans compter les 5121 projets programmés dans le cadre de la mise en convergence des politiques publiques sectorielles pour un montant de 3,3 milliards de DH», annonce l'un des piliers de la communication de la cellule INDH. Aujourd'hui, le montant global d'investissement s'élève à 6,6 milliards de DH depuis le lancement et 10 milliards de DH pour toute la période 2006-2010. Sur les 10 milliards, 6 sont couverts par le budget général de l'Etat, 2 proviennent du budget des collectivités locales et 2 d'un appel à contribution des partenaires financiers internationaux. C'est dans ce sens que les pays et les institutions comme le MCC, la Banque mondiale, l'Union européenne, la France, l'Allemagne (KFW), l'Espagne, l'Arabie saoudite, le Japon, la Chine, et le FADES ont participé à ce financement et d'autres partenaires s'apprêtent à le faire. Ces 10 milliards sont répartis comme suit. Pour les programmes concernant l'ensemble des préfectures et provinces, le programme transversal, celui de lutte contre la précarité, absorbe 2,5 milliards de DH.
En ce qui concerne les programmes territorialement ciblés, le même montant a été mobilisé respectivement pour le programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain ciblant 264 quartiers urbains, et celui de lutte contre la pauvreté en milieu rural ciblant 403 communes rurales. Après l'opération de ciblage de ces 403 communes rurales et 264 quartiers urbains, il y a eu mise en place de tous les organes de gouvernance de l'INDH. Il s'agit des Comités régionaux, provinciaux et locaux de développement humain composés au tiers d'élus, du tissu associatif et des représentants de l'Etat.
La part
des infrastructures
Le nombre total des membres s'élève à 11.000 personnes. De tous les projets réalisés ou en cours, le taux d'échec est insignifiant. La cause des projets qui boitent est imputée aux partenaires qui soit font volte-face par rapport à leur don de terrain, soit rechignent à collaborer avec une des parties qui font le tour de la table. «Il n'y a pas d'échec. Il faudrait plutôt parler d'incompréhensions des nouvelles procédures très simplifiées qui entravent certains projets et non pas d'échec. Parmi ces difficultés figurent le problème de non engagement des partenaires, le problème de non disponibilité du foncier pour réaliser les projets, le retard enregistré dans la cotisation de la quote-part des partenaires. Ce sont là des difficultés qui peuvent avoir lieu dans tout projet de développement. Et un grand effort est fourni de la part de tous les acteurs afin de surmonter ces obstacles à travers les actions de formation et de renforcement de capacités. En contre partie, il faudra souligner la forte adhésion et l'implication de la population, le gain de confiance et l'estime de soi qui se sont instaurés dans la population ainsi que l'émergence d'une nouvelle élite oeuvrant dans le développement humain». La part des infrastructures de base est d'environ 50% de la totalité des projets. Ce sont des projets diversifiés de soutien à l'accès à la santé, à l'environnement, des projets de lutte contre l'analphabétisme, la formation professionnelle, le désenclavement, l'eau, l'électricité et l'environnement. La mission du Comite de pilotage de l'INDH est transversale, des notes circulaires comportant des orientations méthodologiques pour la mise en œuvre de l'INDH sont élaborées à chaque début d'exercice et sont adressées aux présidents des comités de développement humain sur des questions diverses, dont notamment l'approche genre, l'engagement des partenaires, le fonctionnement et la pérennité des projets… L'Initiative adopte une démarche ascendante, une démarche décentralisée basée sur la proximité, la participation et l'inclusion. Ce sont les comités de développement humain qui identifient les projets à réaliser selon leurs priorités et leurs besoins. La validation de ce choix de projet se fait au niveau du comité provincial ou local de développement humain. Au niveau central, on s'attelle à tracer la stratégie, à donner les grandes orientations et à débloquer les fonds. Plusieurs mécanismes sont mis en place pour assurer la transparence et la traçabilité des investissements afin de répondre aux hautes instructions royales. Pour cela, il faut noter qu'il y a cinq niveaux de contrôle des projets INDH. Il y a l'approche participative des bénéficiaires de projets, les contrôles réguliers a priori (CED, CPED et Trésoriers), l'audit systématique des projets INDH par l'IGAT et l'IGF et les Cours régionales de comptes, sans oublier les audits à l'initiative des acteurs et partenaires de l'INDH. Tout cela ne peut supplanter les notes d'information adressées par le gouverneur chargé de l'Initiative. En trois ans, Aziz Dadès a adressé trois notes aux walis et gouverneurs dans lesquelles il les exhortent à faire attention au choix de partenaires fiables et souligne l'importance d'une représentativité importante des jeunes et des femmes dans l'élaboration des projets, mais aussi des acteurs régionaux et provinciaux, en l'occurrence les représentants du tissu associatif. Le gouverneur a comme perspective de renforcer la stratégie de communication de proximité et de poursuivre la mise en œuvre des projets programmés en accélérant la cadence d'exécution.


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