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[Entretien] Les relations Maroc-France loin d'être taciturnes, selon Khalid Cherkaoui Semmouni
Publié dans EcoActu le 04 - 05 - 2022


Interviewée par Imane Bouhrara |
Les relations entre le Maroc et la France ne sont pas taciturnes selon Khalid Cherkaoui Semmouni, Professeur de droit constitutionnel et sciences politiques. D'abord parce qu'historiques et inscrites dans le marbre et parce que durant le 1e mandat d'Emmanuel Macron, la France avait entretenu de bonnes relations avec le Maroc basées sur la confiance, la concertation et l'adhésion partagée à une certaine vision du monde et des questions d'intérêt commun.
EcoActu.ma : Quelle appréciation faites-vous de la réélection de Macron pour un deuxième mandat et de l'avenir des relations entre le Maroc et la France ?
Khalid Cherkaoui Semmouni : Il faut d'abord rappeler que le Maroc est un pays ami pour la France. Les relations entre les deux pays sont anciennes, privilégiées se basant sur une concertation régulière entre les deux pays sur les questions d'intérêt commun et celles concernant la communauté internationale, sous l'impulsion de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le Président de la France, Emmanuel Macron.
Sur le plan africain, le Maroc revêt une grande importance pour la France qui considère le Royaume comme un partenaire stratégique. Sans oublier que la France est d'un appui précieux du Maroc dans le dossier du Sahara au niveau de l'Union Européenne.
Elle a été parmi les premiers soutiens de l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara à l'ONU. D'autant plus, que l'élite politique française, en général, soutient les relations Maroco-françaises.
En dépit de tous les soucis qui puissent subsister ou les tensions politiques qui surviennent de temps à autres, les relations entre les deux pays sont très solides et enracinées dans l'histoire.
La qualité de ces relations, aussi bien sur le plan politique qu'économique s'est-elle manifestée lors du 1e mandat d'Emmanuel Macron depuis 2017?
Le président Macron porte un grand intérêt au Maroc, vu sa position géographique et géopolitique, et aussi les réformes entreprises sous l'ère de Sa majesté le Roi Mohammed VI : consolidation des droits de l'homme, l'importante révision constitutionnelle en 2011, le nouveau modèle de développement, l'encouragement de l'investissement étranger, etc.
Cet intérêt s'est manifesté par la visite du Président Macron 2017. Six semaines après son élection, il effectue sa première visite dans la région au Maroc. La seconde, elle, a eu lieu le 15 novembre 2018 pour inaugurer la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV).
Aussi, la France est-elle le deuxième partenaire commercial derrière l'Espagne et le premier investisseur étranger au Maroc. Les deux pays sont engagés dans le cadre d'une coopération économique dynamique et prometteuse ainsi qu'une coopération culturelle riche.
Mais est-ce pour autant le même niveau de qualité que lorsque la droite gouvernait la France ?
Il est vrai que le Maroc a eu de bonnes relations avec la droite à l'Elysée, surtout durant les mandants de Giscard d'Estaing (1974-1981), Jacques Chirac (1995 – 2002).
Emmanuel Macron, élu en mai 2017 et réélu aujourd'hui pour second mandat, s'il n'est de droite, il n'est pas de gauche et durant son 1e mandat, la France avait entretenu de bonnes relations avec le Maroc basées sur la confiance, la concertation et l'adhésion partagée à une certaine vision du monde et des questions d'intérêt commun (Afrique, Maghreb, Proche-Orient)
En Afrique, le Maroc privilégie le partenariat Sud-Sud, gagnant-gagnant. Est-ce de nature à jeter de l'ombre sur ses relations avec la France ?
Je pense que la présence économique de plus en plus importante du Maroc en Afrique, surtout l'Afrique de l'Ouest, ne peut être vue avec méfiance par la France. Actuellement, on compte un nombre important de pays qui investissent dans le continent, comme l'Espagne, l'Allemagne, la Chine, la Russie, la Turquie etc.
Et même, s'il existe une concurrence entre les deux pays sur le marché africain, ce genre de situation n'affectera pas négativement les relations politiques consolidées entre les deux pays.
D'ailleurs, les deux pays peuvent procéder à des investissements communs au service de leurs intérêts et bâtir un partenariat économique stratégique, fondé sur la confiance et le respect mutuel.


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