La lettre de la recherche N° 4/2020 de Bank Al-Maghrib vient de paraître. « L'année 2019 a été marquée par l'élaboration et la publication, pour les cinq prochaines années, du programme de recherche de la Banque dont les orientations ont été alignées sur celles de son plan stratégique 2019-2023. Cette année a vu la publication de quatre documents de travail portant sur des questions d'un intérêt particulier pour l'économie nationale (salaire minimum au Maroc, processus de libéralisation du compte capital, transmission de la politique monétaire vers l'endettement des entreprises non financières et réserves de change et fonctionnement de l'économie marocaine) », explique Abdessamad Saidi, Directeur du Département Recherche au sein de la Banque centrale. « D'autre part, l'organisation de plusieurs évènements importants ont permis de renforcer l'ouverture de la Banque sur les cercles académiques nationaux et internationaux. Ainsi, Bank Al-Maghrib a eu le privilège d'accueillir, à Rabat, à l'occasion de son 60ème anniversaire, le congrès Africain de la prestigieuse Econometric Society (AFES). Cette rencontre a connu la participation d'éminents conférenciers dont le professeur Christopher SIMS, lauréat du prix Nobel d'économie en 2011, et plus de 350 congressistes venant d'une vingtaine de pays représentant les cinq continents », ajoute-t-il dans l'édito de cette nouvelle édition de la Lettre de recherche de BAM. Covid-19 oblige, les chercheurs de la Banque ont mené plusieurs travaux pour appréhender les impacts de cette crise sur l'économie nationale et examiner les mesures de soutien aux entreprises et de protection des emplois dans un contexte à la fois difficile et incertain. « Pour les mois à venir, ces réflexions seront approfondies en lien avec les travaux de recherche déjà inscrits au titre de l'année 2020 et qui se sont révélés pertinents dans le contexte de la crise actuelle. Il s'agit notamment des thématiques portant sur l'informel, la thésaurisation, l'inclusion financière, la vulnérabilité du tissu productif, la capacité fiscale, le risque systémique et la réglementation bancaire », conclut Abdessamad Saidi. La lettre de la recherche N° 4/2020 de Bank Al-Maghrib