Délits d'initiés. Conflit d'intérêt. C'est ce lourd lot d'accusations que brandirent des élus la semaine dernière pour interpeller, lors de la deuxième séance de la session du mois d'avril de cette instance élue, à propos des scandales ayant défrayé la chronique de la présidence. Ces scandales s'articulent notamment autour des questions sportives. Le cas d'échange du nouveau représentant entre le conseil urbain et l'agence urbaine de la province de Sidi Bennour, ce poste a été confié a été confié à Hamid Yafid du PJD interpelle à plus d'un titre. Du jamais vu, sachant que l'Etat dispose du droit d'expropriation sur tout terrain acquis par la commune urbaine dont utilité publique est avérée. D'autres ordres du jour parvenus au journal Le Matin montrent aussi qu'un élu, qui a brandi, dernièrement dans une sortie médiatique, l'argument de «contraintes sportives» pour justifier les conséquences accusés dans la désignation du nouveau comité du club El Fath! Des élus, joints au téléphone par notre journal Le Matin, crient au scandale et soulignent qu'ils soulèvent ces cas de non respect d'influence et de délits d'initiés, entre autres, devant le pacha de la ville dans le cadre de leurs interventions le jour de la session. Les cas de la révision des budgets de la commune urbaine ayant des connexions avec des membres de bureau sont également évoqués, précisent les mêmes sources. «En raison de cette pression de spoliation des terres à la périphérie et les scandales ayant trait aux subventions du club du football Amal Sidi Bennour.. Ce son de cloche est le même du côté du tissu associatif qui manifeste la colère chaque fois que les conseils élus de Sidi Bennour sont réunis. Aujourd'hui, ces scandales meublent les discussions dans les salons comme dans les cafés et dans les rues, ces scandales et leurs auteurs sont à sa taille