Les routiers professionnels, tous segments confondus, viennent de monter au créneau en annonçant un débrayage de 72 heures, à compter de ce lundi 23 septembre. Ils protestent contre la hausse du prix du gasoil et pour une activation des mesures alternatives promises au secteur, suite déjà aux augmentations des prix de carburant de juin 202. Mais pourquoi maintenant ? Est-ce parce qu'ils ne veulent pas attendre de voir à quelle sauce ils seront mangés en 2014, que les onze associations viennent de monter au créneau pour annocer leur débrayage ? Un débrayage qui intervient à un moment crucial de la vie des marocains. On imagine mal nos routes à une vingtaine de jours de l'Aid Lakbir, sans le va et vient des camions transportant les moutons On imagine mal ces veilles de fêtes sans les assauts sur les autocars et autres taxis interurbains. Peut être est-ce une tentative d'escalade pour assigner les tentatives à régler la crise au plus vite, mais on ne peut que comprendre leur impatience. Du moins elle se justifie par le fait qu'ils (les signataires) ont attendu près de 15 mois pour qu'on respecte la promesse de la mise en application de mesures alternatives, promises au secteur par le chef du gouvernement suite, déjà aux augmentations des prix de carburant de juin 2012. Et n'ont eu droit qu'à une autre augmentation des prix de carburant…Et chat échaudé craint L'eau froide. Mais rien de tout cela, ne justifie un trajet El Jadida- Casablanca à 70 DH, et 5 DH en plus, si le trajet est effectué via l'autoroute. Exiger ses droits, est le droit légitime de chaque citoyen. Mais en profiter pour déplumer les pauvres citoyens….c'est ouvrir la porte à l'anarchie et au désordre social.