Un climat de malaise et de frustration prédominent ces derniers temps le personnel de la banque populaire d'El Jadida qui fait partie de la région Casablanca-Settat. C'est ce qui ressort d'un communiqué syndical rendu publique mercredi 8 novembre en cours et dont une copie nous est parvenue. Vivant sous le syndrome de l'instabilité et de la menace de perte de ses acquis, précise ledit communiqué, le personnel cautionne mal les répercussions négatives génerées depuis le processus d'intégration de la Banque Populaire El Jadida à la Banque Centrale de Casablanca. Affectés dans leurs fonctions et prérogatives, poursuit le communiqué, les cadres et agents de la Banque Populaires d'El Jadida, appellent les responsables à reconsidérer l'impact négatif de cette intégration sur leurs intérêts. Entre autres, la re-délégation aux responsables locaux du pouvoir de signature des demandes de crédits afférant aux personnel du réseau d'El Jadida-Settat, afin d'éviter le retard préjudiciable relevé dans le traitement des dossiers depuis la mise en oeuvre du processus de l'intégration. Les forces travailleuses de la Banque Populaire d'El Jadida, enchaîne le communiqué de la Centrale Syndicale, réitèrent par la même occasion, leur appel pour une « augmentation générale des salaires, la nécessité de revoir la valeur monétaire des subventions, afin de se conformer aux résultats positifs obtenus par l'institution et la valeur du coût des exigences de la vie », ainsi que « l'augmentation des points déductive restés gélés à 4,10 dirhams depuis plus d'un quart de siècle, sans parler des conditions contraignantes et non motivantes pour tout avancement ou promotion administrative... ». Ledit communiqué n'a pas manqué d'attirer l'attention des responsables sur la nécessité de « définir des critères clairs et transparents quant à l'attribution des tâches et des responsabilités, afin de conjurer toute sorte de népotisme ». Le bureau Syndical en question a également insisté dans son communiqué sur le principe de lier la responsabilité au contrôle, la supression de la politique de deux poids deux mesures quant au traitement des dossiers (...), ainsi que « la nécessité de soumettre les mutations à des critères plus objectifs, fondés sur le dossier social, livret sanitaire et l'ancienneté... ». Le Communiqué en question n'a pas omis d'inviter les responsables de la banque populaire centrale au dialogue pour applanir tous les problèmes, tout en signalant que le bureau bureau syndical restera mobilisé, afin de recourir à tout autre moyen de lutte légitime, pour faire prévaloir les droits de ses militants... Jadida Mohamed LOKHNATI