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Nouveau gouvernement : La TPE abandonnée
Publié dans Finances news le 17 - 04 - 2017

Avec l'avènement du nouveau gouvernement, la cause des petites entreprises ne sera pas défendue au sein d'un ministère dédié. Ce qui est pour le moins curieux au regard des ambitions économiques du pays.

Avec la désignation des membres du nouveau gouvernement, qui est tout sauf paritaire (une ministre et 8 secrétaires d'Etat issues de la gente féminine), le ministère des Petites entreprises et de l'Intégration du secteur informel a littéralement disparu des radars.
Comment interpréter cette mise à l'écart subite qui a suscité la stupéfaction voire l'ire de certains promoteurs des TPE et à quoi faudrait-il relier cet acte? Les questions sont certes nombreuses mais la réponse est une. En politique, les actes posés et les symboles comptent davantage au risque de s'y méprendre.
Ainsi, en supprimant le portefeuille des TPE, qui avec les PME représente près de 98% du tissu économique, il est pour le moins difficile de prendre pour argent comptant les bonnes intentions du nouveau Chef de gouvernement envers les TPME.
Après sa nomination et avant la constitution des membres du gouvernement, celui-ci s'était empressé de déclarer à la presse son engagement et sa volonté de soulager les multiples difficultés des TPME.
A l'évidence, la relégation aux oubliettes du département des TPE et de l'Intégration de l'informel constitue indéniablement un retour en arrière, d'autant plus que les multiples plans sectoriels font de la lutte contre l'informel un axe prioritaire.
A cela, s'ajoutent que le suivi et l'amélioration du nouveau statut de l'autoentrepreneur qui en est à ses balbutiements, nécessitent la reconduction du portefeuille susmentionné.
Interrogé par nos soins, Abdellah El Fergui, président de la Confédération des TPE-PME, a exprimé son regret de voir disparaître le ministère en charge des TPE, et ce dans un contexte particulièrement âpre, en proie aux délais de paiement toujours longs et aux conditions d'accès au crédit difficiles. Au regard de ce qui précède, il est clair que les TPE et l'informel sont les principaux parents pauvres du nouveau gouvernement. ■

Verbatim : Abdellah El Fergui, président de la Confédération des TPE-PME
«A l'évidence, nous ne pouvons pas nous réjouir de la disparition du ministère délégué en charge de la Petite entreprise et l'Intégration du secteur informel. Bien au contraire, sa suppression est regrettable.
Cela dit, en faisant le bilan du ministère précité au cours de l'ancienne législature, on constate que les résultats n'ont pas été à la hauteur des multiples attentes, puisque les petites entreprises continuent d'afficher un taux de mortalité inquiétant.
A cela s'ajoute que le statut de l'autoentrepreneur cherche encore ses marques, notamment en ce qui concerne la couverture sociale. Au niveau fiscal, faute de circulaires d'application, son fonctionnement pose problème car les autoentrepreneurs trouvent encore des difficultés pour faire leurs déclarations fiscales.
D'ailleurs, beaucoup d'entre eux qui exercent aujourd'hui, notamment dans les régions, ont la hantise de recevoir un avis de recouvrement avec des pénalités de retard. En définitive, je tiens aussi à dire qu'il y ait un ministère dédié à la petite entreprise ou pas c'est le résultat qui compte. Donc, nous attendons de voir». ■


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