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Marché actions : Les succès et les échecs de 2017
Publié dans Finances news le 21 - 12 - 2017

Qui sont les «grands gagnants» et les «grands perdants» des 12 derniers mois écoulés ? Au sein du Masi, l'évolution est plutôt contrastée cette année, avec des performances annuelles allant de -30% (Timar) à +260% (SNEP). Tour d'horizon.


Pour cette année, la majorité des titres cotés s'inscrit à la hausse. Parmi ces valeurs, quatre affichent des performances à trois chiffres. Il s'agit de SNEP, Alliances, Jet Contractors et HPS.
Fin 2016, le titre SNEP ne dépassait pas les 100 DH. Quelques mois plus tard, c'est l'emballement ! La valeur se traitait sur des sommets de 700 DH, dernière fois visités en 2009. À la date du 18 décembre, SNEP enregistre une progression fulgurante de 260%.
Coup de pouce de l'Etat, recommandations positives des sociétés de Bourse et réalisations financières plus que satisfaisantes : tels sont les ingrédients qui ont permis à la filiale pétrochimie du groupe Chaabi de tripler sa capitalisation en l'espace de quelques mois. À cela, s'ajoutent d'autres signaux rassurants, dont notamment la distribution de dividendes pour la première fois depuis cinq ans.

Alliances : le recovery porte ses fruits

Seule immobilière de la place à afficher une variation positive, Alliances a profité de sa période de recovery pour regagner les faveurs des investisseurs, et cela malgré le climat de défiance qui touche le secteur immobilier depuis 3 ans.
Réduction du besoin en fonds de roulement, amélioration des ratios de dette en passant par la cession d'actifs non stratégiques, le management d'Alliances n'a pas baissé les bras pour restructurer cette boîte, après une descente aux enfers en 2015 et 2016.
En Bourse, la valeur affiche une surcote de 163% depuis le 1er janvier. Certains gérants de la place expliquent cette extrême volatilité par le fait que la société génère un petit bénéfice de quelques dizaines de millions de dirhams pour un chiffre d'affaires de plus de 1,5 milliard de dirhams. Ce qui peut être défavorable au cours en cas de baisse.
Derrière ces valeurs, la médaille de bronze du Masi devrait être décernée à HPS. Que ce soit en annuel ou en semestriel, la tech affiche des résultats insolents : 59 MDH de bénéfices à fin décembre 2016, en progression de près de 50%, et un résultat de 30 MDH sur les 6 premiers mois de 2017.
Le Switching a d'ores et déjà porté ses fruits, après une première année de pleine activité. Parallèlement à cela, les perspectives sont encore prometteuses : «Le lancement du paiement mobile au Maroc permettra d'accélérer l'activité Switching», avait indiqué Mohamed Horani, PDG du Groupe, lors de la présentation des résultats du second semestre 2017.
D'autant plus que l'activité monétique a battu tous les records cette année, comme en attestent les derniers chiffres du CMI.
La technologique a également profité d'un effet marché favorable. En avril dernier, c'est la banque américaine, Morgan Stanley, qui s'est renforcée à hauteur de 5,71% dans le capital de HPS. Et ce n'est pas fini, puisque la banque affirme son intention de poursuivre ses achats sur la valeur dans les 12 mois qui suivent ce franchissement.
Résultat : en bourse, l'action HPS est propulsée vers des sommets historiques à plus de 1.600 DH, marquant ainsi une progression YTD de 108%.

Jet Contractors, la bonne surprise de l'été

C'est bel et bien Jet Contractors qui en a surpris plus d'un cette année. La petite capitalisation a dégagé au premier semestre 2017 un résultat net de 67,2 MDH, en hausse de 133% par rapport à la même période un an auparavant.
En parallèle, le spécialiste des métiers du BTP a affiché des prévisions très ambitieuses pour la fin de l'année en cours, notamment un bénéfice à 119 MDH, en hausse de plus de 230% comparativement à 2016.
Au niveau commercial, la société prévoit la réalisation d'un chiffre d'affaires de 1,25 milliard de DH. Pour accompagner ces objectifs, l'entreprise a procédé à une émission de billets de trésorerie d'un montant de 200 MDH.
Sur le marché, l'effet était clair : des séances qui finissaient sur des progressions qui frôlaient les 10%, un fort engouement des investisseurs et une progression YTD de 123%.
Récemment, le directeur de développement de la société, Nicolas Kepel, a déclaré à la presse que sur le plan fondamental, l'évolution du modèle de croissance de Jet Contractors n'est pas encore cristallisée dans le prix de l'action. Le titre apparaît donc décoté pour le management.

Sonasid exulte après une note d'analyste

Le titre du sidérurgiste s'envole de 77% depuis début janvier. À l'origine de cet emballement: une note publiée par les analystes d'Attijari Intermédiation valorisant Sonasid à 995 DH et recommandant l'achat de l'action avec un potentiel de 51%.
Pour la société de Bourse, «ce choix est justifié par le réajustement que connaît le secteur sidérurgique marocain et qui permettrait à Sonasid de s'aligner à terme sur les niveaux de marge observés à l'international».
Les analystes pensent que Sonasid devrait renouer, à compter de cette année, avec une politique de distribution généreuse, soit un payout de 100%. A cet effet, le D/Y moyen du titre sur la période prévisionnelle 2017e-2019e demeure attractif à 8,1%.

Les thématiques qui ont déçu

À contre-courant de ces belles progressions, LafargeHolcim et Addoha n'ont pas fait bonne figure cette année.
Le titre du cimentier affiche une contre-performance de 23% depuis le début de l'année. Derrière cette baisse se cachent plusieurs facteurs : des résultats mitigés, un contexte sectoriel défavorable, couplé à une hausse du coût énergétique (petcoke).
Au terme du premier semestre, le Groupe enregistre des bénéfices en baisse de 22% (966 MDH). Au niveau sectoriel, les ventes ont baissé de 9,2% sur le marché national.
Contre vents et marées, le management reste optimiste. Pour le second semestre, le groupe anticipe une amélioration des conditions de marché, ce qui devrait compenser partiellement la baisse enregistrée sur la première moitié de l'année.

Addoha dans l'attente de l'après PGC

C'est l'une des valeurs suivies de très près par les investisseurs, et tout chiffre communiqué par le management, aussi bon soit-il, est passé au peigne fin par les analystes. Addoha affiche depuis début janvier une décote de 19%.
Le Groupe a récemment publié l'état d'avancement de son PGC, faisant ressortir un désendettement net de 3,4 milliards de DH, fixant sa dette nette à 5,9 milliards de DH, soit un gearing de 31,5% (l'un des plus faibles du secteur).
En termes de cash, Addoha est parvenue à réaliser une collecte de plus de 23,6 Mds de DH sur la période du PGC, dont 15,1 Mds de DH sur le segment économique et moyen standing.
Le Groupe est parvenu à concrétiser en grande partie les objectifs de son Plan et préparer en conséquence l'après-PGC. Il a d'ailleurs promis de communiquer sur sa nouvelle vision stratégique avant la fin d'année.
Le marché n'a pourtant pas était clément. Dès leur publication, ces réalisations ont été sanctionnées. Les cours ont par conséquent fléchi de plus de 6% les séances suivant l'annonce.

Vers une fin d'année dans le vert ?
Correcte, mais très irrégulière : ainsi pourrait-on qualifiée la performance de la Bourse de Casablanca en 2017. Un démarrage en trombe a hissé le Masi jusqu'à 12.950 points. De ce sommet, l'indice affichait une hausse de plus de 10% ! Mais un printemps orageux, un été bien morne, puis un automne hésitant ont entamé cette performance, ramenée autour des 6% mi-décembre.
En cette fin d'année, il n'y a plus vraiment d'initiatives à la Bourse, dans la mesure où les investisseurs ne trouvent pas matière à repartir vivement à l'achat. D'autant plus que l'actualité et les annonces émetteurs demeurent réduites. Il n'y a pas non plus de forts dégagements, puisque les investisseurs restent persuadés que le marché est toujours rémunérateur en cette période de taux bas.
Quoi qu'il en soit, les gérants et les opérateurs se contentent désormais de «gérer» la progression annuelle autour des 6%, pour boucler l'année dans le vert. Et tant qu'il n'y a pas de nouvelles de poids, pouvant faire bouger le marché dans un sens ou dans l'autre, l'on attendra sagement la nouvelle année.


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