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Monde rural
Publié dans Finances news le 19 - 05 - 2005

Les villes, au regard de leur importance, ont toujours été avantagées concernant l’accès à l’eau potable.
Le monde rural a, quant à lui, été au centre des préoccupations étatiques chaque fois qu’il s’agissait de le doter de moyens capables de lui assurer une irrigation optimale des terres agricoles, alors que l’accès à une eau potable saine n’a été que rarement pris en compte.
Jean Baudrillard, sociologue et philosophe français, a dit : «le plaisir de l'eau sur les lèvres est supérieur à celui de boire». Une si belle citation ne saurait être comprise dans toute sa profondeur que par une personne dont l’existence est liée à l’eau au quotidien. En effet, l’importance que revêt l’eau, cet élément incontournable pour toute forme de vie, surtout dans les milieux ruraux, est indéniable.
Question d’équilibre
Depuis l’indépendance du Royaume, les gouvernements qui se sont succédé n’ont cessé d’ériger, en priorité, l’approvisionnement du monde rural en eau. Feu Hassan II, soucieux de l’importance d’une telle denrée, avait dressé toute une vision autour de «la construction des barrages» comme solution pérenne pour anticiper les périodes de sécheresse qui peuvent frapper le Royaume de plein fouet. Toutefois, l’une des critiques que l’on peut avancer à l’égard de toutes les démarches entreprises ultérieurement concernant l’approvisionnement du monde rural en eau tient au fait que la plus importante des priorités relevait de l’irrigation. Autrement dit, l’accès à une eau potable saine passait en second lieu.
Certes, l’accès à l’eau potable est difficile à la campagne, mais force est de constater que le rythme démographique des villes, conjugué au phénomène de la «marchandisation de l’eau» imposent des changements économiques, politiques et sociaux qui risquent d’aggraver la situation de l’accès à l’eau potable essentiellement dans les milieux ruraux.
La seule alternative qui doit être de mise le cas échéant tourne autour d’une bonne gouvernance effective et rationnelle de l’eau et d’une allocation équitable des ressources hydriques. Il est à cet égard incontournable d’établir des équilibres entre les milieux ruraux et ceux citadins. Toute politique, toute action, toute démarche liée à la gestion de l’eau et à son accès et ne prenant pas en compte la sécurité alimentaire, sanitaire, environnementale et économique tout en tenant compte des disponibilités des ressources hydrauliques à longue échéance, est vouée à l’échec.
Retour aux sources
L’enjeu est de taille : une eau disponible, de qualité parce que saine, consommée avec prudence, est collectée et assainie.
Concrètement, partout dans le Royaume, il s’agit de parer aux inégalités d’accès, d’assurer, d’organiser et de pérenniser une répartition entre les différents secteurs, de protéger quantitativement et qualitativement cette ressource devenue plus rare et plus vulnérable.
La gestion et la valeur de l’eau sont indissociables du développement du monde rural dans le Royaume. La dimension culturelle est en quête d’une réhabilitation. Le moment est venu de retourner à cette dimension culturelle que revêtait l’eau dans les douars et autres villages marocains. Point d’assemblée pour la «jmaâ», véritable «parlement» assurant la gestion du quotidien de la communauté, le puits ou la source au Maroc ont toujours été le point central vers lequel convergent toutes les activités sociales, économiques ou politiques de la tribu, du douar ou du village.
L’accès à l’eau potable dans le monde rural n’est plus à discuter. Ce qui doit être présent dans les esprits dorénavant, est que les citoyens des milieux ruraux ont droit à une eau courante et assainie. Il y va de leur santé, de leur bien-être et de leur stabilité. Il y va de l’avenir du Royaume.


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