Renforcer la moralisation des opérations électorales, principal enjeu des législatives de 2026    Révision des listes électorales: Le 31 décembre, dernier délai pour l'inscription    Transparence économique : le Conseil de la concurrence et l'INPPLC unissent leurs efforts    Législatives 2026: Un arsenal juridique renforcé pour moraliser l'opération électorale    Système électoral : la jeunesse invitée aux urnes    Les parquets ont liquidé plus de 497.000 plaintes en 2024 (rapport)    Sahara: l'ONU appelle les parties à un engagement politique constructif    Al Hoceima : Poursuite des opérations de terrain visant à prévenir contre les risques d'inondation    Casablanca-Rabat : Début des travaux de l'autoroute continentale reliant les deux métropoles    Zidane : Le nouveau dispositif d'appui aux TPME promeut l'investissement et l'emploi    Tourisme : Des performances exceptionnelles se profilent en 2026    Zone industrielle Logintek : L'usine Seoul illustre la confiance internationale dans la compétence marocaine    Maroc : 92.232 entreprises créées à fin octobre    Kamal Aberkani : "L'eau ne doit plus être une ressource naturelle, mais un investissement stratégique"    2025: Une dynamique de percées inédites du Maroc dans les responsabilités de gouvernance des Organisations Internationales    La diplomatie nigériane confirme des frappes américaines "contre des cibles terroristes"    Messe de Noël : le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres    L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois    Caraïbes : les récifs coralliens réduits de moitié depuis 1980    Le Mali muscle son dispositif antiterroriste    CAN-2025: Le Maroc fait match nul face au Mali (1-1), conserve la tête du classement    Un nul sans âme met à nu les failles des Lions de l'Atlas et les limites de Regragui face au Mali    (CAN 2025) Walid Regragui : « Le nul face au Mali est frustrant, mais va nous servir pour la suite de la compétition »    CAN 2025 / J2 : Nigeria vs Tunisie et Sénégal vs RDC, deux chocs décisifs pour la qualification ce samedi    Coupe d'Afrique des Nations Maroc-2025 : agenda du samedi 27 décembre    CAN 2025 : Egypte - Afrique du Sud et Maroc - Mali, les grandes affiches de ce vendredi    Oussama Targhalline: "Le match contre le Mali sera relevé"    CAN 2025 : Maroc-Mali, un match pour plier le groupe et filer en huitièmes    Vague de froid : Face aux nuits glaciales des « lyalis »... [INTEGRAL]    Prévisions météorologiques pour samedi 27 décembre 2025    Port Tanger Med : mise en échec d'une tentative de trafic de plus de 8 tonnes de chira    Intempéries : la DGM explique les fortes précipitations et appelle à la vigilance    Alerte météo : Fortes averses orageuses et chutes de neige, de vendredi à dimanche    Voici la hauteur des pluies enregistrées ces dernières 24H    Taroudant : Remise de 11 ambulances au profit de plusieurs communes    Le taux de préscolarisation des enfants est passé à plus de 70% en 2025    CAN 2025. Le Kenzi Menara Palace célèbre le Nouvel An 2025, avec une soirée événement : L'Afrique en Fête    Le Tifinagh sur la monnaie marocaine : un acte de souveraineté culturelle et de réconciliation historique    Comediablanca entame sa tournée internationale à Paris    Fela Kuti honoré aux Grammy Awards 2026    « Time for Africa », l'hymne de Saad Lamjarred, Inkonnu et Zinachi qui fait danser les stades    2025: Une dynamique de percées inédites du Maroc dans les responsabilités de gouvernance des Organisations Internationales    Un trillion de yuans... le bilan de l'innovation industrielle en Chine    WeCasablanca Festival : quand Soukaina Fahsi et Duke font vibrer le cœur de Casablanca    Les parquets ont liquidé plus de 497.000 plaintes en 2024 (rapport)    Kabylie indépendante : mise au point d'Aksel Bellabbaci après les déclarations d'Abdelilah Benkirane    "Bollywood roadshow de dancing Dj Naz" signé Tendansia : Un grand spectacle 100% bollywood investit le maroc les 28 et 29 janvier    De Casablanca à l'Olympia: Comediablanca entame la 1ère étape de sa tournée internationale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



El Azami, le bon et fidèle sapeur-pompier
Publié dans Finances news le 25 - 04 - 2013

Driss El Azami est, sans conteste, le plus populaire de tous les ministres du gouvernement Benkirane. Depuis peu. Précisément, depuis que le gouvernement a décidé une coupe dans le budget d'investissement au titre de l'année 2013. Une popularité à la hauteur de cette mesure impopulaire, très critiquée tant par la classe politique que par les économistes. Il faut dire qu'amputer les investissements de 15 Mds de DH est loin d'être anodin : c'est le quart des investissements initialement prévus en 2013 qui passe à la trappe. Et c'est Driss El Azami qui est envoyé au front pour jouer au sapeur-pompier.
Malgré ses multiples séances d'explication au Parlement, devant le Patronat, dans la presse et même devant les ambassadeurs de plusieurs pays accrédités au Maroc, il n'arrive guère à convaincre. Quoi qu'il s'acquitte de cette tâche avec beaucoup de dévouement et d'abnégation, faisant fi des diatribes acerbes.
Cette nouvelle mesure, comme bien d'autres prises sous l'ère Benkirane, est légitimée par la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les finances publiques. De plus en plus, le gouvernement semble incapable de trouver la bonne formule pour stopper le creusement du déficit budgétaire. Pourtant, il a tout essayé... ou presque, mettant à contribution tant les entreprises que les salariés. Le gel des investissements est l'ultime trouvaille de l'équipe gouvernementale. Mais la pilule passe mal.
Et ce sentiment d'impuissance manifeste, face à des finances publiques qui reposent sur un socle bien précaire, fait l'affaire de l'opposition. Elle se gausse de voir que la majorité semble tâtonner pour apporter une réponse à une problématique qui tend à devenir structurelle.
Aujourd'hui, beaucoup d'observateurs appréhendent les impacts négatifs réels de cette mesure sur l'économie nationale. L'avenir nous le dira, quand bien même le gouvernement se veut rassurant à ce sujet. Ce qui est en revanche sûr, c'est qu'on se rend compte, avec le recul, que le fameux discours sur la résilience de l'économie marocaine est définitivement corrompu. Le Royaume subit de plein fouet les dommages collatéraux de la crise économique internationale. Pendant longtemps, les politiques, en premier lieu ceux qui se veulent actuellement très bruyants au sein de l'opposition, ont sciemment minimisé l'impact de cette crise sur l'économie nationale. En dehors des frontières marocaines, c'est ce que les observateurs reprochent en ce moment au président français François Hollande.
En tout cas, Benkirane et son équipe doivent toujours garder à l'esprit que si cette crise qui perdure (dont le remède «magique» et décrié a été l'austérité à tout va) a fait beaucoup de victimes au sein de la population européenne en particulier, elle a tout autant causé la perte de beaucoup de gouvernements. Gare à la sanction des urnes !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.