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Les petits taxis réclament la révision des tarifs
Publié dans Finances news le 08 - 09 - 2005

Les taximen de Casablanca ne supportent plus l’envolée des prix à la pompe. Ils ont déposé une demande, le 20 juin dernier, auprès du wali pour revoir la tarification des courses à la hausse, à l’instar des bus et des grands taxis. Les tarifs n’avaient pas progressé depuis 1986.
Mais, actuellement, aucune réponse ne leur a été communiquée.
Les chauffeurs de taxis de la capitale économique ne rentrent plus dans leur frais. L’envolée des prix à la pompe s’est inévitablement répercutée sur leurs recettes quotidiennes. L’effet se fait plus sentir sur ces véhicules par rapport aux particuliers parce qu’ils parcourent plusieurs centaines de kilomètres par jour. L’addition est par conséquent extrêmement salée. Quelle autre solution durable à cette hausse croissante des prix du carburant que de réévaluer les tarifs des courses de taxis ?
Abdelkarim Cherkaoui, secrétaire général adjoint du syndicat affilié à la Confédération démocratique du travail, explique : « la situation difficile que vivent les chauffeurs de taxis nous a poussés à faire cette demande. Le prix du carburant s’est littéralement envolé; les charges ont augmenté alors que les tarifs demeurent inchangés ». Le syndicat ne cherche aucunement à mettre la pression sur la Wilaya, mais veut ouvrir le dialogue et trouver un compromis à même de préserver les intérêt de toutes les parties, notamment les clients.
Le syndicat a émis des propositions qu’il souhaiterait discuter avec les autorités de la ville. A commencer par le prix du départ fixé à 1,40 DH. Le syndicat espère le fixer à 1,80 DH voire 2 DH. S’ensuit le tarif de la chute qui est de 20 centimes tous les 100 mètres. A ce niveau, le syndicat préconise deux solutions. Soit l’augmenter de 10 centimes, soit 30 centimes chaque 100 mètres, sinon facturer chaque 70 m à 20 centimes. L’autre tarif que le syndicat souhaite voir à la hausse est le prix minimum de la course. « Si c’est un seul client, le prix restera le même, mais au-delà d’un, ce sera 7 DH. «Avec un seul client, le chauffeur peut prendre d’autres passagers et pourra rentabiliser sa course, alors que ce n’est pas le cas avec trois clients», explique Abdelkarim Cherkaoui.
En attendant une réponse du wali
Il rapporte que les chauffeurs de taxis ne peuvent pas supporter davantage cette forte augmentation du prix du carburant. D’après lui, certains chauffeurs reviennent bredouilles de leurs courses puisqu’ils assument toutes les charges (carburant et entretien). De plus, ils doivent remettre une recette quotidienne, 200 DH en général aux propriétaires des agréments. Et la situation risque d’empirer. Cherkaoui a tiré la sonnette d’alarme en indiquant que de plus en plus de chauffeurs vont se retrouver au chômage.
Avec les 7.800 taxis que compte la capitale, cela promet. Si le syndicat n’a pas essayé de trouver un arrangement avec les propriétaires de taxis, c’est qu’eux-mêmes doivent assurer les taxis, 7.000 DH par an, et des fois eux-mêmes louent des agréments de particuliers entre 2.000 et 3.000 DH.
Malgré toutes ces charges, les taximen n’ont jamais émis une demande de ce genre. Cherkaoui rappelle que les petits taxis sont restés inchangés depuis 1986. A l’époque, le litre de carburant ne coûtait que 2 DH. «Nous avons toujours pris sur nous-mêmes pour ménager le pourvoir d’achat des clients, mais aujourd’hui nous sommes dépassés par la flambée des prix du carburant. Mais, à ce jour, le syndicat n’a eu aucun écho de la Wilaya. Ni avis favorable ou défavorable. Nous voulons juste nous asseoir autour d’une même table avec le Wali et les responsables de notre service pour discuter des modalités de cette révision des tarifs. Nous avons formulé des propositions et c’est autour de la Wilaya de nous donner ses impressions pour qu’on trouve ensemble une issue à cette situation très difficile pour nous».
Sinon, «nous enverrons une autre lettre au wali dans l‘espoir qu’il nous accueillera», explique Cherkaoui.
Contacté à la Wilaya, le responsable du service des taxis est resté injoignable pour cause de réunions successives (…).
Le syndicat utilisera son droit de grève comme dernier recours si la Wilaya fait la sourde oreille à ses revendications.


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