Le 30 avril est la journée internationale du Jazz. Celle-ci, mise sur orbite par l'UNESCO en 2011, a pour but de rappeler l'importance artistique de ce genre musical, ses racines et son impact mondial sur le développement culturel. Dans le cadre du programme «La Musique comme moteur du développement durable au Maroc et en Tunisie», le bureau de l'UNESCO pour le Maghreb, Anya et la Fondation Hiba ont organisé, à cette occasion, une résidence d'artistes. Cette rencontre entre le violoniste Zied Zouari, l'aoudiste et musicologue Hamdi Makhlouf de Tunisie, Amine Bliha et Habiba Ryahi, deux artistes marocains largement reconnus pour leur pratique des percussions et du qanun, a permis la production d'une œuvre musicale liée au jazz. De fait, sa représentation aura lieu au terme d'une conférence-débat, où plusieurs artistes et professionnels du jazz et plus largement de la musique improvisée sont invités à décliner «la place du jazz et des musiques improvisées au sein des musiques actuelles au Maghreb». Aussi bien que pour évoquer tour à tour la question de la pratique actuelle du jazz et de la musique improvisée, mais aussi les moyens dont disposent les artistes de jazz aujourd'hui pour se produire, entre festivals et digital. «Le jazz est une réalité multiple, tissée au fil des rencontres entre les cultures, les instruments et les personnes», rappelle Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO. *L'ensemble des activités proposées se fera en ligne, sur les réseaux sociaux d'Anya et de la Fondation Hiba (Facebook et Youtube) et restera par la suite disponible sur ces canaux de communication.
