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Economie mondiale : Quel impact d’une crise sur le marché national ?
Publié dans Finances news le 31 - 01 - 2008

* Il s’agit plutôt d’une récession, mais la possibilité d’une crise n’est pas à écarter.
* Les transferts des MRE et le tourisme peuvent souffrir d’un marasme dans la zone Euro.
«Lorsque l’économie américaine a des problèmes, toute l’économie mondiale est impactée», ont souligné plusieurs économistes lors du dernier Forum de Davos. Les propos rassurants de Condoleeza Rice, Secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères n’ont pas convaincu. «L’économie américaine est résistante», a-t-elle expliqué. «Mais pour combien de temps ?», rétorquent les analystes et autres observateurs qui doutent de la capacité du gouvernement US à redresser la situation dans des conditions nationales et internationales fortement hostiles. Les signes avant-coureurs d’une crise ou du moins d’une récession aux Etats-Unis sont là. Le Dollar est à son plus bas niveau face aux autres devises. L’Euro continue de passer de record en record. Au point que certains pays ou organisations comme l’OPEP envisagent de changer le Dollar comme monnaie de référence. Le déficit budgétaire et commercial américain se situe aussi à des niveaux inquiétants. L’inflation arrive elle aussi à un stade préoccupant avec un taux de 4,1%. La crise immobilière a aggravé la situation et ses effets se sont traduits par une crise financière qui a touché les groupes européens. Le renchérissement record des matières premières, surtout le prix du baril de pétrole qui frôle les 100 dollars est une autre contrainte de taille. Les pertes sont colossales. Les analystes trouvent que la crise actuelle sera la plus dure de toutes depuis l’après-guerre. D’autres estiment qu’elle dépassera celle de 1929. «L’endettement des ménages en 1929 était de 130% du PIB ; actuellement, il dépasse les 220%», a expliqué Youssef Abouali professeur universitaire. L’économie américaine commence à subir de sérieux revers. Elle est fortement concurrencée par l’UE, le Japon et surtout la montée en puissance de certains pays émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil». Mais quel impact pourrait avoir cette crise sur l’économie nationale? Il est clair que le pays a choisi de s’intégrer dans l’économie mondiale avec un niveau d’ouverture très élevé. Toutefois, le pays a montré par le passé qu’il était capable d’absorber les chocs. Comme c’était le cas après les événements du 11 septembre 2001. L’économie marocaine a fait preuve d’une certaine adaptabilité et a pu limiter sensiblement les dégâts collatéraux. «Les Etats-Unis sont la locomotive de l’économie mondiale et quand ce géant est enrhumé c’est le monde entier qui est grippé», a affirmé Driss Benali économiste. Il a refusé de parler de crise. «C’est juste une récession qui peut durer un certain moment. Mais la possibilité d’une crise n’est pas à écarter», a-t-il dit. L’Administration américaine est suffisamment armée et a les outils nécessaires pour faire face à toutes les éventualités. Mais il n’empêche que les événements actuels ont déjà des effets néfastes sur l’économie européenne surtout la zone Euro à laquelle l’économie marocaine est fortement reliée». Le professeur Benali a expliqué que «l’économie marocaine reste fragile à plus d’un titre et tout marasme se répercuterait sur l’économie du pays. Toutes les économies de la zone Euro ont revu à la baisse leur taux de croissance pour l’année 2008. Et qui dit recul dit chômage. Le Maroc se base beaucoup sur les recettes voyages et les transferts des MRE venant de l’Europe. Ces deux paramètres vont être certainement impactés». Dans ces conditions, l’économie du pays serait mise à rude épreuve surtout avec l’envolée des prix du brut. Les 6,2% de croissance annoncés par le gouvernement seront difficilement tenables. Benali a relevé aussi un autre indicateur qui peut être touché et qui concerne les investissement directs étrangers (IDE). «Les IDE vont certainement recevoir des coups. Les multinationales vont revoir à la baisse leur programme d’expansion à l’international faute de débouché à cause de la baisse de la demande mondiale. Par ailleurs, Benali nuance en affirmant que le pays ne subira pas de choc grave car son économie n’est pas fortement industrialisée et n’est pas tournée vers l’export. Sur le plan monétaire, la parité actuelle de l’Euro par rapport au Dollar est en faveur du Maroc. Le Dirham est aligné sur un panier de devises à 70% pour l’Euro et 10% pour le Dollar. Cette situation permet d’amortir le choc au niveau de l’importation du pétrole mais pas au niveau de l’équipement qui provient pour l’essentiel de l’Europe. Cette tendance est aussi pénalisante pour les exportations marocaines qui sont chères par rapports aux produits cotés en Dollar. Concernant la Bourse de Casablanca, Benali a expliqué que la place est très immunisée du fait que le flottant ne dépasse pas les 35% et que les capitaux sont essentiellement marocains. La présence des investisseurs étrangers reste marginale et ne peut en aucun cas provoquer de crises.


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