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Crise financière internationale : Des implications et des enseignements pour l’économie nationale
Publié dans Finances news le 15 - 05 - 2008

* Les mesures prudentielles introduites par les autorités de tutelle ont permis d’épargner le système national. Mais il faut encore plus de transparence et renforcer la bonne gouvernance.
* Bale I et Bale II ne s’occupent pas de la liquidité des banques mais de leur solvabilité. Il faut de nouvelles mesures pour réguler la liquidité.
* La réponse à la crise n’est pas plus de réglementation mais mieux de réglementation, comme l’autorégulation et le code de bonne conduite.
Quand la finance américaine tousse, son économie s’enrhume et la planète panique. Les places boursières ou financières internationales pâtissent toujours des crises américaines. Cela a été révélé dès 1929. La crise des subprimes a confirmé encore une fois cette tendance. Cette crise a eu des conséquences néfastes sur l’économie américaine et l’effet s’est propagé rapidement sur d’autres contrées, surtout les places européennes et asiatiques fortement liées à l’économie américaine. Le Maroc, qui a choisi la voie de la libéralisation avec une ouverture progressive et large de ses échanges, est en droit de se méfier et de prendre des précautions pour éviter les dégâts sur son économie.
Sous le thème «Nouvelle réglementation bancaire et crise financière internationale : quel impact sur l’économie marocaine ?», la Société marocaine d’assurance à l’exportation (SMAEX) a organisé une conférence-débat qui a réuni plusieurs intervenants de haut niveau : marocains et étrangers. Il s’agissait de répondre et de discuter sur plusieurs questions relatives au sujet. «La crise financière internationale est une leçon pour l’économie du monde. Il est question de tirer profit des enseignements requis», a expliqué Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances. Il a souligné par ailleurs que «grâce à un diagnostic établi rapidement et efficacement, le pire a pu être évité». Mezouar a averti que «les erreurs d’appréciation peuvent être fatales même pour les économies les plus développées». Le ministre a souligné que « la transposition de Bâle II au paysage bancaire national permettra au système de s’aligner aux meilleures normes internationales en la matière».
La nouvelle réglementation bancaire, comme il a été expliqué par plusieurs intervenants, concerne la mesure des fonds propres et non le niveau de liquidité . La crise des subprimes est une crise de liquidités qui se traduit par un rationnement des prêts aux entreprises et une contraction des marchés de crédits.
Mais après chaque crise, il y a des changements et de nouvelles mesures sont introduites pour éviter les risques.
Transparence
Pour sa part, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, a affirmé que «les mesures prudentielles introduites par les autorités de tutelle ont permis d’épargner le système national». Mais il a appelé à plus de transparence et à renforcer la bonne gouvernance
«Le problème de la crise financière soulève des défis en terme de gouvernance publique», a indiqué Christian de Boissieu, Président délégué du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre français. L’intervenant a expliqué qu «’il est temps de faire la traçabilité de risques. Mais tracer des risques en finances est plus difficile qu’en matière sanitaire», a-t-il noté. De Boissieu s’est interrogé sur l’existence d’une crise de liquidité dans un monde où il y a beaucoup de liquidité. «C’est une notion très difficile à cerner surtout lorsque les marchés réagissent positivement à de mauvaises nouvelles», a-t-il souligné. Evoquant la crise des subprimes, De Boissieu a affirmé que «l’immobilier devient très dangereux et trop spéculatif». Pour ce qui est de la réglementation, Bale I et Bale II ne s’occupent pas de la liquidité des banques mais de leur solvabilité. Les problèmes de liquidité et de solvabilité sont liés. Un problème de liquidité peut mener à un problème de solvabilité. En effet, le dispositif Bâle II a pour objectif de consolider une stabilité financière à travers des exigences en fonds propres qui prennent en compte la qualité du portefeuille de crédits avec une sensibilité plus grande aux risques ainsi que le risque opérationnel.
«La réponse à la crise n’est pas plus de réglementation mais mieux de réglementation comme l’autorégulation et le code de bonne conduite. Il faut un accord international sur la liquidité, car si on impose à nos banques des contraintes de liquidités, elles seront désavantagées par rapport à d’autre systèmes», a affirmé De Boissieu.
La crise des subprimes a montré une interaction entre la sphère financière et la sphère réelle. Bernard J. Laurens, représentant du FMI, a estimé qu’il faut créer une nouvelle discipline, à savoir la macrofinance pour étudier le lien entre le monde financier et celui de la réalité.
La nouvelle réglementation bancaire concerne tous les intervevants du secteur, car il s'agit d'une crise de liquidités qui se traduit par un rationnement des prêts aux entreprises et une contraction des marchés de crédits.


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