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Dévaluation du Dirham : Le timing n’est pas favorable
Publié dans Finances news le 05 - 06 - 2008

* Le Maroc a perdu en terme de compétitivité à cause de la hausse de l’Euro, monnaie de son principal partenaire. Ce qui explique en partie la nette détérioration du taux de couverture.
* Etant pauvre en ressources énergétiques, le Maroc reste vraisemblablement dépendant à hauteur de 96 % du marché international.
Dans le contexte actuel, le mouvement du marché international est démesuré. Avec la baisse continue du billet vert face à l’Euro associée à la flambée des cours des matières premières de base et des métaux précieux, notamment le pétrole, l’économie mondiale est en train de vivre ses moments les plus difficiles. Le prix du baril a augmenté de 100 dollars en moins de trois ans, s’approchant à toute vitesse d’un niveau élevé de près de 140 dollars. Selon les analystes du marché, cette persistance du renchérissement de l’or noir se poursuivra durant les mois à venir pour atteindre les 150 dollars. Et pour cause : les pays émergents continueront de faire pression sur la demande parce qu’ils ont besoin d’énergie. Et du côté de l’offre, les pays du Moyen-Orient disposent certes de réserves, mais à défaut d’une transformation de la capacité de production, les prix poursuivront leur ascension.
Etant pauvre en ressources énergétiques, le Maroc reste vraisemblablement dépendant à hauteur de 96 % du marché international. En effet, bien que l’appréciation du Dirham par rapport au Dollar (1 DH = 0,135 Dollar) ait favorisé les échanges commerciaux avec les pays dont la monnaie est indexée sur le Dollar, le Maroc a perdu en terme de compétitivité à cause de la hausse de l’Euro, monnaie de son principal partenaire. Ce qui explique la nette détérioration du taux de couverture. La balance commerciale marocaine a été ainsi nettement affectée, et ce malgré l’augmentation enregistrée au niveau de certains produits à l’exportation, en particulier : les phosphates, l’acide phosphorique et les engrais naturels et chimiques, qui ont atténué en partie les effets néfastes de cette flambée des cours.
Pour une meilleure
circulation des capitaux
En matière de change, le Maroc devrait avoir un régime de change fixe compatible avec le modèle économique qu’il a choisi. «A travers un régime de change favorable, le Maroc deviendra ainsi plus intégré sur le plan commercial et financier, ce qui lui permettrait une libre circulation des capitaux», souligne Koceila Maames, responsable des marchés de capitaux dans la zone MENA. Face à une perte en vitesse de la compétitivité des produits marocains, K. Maames s’interroge sur l’opportunité d’une dévaluation du Dirham pour rattraper le gap en compétitivité. D’après lui, le timing n’est guère favorable à cause de la hausse du prix du pétrole et des cours des matières premières. «Avec une facture pétrolière représentant 15% des importations, un Dirham dévalué creusant davantage le déficit commercial et budgétaire, le Maroc n’a pas intérêt à dévaluer sa monnaie», souligne-t-il avec force. Le contexte d’aujourd’hui est radicalement différent de celui d’avril 2001, mais le Maroc a les moyens d’attendre un timing plus favorable. Il cite à cet égard la progression régulière des revenus en devises ayant favorisé une hausse des réserves de change à un niveau confortable.
Le triangle de Mundell
Et pour clôturer le débat, K. Maames a fait allusion au triangle de Mundell. C’est-à-dire comment peut-on avoir un régime de change en fonction du modèle économique choisi ? Le Maroc, comme la Libye, se trouve aujourd’hui du côté regroupant la fixité du taux de change et l’autonomie de la politique monétaire. Le Maroc pourrait migrer vers le côté regroupant l’autonomie de la politique monétaire et la libre circulation des capitaux. Comment s’y prendre ? Le Maroc est appelé à mettre en place une batterie d’outils monétaires. Maames ne nie pas que des efforts ont été déjà déployés dans ce sens. Par exemple, en ce qui concerne la dette extérieure, le Maroc est dans une configuration assez bonne. Il affiche par ailleurs un excédent de la balance courante des paiements. Mieux encore, d’après une agence internationale de rating, le Maroc est passé du stade spéculative grade à celui d’investment grade. p


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