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Agence de développement agricole : Le grand retour de l’Etat
Publié dans Finances news le 15 - 01 - 2009

* La promulgation de la loi 42-08 portant création de l’Agence de Développement Agricole annonce un grand retour de l’Etat dans les investissements agricoles via les établissements public à caractère commercial.
* Avec une tutelle allégée, l’ADA doit cependant respecter la charte de la concurrence.
Le projet de loi 42-08 relatif à l’Agence de Développement Agricole a été discuté en séance plénière devant la Chambre des conseillers. Aussitôt après son vote et la promulgation de la loi par dahir, l’Agence deviendra le nouvel établissement public à caractère purement commercial aux mains de l’Etat et sera aussi soumis à la tutelle financière des pouvoirs publics. Le projet de loi, dans sa mouture actuelle, prévoit que la représentation de l’Agence sera assurée par un président et un directeur général. Cette distinction vise essentiellement à ce que le directeur général de l’Agence soit la personne qui nomme les ressources humaines, signe les contrats au nom de l’Agence. C’est le directeur général de l’ ADA qui représentera aussi son entreprise dans toutes les conventions qu’elle sera amenée à signer. Les recettes et dépenses de l’Agence seront comparables à n’importe quel opérateur public qui s’investit dans des missions autres que celles relatives au service public. C’est-à-dire qu’il sera amené à respecter le contenu de la Charte de la concurrence. Les revenus de l’Agence seront constitués essentiellement par les subventions et emprunts, ainsi que les recettes provenant de ses activités. Le projet de loi 42-08 prévoit aussi que l’objet essentiel de l’Agence est la mise en œuvre du plan «Maroc Vert». Ceci a certes l’avantage d’assurer à l’Agence un objet commercial bien défini. Pourtant, d’un point de vue strictement juridique, la durée de vie de l’Agence, ou en tout cas son évolution future, ne devrait nullement dépendre des objectifs tracés pour le plan «Maroc Vert» qui, lui, est un plan échelonné dans le temps et qui doit exécuter ses orientations majeures dans les plus brefs délais. Il faut remarquer que le législateur marocain a choisi le vocable «Agence» au lieu d’ «Office», vocable réservé en principe aux grandes entreprises publiques rentables et dont la gestion n’a rien à envier aux modes de gestion conçues pour les S.A privées. Ceci pour dire que la nouvelle structure étatique, appelée à s’investir dans l’agriculture doit éviter, dans ses contrats, les clauses exorbitantes du droit commun. Pour ne pas dire abusive. Ceci nous ramène évidemment à la nature du contentieux qui sera réservé aux litiges dans lesquels l’Agence pourrait être amenée à s’impliquer. En principe, l’Agence est un organe public dont les contrats sont de nature dite «administrative». Le contentieux administratif ne semble pas cependant offrir aux cocontractants de l’ADA les meilleures garanties possibles. Du moment que les règles applicables sont de nature à donner à l’Agence le droit de résilier tout contrat, à tout moment. Ceci fait partie des droits souverains de tous les établissements publics dans la législation. Au moment de la conclusion de contrats avec des tiers qui ne respectent pas leurs engagements.
Il reste à mentionner que les dépenses de l’Agence subiront un contrôle a posteriori. Cette formule légère de l’exercice du droit de tutelle vise à assouplir les modes d’exécution des dépenses au sein de l’ADA. Les dépenses, telles que mentionnées par le projet de loi 42-08, sont celles d’investissements, de fonctionnement, de remboursements d’emprunts. En principe, l’Agence devra verser dans le budget public une part de ses bénéfices. Même si ce point reste souvent l’objet de discussions, parfois de tiraillements entre l’entreprise publique et son département de tutelle, il semble cependant que l’actuelle agence soit avant tout conçue comme un moyen d’exécution des programmes étatiques. Ce statut lui permet d’avoir une importante autonomie financière.


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