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Valorisation du marché : Retour sur terre !
Publié dans Finances news le 19 - 02 - 2009

* Le marché boursier traite aujourd’hui à un niveau de Per de seulement 17,6 fois ses bénéfices prévisionnels contre un Per de plus de 30 un an auparavant.
* La forte correction qu’a subie le marché, et plus particulièrement les valeurs du secteur immobilier, a eu le mérite de faire revenir le marché à des niveaux de valorisation pour le moins raisonnables.
À quelque chose malheur est bon. La forte correction que subit le marché boursier depuis déjà six mois a eu bien des mérites, contrairement à ce que l’on peut imaginer. Le marché traite aujourd’hui, selon les estimations des analystes d’Attijari Intermédiation, à un Per de 17,6 fois les résultats attendus, soit quelque 14 points de moins qu’à la même période de l’année dernière. «À ces niveaux de multiples, le marché est aujourd’hui correctement valorisé et contient des valeurs particulièrement intéressantes à l’achat», peut-on lire dans le dernier rapport du département recherche et analyse de la société de Bourse du groupe Attijariwafa bank. Un constat qui fait aujourd’hui l’unanimité dans la communauté des cols blancs.
La correction qui dure depuis septembre a été, en effet, salutaire, en ce sens que le marché est revenu à des niveaux de valorisation proches des normes mondialement reconnues. «Un marché correctement valorisé ne doit pas traiter à un Per dépassant de 16 fois les bénéfices futurs des valeurs qui le composent», nous dit cet analyste financier. La place casablancaise n’en est pas à ce niveau, mais elle s’en approche petit à petit. Il faut dire aussi que notre marché revient de loin, de très loin même. Le marché avait en effet atteint des seuils de valorisation records, il n’y a même pas un an de cela. Avec un Per dépassant de 30 fois les résultats prévisionnels, la place casablancaise était une exception mondiale… Mais la bulle ne pouvait tenir longtemps et était vouée à l’explosion. Chose faite aujourd’hui.
L’immobilier se dégonfle…
Mais le mérite dans tout cela revient à la forte baisse accusée par les valeurs du secteur immobilier, et plus particulièrement le duo Addoha / CGI. L’immobilière d’Anas Sefrioui cotait vers début 2008 à 3.370 DH, avec, à la clé, un Per de 53 fois ses résultats futurs. CGI, elle, tournait à la même date, autour de 2.430 DH, soit à un niveau de Per de 160 fois ses bénéfices attendus. Ce qui faisait du secteur immobilier le compartiment le plus cher de la place, avec un Per moyen de 84 fois les gains escomptés ! Et comme il s’agit là d’un secteur qui pèse lourd sur la capitalisation de la place, c’est toute la cote qui en démordait. «Le secteur immobilier représente plus de 1/6ème de la capitalisation de la place. C’est dire que ce compartiment influe beaucoup sur les ratios de valorisation de la cote», nous dit en effet cet analyste de la place.
Mais les choses ont beaucoup changé aujourd’hui. Addoha ne traite plus qu’à 11,2 fois ses résultats futurs, puisqu’elle a lâché entre-temps plus de 80% de sa valeur, à seulement 98 DH. (N.B : le cours du titre a été splité deux fois. Divisé, par deux dans un premier temps et puis par dix dans un deuxième temps). La filiale immobilière de la vielle dame de Rabat, CDG, a d’abord, pour sa part, perdu plus de 21% de sa valeur entre-temps, et ne cotait à l’heure où nous mettions sous presse qu’à près de 2.000 DH. Son niveau de Per s’est ainsi nettement amélioré pour s’établir à seulement 49,2 fois sa capacité bénéficiaire attendue. Mais elle reste tout de même en tête du podium des valeurs les plus chères du marché. «Une position qui se justifie, selon notre analyste, puisque le groupe immobilier table sur des taux de croissance à trois chiffres pour les années à venir».
Le compartiment bancaire a subi, mais dans une moindre mesure, les mêmes effets. Idem pour les cimentiers qui ont nettement amélioré leurs ratios de valorisation… ramenant tout le marché sur terre !
Des valeurs encore chères…
Malgré tout cela, il reste des compartiments encore chers dans la cote. L’immobilier est toujours à leur tête, avec un Per de 31,9 fois les résultats futurs des sociétés qui le composent. Un ratio qui est tiré essentiellement par la CGI qui traite encore à un niveau de Per assez élevé comparativement aux autres valeurs du même secteur (voir figure ci-contre). Ce secteur est suivi par les holdings qui traitent en moyenne à 21,8 fois leurs capacités bénéficiaires prévisionnelles. Un chiffre qui prend, faut-il le dire, en considération la révision des résultats du duo ONA/SNI suite au profit warning lancé par Managem. Les bancaires viennent en troisième position, avec un Per moyen de 18,7 fois les bénéfices escomptés du secteur. Un niveau , certes, proche de la moyenne du marché, mais qui reste quand même, selon cet analyste, on ne peut plus élevé comparativement aux ratios de valorisation des valeurs bancaires dans des places comparables à la Bourse de Casablanca. Mais toutes les banques ne sont pas logées à la même enseigne, faut-il le dire. Car si l’on exclut la BMCE Bank, qui traite à un Per de 31 fois ses résultats futurs, le compartiment bancaire serait nettement moins cher. La BCP n’en est, en effet, qu’à 15,9 fois ses résultats prévisionnels. Idem pour Attijariwafa bank, le CIH et les autres valeurs du secteur, dont le niveau de Per ne dépasse guère 13 fois leurs bénéfices futurs.
Hormis ces trois secteurs, tous les autres compartiments de la cote sont à des niveaux très raisonnables, sinon alléchants. Les cimenteries, par exemple, ne traitent aujourd’hui qu’à 13,3 fois leurs bénéfices futurs, contre un Per de plus de 27 fois leurs résultats, un an auparavant. Et représentent ainsi, selon cet analyste de la place, une bonne opportunité d’investissement si l’on se place dans un horizon moyen-termiste. Idem pour l’agroalimentaire (11,9 fois les bénéfices attendus), le secteur des matériaux de construction (11,4 fois les bénéfices futurs), ou encore les assurances (9,4 fois les résultats attendus). Mais la palme d’or revient incontestablement au secteur des NTI. Un secteur qui regroupe les valeurs les moins chères du marché avec un Per moyen de seulement 7,7 fois les bénéfices.


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