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Immobilier : Malgré les remises, le marché stagne
Publié dans Finances news le 03 - 09 - 2009

* Le ralentissement du secteur se manifeste au niveau des ventes de ciment, des crédits immobiliers et des autorisations de construire.
* Faute de visibilité pour les années à venir, les promoteurs ont boudé le créneau de l’économique.
* Les professionnels prônent de nouvelles mesures incitatives pour développer le secteur.
L’opération Retour des MRE durant la période estivale n’a pas boosté le secteur de l’immobilier comme l’espéraient les promoteurs. La crise économique a impacté les revenus de nos compatriotes à l’étranger et, de ce fait, leur capacité d’investissement s’est rétrécie. La baisse de la demande a poussé à la régression du marché ou du moins causé sa stagnation.
Le crédit à l’immobilier a, pour sa part, accusé un net ralentissement durant le premier semestre de l’année. Le volume a atteint 164,2 Mds de DH au cours du premier semestre de l’année, soit une progression de 19,4%. Alors que durant la même période de l’année dernière la croissance a dépassé les 50%.
Autre indicateur du secteur : la quasi-stagnation de la consommation de ciment du mois de mai 2009. Elle a atteint près de 1,4 million de tonnes contre 1,36 millions de tonnes en mai 2008, soit une petite progression de 2,35% et une augmentation de 4,38% par rapport au mois d’avril 2009.
Le cumul de la consommation de ciment à fin mai n’a enregistré qu’une baisse de 0,78%, passant de 6,21 millions de tonnes à fin mai 2008 à 6,16 millions de tonnes à fin mai 2009. Dans certaines villes comme Tanger ou Marrakech, c’est une véritable déprime. Des chantiers sont bloqués faute d’acquéreurs. Malgré les rabais et autres remises octroyées, la demande n’a pas suivi. Dans certains projets, la réduction des prix a atteint les 40 voire 50%. Les campagnes publicitaires n’ont eu qu’un effet limité. «Le marché a évolué en forte croissance durant les deux dernières années, surtout fin 2007 et début 2008. Les prix sont devenus moins attrayants et inaccessibles surtout pour la clientèle étrangère à la recherche de produits bon marché», souligne Christian Marel, agent immobilier à Marrakech.
Le marasme se manifeste également au niveau des autorisations de construire qui commencent à diminuer par rapport à l’année dernière.
A Casablanca et Rabat la tendance est à la stabilité et le marché affiche des prix de plus en plus raisonnables.
«La moyenne des prix se situe entre 11 et 13.000 DH le mètre carré dans les quartiers résidentiels au centre de Casablanca. Pour le très haut standing les prix démarrent à partir de 15.000 DH», indique-t-on auprès d’une agence immobilière. Autre indicateur de la stabilité du marché : le recul progressif de la pratique du «noir». Certains promoteurs, pour des raisons de transparence, déclarent tout le montant de l’opération. D’autres ont réduit considérablement le montant exigé. « Avec la concurrence existante et la croissance de l’offre dans le segment moyen et haut standing, rares sont les promoteurs qui demandent actuellement plus de 20% de la transaction. Ils ont intérêt à suivre la tendance du marché et à écouler leur produit pour respecter leur engagement vis-à-vis de leur banque et continuer leur expansion à travers de nouveaux projets », souligne un promoteur immobilier à Casablanca.
Dans l’ensemble, c’est le segment des résidences touristiques ou secondaires qui a été fortement impacté par le retour de tendance. Les différents promoteurs qui ont investi dans des complexes immobiliers de la région de Casablanca, notamment le long du littoral, surtout à Dar Bouazza et Bouznika, peinent à écouler leurs produits. Bien que les prix aient été à maintes reprises revus à la baisse. Les acquéreurs - conjoncture défavorable oblige - estiment que les prix sont hors de portée. A Dar Bouazza, le mètre carré des villas se négocie autour de 9 à 10.000 DH alors qu’une année plutôt les prix frôlaient les 15.000 DH.
La détente des prix a touché également les matériaux de construction et la baisse de régime a entraîné une disponibilité de main-d’œuvre.
Seul le segment du logement économique continue de suivre des tendances haussières. Le succès du produit fait que ce type de logement se vend toujours sur plan. Les acquéreurs peuvent parfois attendre plus d’une année, voire deux ans, pour pouvoir disposer de leur propriété.


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