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Urbanisme : Le non respect des normes, l’équation à résoudre
Publié dans Finances news le 28 - 07 - 2010

* Prolifération de l’habitat insalubre, faible cadence de relogement, manque de visibilité en matière d’aménagement urbain et offre de logements insuffisante sont les facteurs qui alimentent l’anarchie dans le secteur.
* Outre la rigueur prônée par les autorités, l’absence d’un cadre juridique adéquat et d’une stratégie de longue durée intégrée perturbent les réalisations dans ce domaine.
* Ce sont les grandes villes et leurs périphéries qui sont les plus touchées et la complicité de certains responsables locaux ne manque pas d’amplifier le phénomène.
Le respect des normes d’urbanisme est l’un des sujets chauds que le gouvernement doit résoudre au plus vite. C’est une bombe à retardement qui prend plusieurs dimensions à la fois : économique, sociale, juridique et sécuritaire. La tâche est, certes, difficile mais avec la volonté de l’Etat et la contribution de tous les acteurs, le programme peut aboutir. L’essor démographique et urbanistique qu’a connu le pays ces dernières années a créé une forte demande sur le foncier, les villes ayant évolué plus vite que l’offre foncière disponible. En l’absence d’un cadre juridique transparent et d’une visibilité pour les prochaines années, les prix du foncier a connu un record. Dans les zones périphériques et autres quartiers défavorisés, l’habitat clandestin fait rage et l’Etat semble incapable de mettre un terme à ce désordre. Lors de sa dernière visite à Casablanca, SM le Roi avait manifesté son mécontement quant à la faible cadence des opérations de relogement des bidonvillois et la croissance de l’habitat anarchique. Les réactions des autorités de tutelle ne s’est pas fait attendre. Le ministre de l’Intérieur a démis plusieurs présidents de commune et autres conseillers de leurs fonctions à cause de leur non respect des normes urbanistiques. Il faut dire, cependant, que la percée du phénomène n’est pas due uniquement au manque de rigueur des autorités, mais également à la défaillance de l’arsenal juridique qui reste largement en deçà des besoins du pays en la matière, notamment l’absence d’un code de l’urbanisme et aussi de plans d’aménagement.
L’autre lacune soulevée par les opérateurs concerne toujours le hiatus existant entre les textes et leur application. Ce qui explique les divergences qui existent entre les différentes communes et aussi entre les villes en matière d’urbanisme. Au niveau du foncier, les grandes villes comme Casablanca et Rabat, sous la pression urbanistique, ne disposent pas d’assez de marge de manœuvre pour offrir davantage d’assiettes foncières et l’extension vers les périphéries semble être la solution inévitable.
L’application d’un nouveau Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) tarde à venir, d’autant que les plans d’aménagement n’ont pas encore reçu l’aval de l’Intérieur. Les Conseils des villes concernées ont beaucoup de travail à faire dans ce domaine, notamment en tant que force de proposition pour l’Agence urbaine et les autres autorités pour ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation verticale.
Le SDAU va bouleverser la physionomie des villes marocaines et leur permettre d’activer leur dynamisme. Mais sa réalisation est conditionnée par la création des infrastructures nécessaires et le changement de la réglementation. Il s’agira par conséquent de développer l’urbanisme vertical, afin de combler l’insuffisance du foncier.
Pour les grandes villes, le gouvernement est surtout confronté à la lutte contre les bidonvilles.
Si le programme Villes Sans Bidonvilles (VSB) a réussi dans plusieurs cités du Royaume, il rencontre des difficultés à Casablanca. Au rythme actuel du recasement, la ville ne parviendra à atteindre ses objectifs qu’à partir de 2015.
L’expérience a donné ses fruits dans certains quartiers où on observe un véritable engagement de tous les acteurs. A Sidi Moumen, dénommé par les bidonvillois «Carrières Sekouila et Thomas», les réalisations avancent selon les objectifs. «La contrainte sécuritaire explique en gros ce rythme comparativement avec les autres quartiers», explique un conseiller de la ville de Casablanca. Mais, dans d’autres lieux, c’est un schéma différent qui se profile.
L’habitat clandestin continue de faire rage. A Lahraouiyne, Douar Tkalia et autres zones périphériques, des villes fantômes ont vu le jour en un laps de temps record. Les mesures de dissuasion semblent produire d’effets et la mafia de la construction illégale continue d’agir en toute impunité.


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