Hier soir, la chaîne américaine CBS a diffusé la première interview du nouveau président Donald Trump. Une longue entrevue dont des extraits ont été mis en ligne tout au long du weekend, et durant laquelle le milliardaire républicain s'est montré particulièrement ferme sur certains sujets, comme l'immigration. Expulser 3 millions d'immigrés Pour sa première interview depuis son élection aux commande des Etats-Unis, Donald Trump , s'est donc montré très ferme sur des dossiers-clés de son agenda conservateur, comme l'immigration. Le républicain a fait part de son intention d'expulser trois millions de clandestins, les «criminels» qui ont «un casier judiciaire. Il a rappelé sa volonté de bâtir un «mur» entre le Mexique et les Etats-Unis. Extrait Trump rassure ses détracteurs Le président a par ailleurs essayé d'apaiser les craintes suscitées par son élection dans de larges franges de la société américaine. N'ayez pas peur", a-t-il lancé aux Américains inquiets de son élection, et qui manifestent par milliers depuis plusieurs jours. Hier encore, ses milliers de personnes ont défilé à New York, à Los Angeles et à Chicago. « C'est seulement parce qu'ils ne me connaissent pas », a affirmé Donald Trump. Contre l'avortement, pour les armes Sur la question des armes à feu, Donald Trump a affirmé que les juges qu'il nommera seront «très favorables au Deuxième amendement» de la Constitution, qui fait de la détention d'armes un droit pour chaque citoyen américain. Ces mêmes juges, seront anti-avortement : "Jje suis pro-life [anti-avortement] et les juges seront pro-life", s'est-il justifié. La question de l'avortement divise l'Amérique depuis longtemps. Le nouveau président républicain avait annoncé lors de la campagne électorale que l'embryon " a un droit fondamental à la vie qui ne peut être enfreint ". Pas de salaire pour le Président Donald Trump a par ailleurs promis d'honorer un engagement de campagne. Le milliardaire dont la fortune personnelle a été estimée par le magazine Forbes à 3,7 milliards de dollars, a annoncé qu'il renonçait à sa rémunération de président qui se chiffre à environ 400 000 dollars par an. Il ne touchera que le dollar symbolique, imposé par la loi. div data-embed-code=""