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Vidéo. A Casablanca, le déploiement de la fibre optique provoque des nuisances en tous genres
Publié dans H24 Info le 10 - 11 - 2019

Entre nuisance sonore, poussières, occupation du domaine public (boulevards, rues et trottoirs), perturbation de la circulation et du stationnement, les nuisances engendrées par les travaux de déploiement de la fibre optique à Casablanca polluent le quotidien des Casablancais.

Cela fait quelques mois que les travaux de déploiement du haut débit sont engagés à Casablanca. Très en retard en termes de déploiement de la fibre optique au niveau de la capitale économique du pays –comme au niveau national–, les opérateurs télécoms ont pris d'assaut les différents quartiers, en particulier, ceux du centre-ville de Casablanca. On ne peut, certes, que s'en féliciter car c'est un grand atout de voir le haut débit se démocratiser, toutefois il y a un hic.
Les travaux de la fibre optique provoquent d'énormes nuisances aux habitants sans aucun respect des lois en vigueur. Outre les nuisances sonores, les riverains subissent les poussières, les automobilistes, pour leur part, endurent une énorme perturbation de la circulation et aussi du stationnement.
Même les piétons ne sont pas en reste, certains trottoirs deviennent inaccessibles pendant les chantiers et même après. Et les revêtements incomplets ou pas du tout réalisés dans certains cas polluent davantage l'espace public et ajoutent une couche à la laideur du paysage. Tant de maux qu'on aurait pu éviter avec un minimum de respect de la loi et une rationalisation des investissements.
Qu'en est-il de la loi 11-03?
Bien que tenus de respecter les règles de sécurité applicables sur les chantiers de travaux (bruits et nuisances, circulation et accessibilité des piétons, enlèvement des déblais et revêtement des remblais), les opérateurs ont délégué les travaux à des sous-traitants à qui on soupçonne de ne pas respecter les réglementations. A la tête de celles-ci la loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l'environnement est complètement bafouée surtout son article 47.
Cet article stipule que «les bruits et les vibrations sonores, quelles qu'en soient l'origine et la nature, susceptibles de causer une gêne pour le voisinage, de nuire à la santé de l'homme ou de porter atteinte à l'environnement en général, notamment lors de l'exercice des activités de production, de services, de mise en marche de machines et de matériels et d'utilisation d'alarmes et des hautparleurs, doivent être supprimés ou réduits conformément aux dispositions législatives et réglementaires prises en application de la présente loi».
«Ces dispositions fixent les valeurs limites sonores admises, les cas et les conditions où toute vibration ou bruit est interdit ainsi que les systèmes de mesure et les moyens de contrôle», précise le même article.
Soupçonnés de violer les cahiers de charges, qui expose à des mises en demeure ou même des arrêts de chantier jusqu'à régularisation de la situation, les sous-traitants n'ont jamais été réprimandés par la police administrative (lancée en juillet dernier).
Déperdition des efforts
En l'absence d'une mutualisation des infrastructures, chaque opérateur (Maroc Telecom, Inwi ou Orange) fait ses propres investissements. Craignant stimuler davantage la concurrence sur ce segment, le leader Maroc Telcom n'accepte guère le partage des infrastructures. Possédant un avantage de taille en termes de déploiement de cette technologie, en l'occurrence le réseau classique de la paire de cuivre qui lui permet d'avoir beaucoup moins de charges relatives aux travaux de génie civil, l'opérateur historique n'est pas prêt à lâcher cet atout.
«Ce qui coûte cher dans la fibre optique ce n'est pas la fibre en elle-même, mais c'est le coût du génie civil (conception, réalisation, exploitation et réhabilitation)», explique un expert dans le domaine des télécommunications. Celui-ci estime dans une déclaration à H24info que «le génie civil qu'on a hérité de l'époque des PTT (ministère de la Poste, du Télégraphe et du Téléphone ndlr) devrait être partagé entre les opérateurs sans nuire à l'opérateur historique, mais de sorte à rationaliser les investissements».
«On aurait pu éviter des investissements en double voire en triple dans certains cas s'il y avait un cadre réglementaire qui instaure une mutualisation des infrastructures», regrette l'expert.


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