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Quelles seront les relations entre Washington et Rabat sous l'ère de Joe Biden ?
Publié dans Hespress le 09 - 11 - 2020

Si d'aucuns se félicitent de la victoire à la présidence des Etats-Unis d'un Joe Biden aux qualités « démocratiques » qui a suscité «un énorme soulagement» chez nombre de pays du monde, notamment en Europe où l'on a vite fait de dégainer les félicitations (France, Royaume-Uni, Allemagne, UE...) certains mettent aussi en garde contre l'illusion consistant à croire qu'il y aura un « retour au monde d'avant ».
Au cœur des espérances d'autres, demeurent le questionnement de la revitalisation de la relation diplomatique ou tout moins une continuité auquel cas. L'attention est donc portée sur les éventuels changements que le nouveau président des Etats-Unis, Joe Biden, pourrait bien adopter dans les dossiers de pour diriger sa politique étrangère, notamment dans les relations avec la Chine, la Corée du Nord, l'Iran et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Pour nous autres, on sait qu'au cours des mandats démocrates, les relations entre Rabat et Washington n'ont pas toujours été au beau fixe et parfois ont connu des tensions en raison du dossier du Sahara notamment avec l'ère Obama. Aussi, des points d'interrogation de taille persistent, notamment sur l'avenir de la relation diplomatique entre nos deux pays. Cette relation durant le mandat du républicain Donald Trump s'était grandement améliorée, c'est un secret de Polichinelle.
Notamment pour ce qui est des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui concernaient le conflit du Sahara que les Etats-Unis avaient rédigées. C'est d'ailleurs à ce stade que le conflit du Sahara a été reconnu comme un conflit régional, et le rôle de l'Algérie a été spécifiquement évoqué, en plus de l'exclusion des résolutions du Conseil de sécurité émises sous Trump pour toute référence à l'option d'un référendum au Sahara.
Par ailleurs, les budgets des lois de finances sous l'ère de Trump ont confirmé la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud, en reconnaissant que les fonds de coopération alloués au Maroc pouvaient également être utilisés pour le Sahara marocain, au même titre que les autres régions du royaume.
Avec le président Donald Trump, l'administration américaine n'a pas cédé à la pression exercée par l'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton, qui avait soutenu la tenue du référendum au Sahara et était considéré comme un «ami» du Front Polisario. Les observateurs estiment qu'à l'exception du mandat du président Bill Clinton, qui entretient des relations amicales avec le Maroc, la plupart des accrocs concernant le dossier du Sahara sont arrivés pendant le règne des démocrates, notamment en ce qui concerne la mission de la MINURSO.
En 2013, l'administration du président démocrate Barack Obama projetait d'étendre les pouvoirs de la mission de la MINURSO au Sahara marocain pour y inclure la surveillance des droits de l'homme, projet que le Royaume avait clairement rejeté. Cela étant, les observateurs s'accordent à confirmer que les relations à long terme entre Rabat et Washington sont devenues stratégiques à tous les niveaux.
Elles ne peuvent donc, pas être affectées par le changement de président des Etats-Unis, si l'on s'en tient aux propos de l'ambassadeur de Washington à Rabat, David Fischer, qui lors d'un précédent entretien avec Hespress, avait souligné que les relations entre nos deux pays sont plus fortes actuellement et sont sans parallèle. Joe Biden, d'ailleurs l'avait révélé, quand il était au Maroc dans un discours qu'il avait prononcé à l'occasion du Sommet mondial de l'entrepreneuriat à Marrakech en 2014. Il était alors, vice-président de Barack Obama et avait souligné les relations particulières et séculaires entre le Maroc et l'Amérique. Le Maroc étant le premier pays au monde à avoir reconnu l'indépendance américaine il y a plus de deux siècles.
Par ailleurs pour ce qui est du Sahara marocain, les Etats-Unis avaient publié une déclaration à la suite de la réunion au sommet à la Maison Blanche entre le roi Mohammed VI et le président américain Barack Obama, par laquelle ils ont confirmé que le plan marocain d'autonomie au Sahara était sérieux, louant le sérieux de la proposition d'autonomie gouvernementale marocaine en 2013. « Réaliste et crédible car elle représente, une approche possible qui répond aux aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans un cadre de paix et de dignité ».


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