Au lendemain de la reconnaissance des Etats-Unis de la pleine marocanité et souveraineté de son Sahara et l'annonce de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, des instances officielles à la diplomatie en passant par les acteurs de la société civile, prédisent que le voisin algérien s'oriente vers la cristallisation du discours de la «conspiration» face à la déclaration de du président américain Donald Trump sur le Sahara marocain. Alors que la situation à l'interne reste accroché aux grandes questions sur le devenir du pays en l'absence du président, « Tebboun » dont on ne sait le sort et que d'aucuns affirment comme atteint de graves séquelles à la suite de son infection Covid-19. Abdelmadjid Tebboune souffre de faiblesse musculaire (post-hospitalisation), entraînant des difficultés à se tenir debout, marcher, monter des escaliers, saisir des objets ou lever les bras au-dessus de la tête, de détérioration de la fonction pulmonaire, de conséquences psychiques durables comme la syndrome de stress post-traumatique, de dépression ou d'anxiété etc. Bref, il faudra au meilleur des cas à Abdelmadjid plus de huit mois pour retrouver un semblant de santé, le tout enrobé d'un « pourvu que Dieu lui prête encore vie ». Mais pour en revenir à la diplomatie, le ministère algérien des Affaires étrangères a estimé dans un communiqué publié hier samedi que « la déclaration américaine, n'avait aucun effet juridique, car elle contredit toutes les résolutions des Nations Unies, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, dont la dernière est la résolution n° 2548 publiée le 30 octobre, qui a été rédigée et défendue par la partie américaine ». La diplomatie algérienne a reconnu que « l'Algérie, dont la position repose sur la légitimité internationale contre la logique de la force et les accords suspects, renouvelle son ferme soutien à la juste cause du peuple sahraoui », affirmant que « le conflit au Sahara est une question de décolonisation qui ne peut être résolue que par l'application du droit international ». Le Premier ministre algérien Abdelaziz Jarad avait déclaré auparavant hier, samedi dans un délire de paranoïde , que « l'Algérie est visée par des partis étrangers », ajoutant que « l'entité sioniste est aux frontières du pays », déclarant qu'« il y a une réelle volonté pour l'entité sioniste d'atteindre nos frontières dans le cadre d'un schéma extérieur visant à cibler l'Algérie ». Et c'est selon le journal algérien « El Khabar ». Le ministre algérien a souligné « la nécessité d'intensifier les efforts de tous les Algériens pour résoudre les problèmes internes », appelant « les citoyens, les citoyennes, la classe politique et l'élite culturelle à être à l'affût et à travailler dur pour stabiliser la patrie ». Les médias algériens, voix de leurs maîtres, ont suivi ces mêmes dires officiels et l'on peut lire dans les journaux les attaques à l'encontre du président américain Donald Trump. Elles se sont multipliées et devenues plus acerbes soudainement après la reconnaissance par l'administration américaine du Sahara marocain. Et pour cause, cela accentue la « faiblesse » du discours séparatiste face à la diplomatie de Rabat et l'échec de celle du régime algérien à affecter la politique consulaire que le Royaume a récemment adoptée. Aujourd'hui, il y a 3 consulats arabes et 6 africains, en plus du consulat américain, dans le Sahara marocain. « Les Etats-Unis, comme mentionné par les administrations précédentes, affirment leur soutien à la proposition d'autonomie du Maroc comme seule base d'une solution juste et durable au conflit sur les territoires du Sahara Occidental », déclaration présidentielle de Trump, publiée par le site officiel de la Maison Blanche reconnaissent la souveraineté marocaine sur l'ensemble du territoire du Sahara. Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à la proposition d'autonomie sérieuse, fiable et réaliste du Maroc. Le document précisant également, que les Etats-Unis estiment qu'un « Etat saharien indépendant n'est pas une option réaliste pour résoudre le conflit, et qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible », notant que le consulat américain à Dakhla améliorera les opportunités économiques et commerciales pour le Maroc dans la région.