Environ 200 militants au Maroc ont appelé les autorités à rouvrir les mosquées pour que les fidèles puissent accomplir les prières de l'Aïd al-Adha, la semaine prochaine, après la décision de continuer à les fermer pour la deuxième année, afin d'empêcher la propagation du coronavirus. Une pétition a été signée par 193 militants, chercheurs et érudits religieux, pour dénoncer la décision du ministère des Habous et des Affaires islamiques. Parmi les signataires de la pétition figurent le prédicateur et imam Abdellah Nhari, le militant Ahmed Ouihmane, l'avocat Mohamed Ziane, l'érudit Hamza Kettani ou encore le membre de l'Union internationale des oulémas musulmans (UIOM), Omar Amkassou, figurent parmi les signataires. « Empêcher les citoyens marocains de la prière de l'Aïd est un coup porté à la sécurité spirituelle des citoyens », peut-on lire sur la pétition. Jeudi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé qu'il a été décidé de ne pas accomplir la prière de l'Aïd Al Adha dans les Moussalas et les mosquées. Cette décision, précise le ministère, a été prise en raison de l'affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation. Le ministère a également souligné que cette mesure relative à la prière de l'Aïd est »une Sunna » qui peut être accomplie à domicile. ''Cette nouvelle mesure a pour finalité de préserver la santé physique », a poursuivi le communiqué.
