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Pegasus : « Le Maroc a choisi de faire confiance à la justice », Nasser Bourita
Publié dans Hespress le 22 - 07 - 2021

« Si " révélations" il y a, c'est bien la sortie au grand jour de cette hostilité, qui ne peut plus se cacher derrière ses allures savantes et policées », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à propos des allégations proférées contre le Maroc par les médias faisant parti du consortium Forbidden Stories.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a réagi ce jeudi 22 juillet à l'affaire Pegasus et les révélations ou élucubrations d'Amnesty International et du consortium de journalistes Forbidden Stories.
Dans un entretien avec un magazine africain s'adonnant à l'actualité africaine, mais également aux accusations diffamatoires selon lesquelles le Royaume aurait eu recours au logiciel Pegasus pour espionner des personnalités du monde, il a déclaré qu' « au-delà de cet écran de fumée – ce coup de bluff, si je puis me permettre – monté de toutes pièces et sans preuve aucune, il convient de jeter la lumière sur les faits, loin de la polémique et de la calomnie ».
« C'est ce que ne font ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se fondent uniquement sur de pures supputations. Certains titres syndiqués au sein de ce consortium servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaire envers le Maroc et sont ulcérés par ses succès », a affirmé le chef de la diplomatie marocaine.
Les médias internationaux –qui se partagent des données entre eux– coordonnés par l'équipe de Forbidden Stories, faut-il le rappeler, avec l'aide d'Amnesty International ont « révélé » lundi dernier que le logiciel Pegasus avait été détourné par plusieurs Etats, dont le Maroc qu'ils ont dans le nez, pour cibler des politiques, des journalistes et des avocats.
Bourita n'y va pas de main morte
Le ministre n'y est pas allé de main morte et a dénoncé quelques manigances. «Si "révélations" il y a, c'est bien la sortie au grand jour de cette hostilité, qui ne peut plus se cacher derrière ses allures savantes et policées», dit encore le chef de la diplomatie ajoutant qu'il s'agit «d'un sabotage à grande échelle».
Dans cette veine, il a également fait état du fait que le Maroc n'a jamais eu recours au logiciel espion Pegasus de la firme israélienne NSO, un leitmotiv que n'a de cesse d'affirmer et de réaffirmer le Royaume depuis 2019.
«C'est tout bonnement un défi au bon sens. Comme je vous l'ai dit, les assertions fallacieuses avancées par Forbidden Stories sont basées sur des supputations et des conjectures. Le Maroc les met au défi de
produire la moindre preuve, comme il l'avait fait en juin 2020 avec Amnesty International, qui déjà, avait formulé de pareilles accusations. Dois-je rappeler ici que le Maroc attend toujours, depuis plus d'une année, que cette ONG daigne enfin produire des preuves matérielles et répondant aux standards scientifiques universellement reconnus ? Au lieu de cela, nous avons droit à une pseudo "méthodologie" qui ne convainc personne», a-t-il rappelé.
Absence de preuves tangibles
En effet, il y a tout juste une année, un communiqué du cabinet du chef du gouvernement marocain Saâd Eddine El Otmani, avait demandé au directeur local d'Amnesty International d'étayer les « accusations graves et tendancieuses » d'Amnesty affirmant que le téléphone d'un journaliste et militant marocain des droits humains, avait été espionné via ledit logiciel.
Faute de preuves, cela relève « d'une campagne de diffamation internationale injuste » dictée par « un agenda n'ayant aucun lien avec la défense des droits de l'Homme », affirmait le document, qui dénonçait l' « acharnement systématique et continu » d'Amnesty « contre les intérêts du Maroc ».
Cela étant et dans cette même perspective d'accusations gratuites, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Nous mettons au défi les colporteurs (des accusations), dont Amnesty International et le consortium Forbidden Stories, ainsi que leurs soutiens et relais de fournir la moindre preuve tangible et matérielle en appui à leur récit. Certains dans ce cartel d'ONG n'arrivent pas à se faire à la réalité du Maroc qui réussit, se renforce et consolide sa souveraineté à tous les niveaux. Ils pensent pouvoir le mettre sous emprise. À leur grand dam, ce n'est pas possible et ne le sera jamais ».
Le Maroc fait confiance à la justice
N'y allant pas de main molle, il a rajouté « N'en déplaise à ces mêmes parties, le Maroc est parvenu à s'ériger en allié fiable auprès de ses partenaires, grâce à l'efficacité mondialement reconnue de ses services de sécurité, principalement dans la lutte internationale contre le terrorisme, ce qui a permis de déjouer les complots fomentés contre la stabilité nationale du royaume, d'avorter des attentats terroristes ».
Et de conclure : « Pour ma part, je ne crois pas qu'une personne, quelle qu'elle soit, puisse constituer un "danger" pour un Etat solide, démocratique, porté par son peuple et enraciné dans une histoire pluriséculaire ».
« Dans tous les cas, la justice est là, précisément pour vérifier les accusations à l'aune des preuves matérielles et tangibles. Certaines personnes ont choisi cette voie. Elles y feront valoir les preuves qu'elles ont, ou n'ont pas. Le Maroc aussi a choisi de faire confiance à la justice, en interne et à l'international. Toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc, devra en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse, devant la justice ».
Le Monde s'enfonce davantage
Le Monde, partie prenante dans l'affaire Pegasus puisqu'adhère à Forbidden Stories, a, dans son édition du vendredi 23 juillet 2021, tenté très maladroitement du reste, de se justifier de sa fougue ou ardeur infondée. Le quotidien apporte une réponse à la partie marocaine, « Le Citizen Lab de Toronto, "l'un des principaux centres de recherche sur les logiciels espions", avait, dès 2018, identifié le Maroc comme un très probable client de NSO, en se basant sur une ana­lyse des infrastructures utilisées par le logiciel espion ».
Les preuves matérielles, poursuit le journal, « sont toutes publiques : elles ont été mises en ligne le 18 juillet par le Security Lab d'Amnesty Interna­tional. La méthodologie de ce rapport a été validée de manière indépendante par le Citizen Lab de Toronto ».
Comme si ce dernier était le centre du monde et détenait la vérité absolue. Pour sa part, NSO publiait hier un communiqué titré « Ça suf­fit ! ». La firme israélienne y indique que, « face à̀ la campagne médiatique très bien orchestrée, menée par Forbidden Stories et poussée par des groupes d'intérêt, et leur totale ab­sence de respect pour les faits, NSO annonce qu'elle ne répondra plus aux questions portant sur ce sujet et ne participera pas à cette vicieuse campagne de dénigrement ».


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