Le Conseil des ministres arabes de la justice a décidé de tenir sa prochaine session, la 38ème, au mois de novembre de l'année prochaine au Royaume du Maroc. Elle sera précédée de la réunion du Bureau exécutif du Conseil. Il s'agit d'une décision rendue par le Conseil des ministres arabes de la justice à l'issue de sa 37ème session, qui s'est tenue lundi au siège du Secrétariat général de la Ligue arabe au Caire, sur la base d'un mémorandum soumis par le Représentant permanent du Royaume du Maroc d'accueillir cette session, où la décision a été rendue à l'unanimité. Lors de ses travaux, le Conseil des ministres arabes de la justice a appelé à l'intensification de la coopération arabe bilatérale et collective dans le domaine de l'échange d'informations sur la lutte contre le terrorisme et à l'activation des dispositions de l'article 4 de la Convention arabe contre le terrorisme concernant l'échange d'informations et d'expériences. Il a aussi plaidé pour l'organisation d'ateliers nationaux spécialisés et des cours de formation dans le domaine du renforcement des capacités humaines et techniques des travailleurs des agences spécialisées dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, ainsi qu'à la coordination des efforts arabes pour lutter contre le phénomène des combattants terroristes revenant des zones de conflit et de leurs familles, à la faveur de mécanismes complets conformes à la Convention arabe sur la lutte contre le terrorisme et aux résolutions publiées la Ligue arabe et les décisions des Conseils des ministres arabes de la Justice et de l'Intérieur. Tout en soulignat la nécessité de s'abstenir de toute forme de soutien explicite ou tacite aux entités ou personnes impliquées dans des actes terroristes, et de rejeter toutes les formes d'extorsion par des groupes terroristes, telles que menacer ou tuer des otages ou demander une rançon, il a exhorté les pays arabes qui n'ont pas ratifié la Convention arabe contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme à achever les procédures de ratification et à déposer les documents de ratification auprès du Secrétariat général de la Ligue des États arabes. Sur un autre volet, le Conseil a rappelé que toutes les mesures utilisées pour lutter contre le terrorisme doivent être conformes aux principes reconnus du droit international, y compris le droit international des droits de l'homme et le droit international humanitaire, appelant les États membres à sensibiliser les autorités. La responsabilité nationale de la lutte contre le terrorisme est aussi importante que ces engagements.