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Sahara: Devant l'ONU, le Maroc répond aux mensonges de l'Algérie
Publié dans Hespress le 23 - 09 - 2022

L'Algérie s'est empressée d'attaquer fallacieusement le Maroc suite à son discours national lors du débat général de la 77è session de l'Assemblée générale de l'ONU. La délégation du Maroc aux Nations Unies a fait un droit de réponse à la déclaration d'Alger en rétablissant la vérité.
L'Algérie n'aurait pas du répondre à l'intervention du Royaume du Maroc au débat général et n'aurait pas du tenter d'induire la communauté internationale en erreur.
Le Maroc rappelle que sa délégation n'a fait que reprendre les décisions prises par les Nations Unies et les faits tels qu'établis, en démontrant, devant l'AG de l'ONU, par les preuves historiques, politiques et juridiques, par les décisions de l'ONU, ainsi que par les faits et les actions de l'Algérie elle-même, que cette dernière est partie principale au différend régional sur le Sahara marocain, et que ce différend est une question d'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
L'Algérie ne peut pas se dérober de sa responsabilité historiquement, juridiquement et politiquement établie dans ce différend régional qu'elle a créé.
Ainsi, dans son droit de réponse, la délégation marocaine relève que l'Algérie est mentionnée à 5 reprises dans toutes les dernières résolutions du Conseil de Sécurité, y compris la résolution 2602 d'octobre dernier. Elle est mentionnée le même nombre de fois que le Maroc, ce qui fait d'elle une partie au différend au même titre que le Maroc.
« L'Algérie elle-même se déclare partie principale à ce différend régional. Il convient de rappeler que dans sa lettre de novembre 1975, au Conseil de Sécurité, l'ancien ambassadeur algérien à l'ONU a déclaré que les parties concernées et intéressées dans l'affaire du Sahara sont l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Cela est consigné dans le document S/11880 du Conseil de Sécurité, pour qui veut le consulter », indique la délégation.
Une autre preuve que l'Algérie est partie prenant au dossier, c'est qu'elle a, officiellement, réagi à toutes les propositions faites, aussi bien par le Secrétaire général de l'ONU et ses Envoyés personnels, que par le Maroc.
En outre, elle reçoit les visites de l'Envoyé personnel du SG de l'ONU au même titre que le Maroc. "L'Algérie n'a-t-elle pas officiellement refusé l'Accord cadre proposé par l'ancien Envoyé personnel James Baker ? Sa lettre au Secrétaire général de l'ONU à cet égard est consignée dans le rapport du Secrétaire général au Conseil de Sécurité", souligne la délégation, notant que l'Algérie rompt presque ses relations diplomatiques et prend des mesures de rétorsion économiques contre des pays soutenant l'Initiative marocaine d'autonomie.
"L'Algérie a créé le +polisario + groupe armé séparatiste. Elle l'accueille sur son territoire, le finance généreusement, lui pourvoit toutes les armes et le soutient diplomatiquement, en lui consacrant tous les moyens disponibles dans son appareil diplomatique", a indiqué la délégation marocaine dans sa réponse.
L'Algérie qui dit ne pas faire partie du différend a soumis, le 2 novembre 2001, à Houston, une proposition de partition du territoire du Sahara marocain et de sa population, à l'Envoyé personnel du Secrétaire général d'alors, James Baker, ce que le Maroc a catégoriquement refusé.
De plus, contrairement aux assertions trompeuses de l'Algérie, la question du Sahara Marocain est une question d'intégrité territoriale et d'unité nationale du Royaume du Maroc, et nullement une prétendue question de décolonisation, souligne la délégation, relevant que c'est le Maroc qui a inscrit la question du Sahara marocain, en 1963, sur l'agenda des Nations Unies, pour récupérer définitivement ses provinces du Sud.
"A ce moment-là, le groupe armé séparatiste, lié au terrorisme dans le Sahel, n'existait pas. Il a été créé, plus de dix ans plus tard, par l'Algérie pour tenter de contrecarrer l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc", ajoute-t-on de même source.
Le Maroc a, définitivement et irréversiblement, récupéré son Sahara, à travers la signature de l'Accord de Madrid, le 14 novembre 1975. Cet Accord a été consigné auprès du Secrétaire général des Nations Unies, le 18 novembre 1975, et entériné par l'Assemblée Générale dans sa résolution 3458B, du 10 décembre 1975, rappelle la délégation marocain.
Et de confronter les allégations fallacieuses de l'Algérie, en soulignant que laquestion du Sahara marocain est inscrite sur l'agenda du Conseil de Sécurité « sous le chapitre VI de la Charte de l'ONU, sur le règlement pacifique des différends », en tant que différend régional.
Sur la question du référendum que ne cesse de ressasser l'Algérie, la délégation marocaine rappelle à la délégation algérienne que le Secrétaire général de l'ONU a conclu, après des années de discussions stériles, à l'inapplicabilité du plan de règlement, et du référendum, notamment dans son rapport S/2000/131 en date du 23/02/2000 (para 32).
Le Secrétaire général de l'ONU déclare : "En dépit des efforts considérables qu'elle a déployés sous l'autorité de plusieurs représentants spéciaux successifs, il n'a pas été possible pendant toute cette période (près de neuf ans) d'appliquer dans son intégralité quelque disposition principale du plan de règlement que ce soit, à l'exception de la surveillance du Cessez le feu", et ce en raison de "divergences fondamentales de vues entre les parties au sujet de l'interprétation à ses dispositions principales".
Partant de ce constat, le Conseil de Sécurité n'évoque plus ni le plan de règlement ni le référendum, qui y était contenu, dans aucune de ses résolutions adoptées depuis 2001, ce qui fait qu'il est mort et enterré.
« Malgré ses tentatives vaines, l'Algérie ne pourra jamais le ressusciter, car on ne ramène pas les morts à la vie » ajoute la délégation, notant que la seule solution à laquelle appelle le Conseil de Sécurité, est la solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional, conformément au paragraphe 2 de la résolution 2602, incarnée par l'Initiative marocaine d'autonomie.
S'agissant du processus des tables rondes, et encore une fois et contrairement à l'Algérie, le Maroc s'inscrit dans la légalité internationale. En s'attaquant au processus de tables rondes, l'Algérie s'attaque à la légalité internationale, incarnée par les résolutions du Conseil de Sécurité, seule autorité chargée de l'examen de la question du Sahara marocain, répond la délégation marocaine.
Ce processus des Tables Rondes a été acté, établi et consacré par le Conseil de Sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2018, dont la résolution 2602. Et son format ainsi que ses membres sont clairement établis, à savoir: le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le polisario.
"La délégation algérienne semble-t-elle oublier que son pays a participé aux deux premières tables rondes par deux ministres des Affaires étrangères. L'Algérie doit donc participer activement et de bonne foi aux Tables Rondes, comme le lui demande le Conseil de Sécurité et comme elle l'a déjà fait à deux reprises", insiste la délégation marocaine dans son droit de réponse.
L'Initiative marocaine d'autonomie, a été consacrée dans les 18 résolutions du Conseil de Sécurité, depuis sa présentation en 2007. Toutes ces résolutions se sont félicitées du sérieux et de la crédibilité de l'Initiative marocaine de l'autonomie, contrairement aux mensonges de l'Algérie.
La délégation marocaine souligne que l'Initiative marocaine d'autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume, est la seule et unique solution à ce différend régional, appuyé par plus de 90 Etats membres de l'ONU.
"L'Initiative marocaine d'autonomie est conforme à la légalité internationale et aux résolutions des Nations Unies", affirme la délégation, en rappelant que la population du Sahara marocain jouit de l'ensemble de ses droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels. Cette population a, démocratiquement, élu ses représentants dans les instances régionales et nationales du Royaume. Il s'agit des représentants légitimes de cette population, qui œuvrent au quotidien à la gestion des affaires des deux régions du Sud du Royaume.
Soulignant que les provinces du Sud du Royaume du Maroc jouissent du niveau de développement le plus élevé dans toute la région nord-africaine, la délégation précise que 27 pays et organisations régionales ont ouvert des consulats généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla.
Pour ce qui est de l'enregistrement et du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, depuis 2011, toutes les résolutions du Conseil de Sécurité n'ont cessé d'appeler l'Algérie à permettre au HCR de procéder au recensement de ces populations. La délégation algérienne est, une nouvelle fois, en porte-à-faux de la légalité et des conventions internationales.
"La Convention de 1951 sur les Réfugiés impose à l'Algérie, qui en est Etat partie, de permettre le recensement des populations des camps, et de leur permettre de bénéficier des trois solutions durables, afin de garantir leurs droits", rappelle la source.
Le HCR est mandaté de procéder au recensement de toutes les populations des camps. Ce qui lui est permis partout dans le monde, sauf en Algérie. L'absence de ce recensement permet le détournement des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
La délégation algérienne se contredit elle-même en déclarant, d'une part, que le recensement est une question technique, et en le conditionnant, d'autre part, par le règlement politique. L'Algérie se doit de savoir que le droit humanitaire international distingue clairement entre les aspects humanitaires des différends et les questions politiques les concernant. « L'Algérie doit cesser d'instrumentaliser les populations séquestrées dans les camps de Tindouf à des fins politiques », appelle la délégation marocaine.
S'agissant des liens avérés entre la milice du polisario et les groupes terroristes au Sahel, la délégation marocaine rappelle à son homologue algérienne le cas du terroriste Adnan Abou Walid al Sahraoui, membre du "polisario" ayant longtemps vécu dans les camps de Tindouf, et qui a été le chef du groupe terroriste "Etat islamique au Grand Sahara", et qui a été abattu l'année dernière. Il s'agit là d'un seul cas, parmi d'autres des liens du "polisario" avec le terrorisme dans le Sahel.
Et de conclure que la délégation algérienne est appelée à privilégier la voix de la raison et de s'engager, sérieusement, dans le processus des tables rondes, comme demandé par la résolution 2602, pour parvenir à une solution définitive à ce différend régional, sur la base de l'Initiative marocaine d'autonomie.


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