Le président américain Donald Trump s'est rendu, mercredi 26 décembre, en Irak pour une visite surprise de quelques heures. Accompagné par la première dame, il est revenu sur l'engagement des troupes américaines dans les pays où il opère tout en justifiant son retrait de Syrie. Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, le déplacement du président Trump et de son épouse Melania en Irak s'est déroulé « dans la nuit de Noël pour rendre visite à nos troupes et à nos hauts dirigeants militaires afin de les remercier pour leur service, leur succès et leur sacrifice, et de leur souhaiter un joyeux Noël », a-t-elle tweeté. President Trump and the First Lady traveled to Iraq late on Christmas night to visit with our troops and Senior Military leadership to thank them for their service, their success, and their sacrifice and to wish them a Merry Christmas. pic.twitter.com/s2hntnRwpw — Sarah Sanders (@PressSec) December 26, 2018 De son côté le président Trump a déclaré qu'il était « honoré » de visiter ses « incroyables troupes » de la base aérienne d'Al Asad dans un tweet accompagné d'une vidéo le montrant lui, et la Première Dame, aux côtés des militaires en uniforme. .@FLOTUS Melania and I were honored to visit our incredible troops at Al Asad Air Base in Iraq. GOD BLESS THE U.S.A.! pic.twitter.com/rDlhITDvm1 — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 26, 2018 Concernant la présence militaire américaine dans les pays instables ou en guerre, le magnat de l'immobilier est resté fidèle à ses convictions et sa façon de penser, « les Etats-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde. C'est injuste quand le fardeau est entièrement sur nous », a déclaré le locataire de la Maison Blanche lors de sa visite en Irak durant laquelle il n'a pas rencontré le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, à cause de mesures de sécurité et « d'une divergence de points de vue quant à l'organisation de la rencontre » selon un communiqué du gouvernement irakien. En effet le gouvernement irakien n'a été prévenu de l'arrivée de Donald Trump seulement deux heures avant la rencontre programmée entre les deux hommes, ce qui n'a pas permis au Premier ministre de se déplacer. Néanmoins les deux hommes ont discuté par téléphone et ont convenu de se rencontrer, relate le communiqué du gouvernement irakien qui annonce que le Premier ministre a « invité le président américain à se rendre à Bagdad », ce à quoi « M. Trump a également demandé au Premier ministre de venir à Washington ». Adel Abdel Mahdi aurait accepté l'invitation du président américain selon la Maison Blanche, mais en attendant cette rencontre, c'est le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo qui se rendra à Bagdad le 11 janvier prochain. Si le président américain a récemment choqué par sa décision de retrait des troupes de Syrie, cette fois, il a tenu a clarifier sa position quant à l'Irak, en affirmant qu'il n'avait nullement l'intention de se retirer et que, bien « au contraire », il pourrait prévoir utiliser ce pays « comme une base si nous devions intervenir en Syrie », a-t-il répondu aux journalistes présents lors de son déplacement, n'excluant pas de revenir « frapper si vite et si fort qu'ils (l'Etat Islamique) ne réaliseraient même pas ce qui leur arrive », a-t-il conclu.