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Casablanca : la périphérie menacée par les décharges de déchets inertes
Publié dans Hespress le 05 - 08 - 2025

Face à la multiplication inquiétante de décharges sauvages de déchets inertes aux abords de Casablanca, les autorités régionales ont lancé une opération d'inspection ciblée. Des carrières illégales, exploitées sans autorisation, abritent désormais des tonnes de gravats, menaçant l'environnement et l'équilibre agricole de plusieurs zones périurbaines.
En raison de la prolifération de nouvelles décharges sauvages de déchets inertes autour de la capitale économique, la Wilaya de la région Casablanca-Settat a dépêché une commission d'inspection, notamment dans des communes relevant des provinces de Berrechid, Médiouna et Nouaceur. Cette mission vise à constater la dégradation préoccupante de l'environnement dans certaines zones ciblées. Les travaux d'inspection devraient débuter aux abords du projet résidentiel Al Massira 2, situé dans la circonscription administrative II du Pachalik de Deroua.
Hespress a appris de sources bien informées que la zone située le long de l'autoroute reliant Berrechid à Tit Mellil s'est transformée en une décharge sauvage de déchets inertes. De grandes quantités de gravats issus de chantiers de construction avoisinants y ont été déversées, sans aucune intervention des autorités locales pour empêcher l'occupation illégale de cet espace en tant que vaste dépôt. Une situation qui porte atteinte à l'environnement et défigure le paysage urbain.
Les sources de Hespress rapportent que certaines entreprises chargées des travaux de construction et d'aménagement des autoroutes ont profité de l'extraction de tuf (toufna) dans cette zone, sans disposer des autorisations d'exploitation définitives. La commission d'inspection attendue devrait examiner en détail des informations documentées par des photos et des vidéos, transmises aux services de la Wilaya par des élus. Celles-ci concernent l'activité intensive de pelleteuses et bulldozers opérant dans des carrières illégales, exploitées par lesdites entreprises, en particulier celle en charge du chantier de l'autoroute Berrechid–Tit Mellil, où ces matériaux ont été extraits puis utilisés pour l'aménagement du tracé routier.
Et de révéler que les membres de la commission d'inspection ont reçu des rapports d'observation appuyés par des images aériennes récentes, captées par des drones. Ces documents mettent en évidence les dommages considérables causés par l'exploitation anarchique des carrières, aujourd'hui envahies par des amas de déchets inertes, sur de vastes étendues de terres agricoles. Les préjudices touchent en particulier la région d'Oulad Ziane, réputée pour son sol fertile de type « tirs ».
Plusieurs de ces carrières se sont transformées, selon les mêmes sources, en bassins d'eau, utilisés par les propriétaires fonciers pour recueillir les eaux de pluie et les ressources souterraines, qu'ils revendent ensuite aux agriculteurs des environs. Toutefois, ces retenues présentent un réel danger pour les habitants des zones proches des autoroutes, car elles ne sont ni clôturées ni sécurisées par des dispositifs de protection.
Il est à noter que le volume des déchets inertes accumulés à Casablanca a connu une hausse significative au cours des dernières années, atteignant les 4 millions de tonnes, selon une étude menée précédemment par le Conseil de la ville. Conformément à la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination, ces déchets devraient être traités dans une décharge contrôlée de catégorie II. Or, aucun site classé ne les a pris en charge depuis 2018.
Pour remédier à cette situation, le Conseil a alloué, en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, un budget de 150 millions de dirhams pour gérer temporairement ce stock en vue de sa liquidation. En parallèle, une taxe de 10 dirhams par tonne est perçue sur les déchets inertes qui seront enfouis dans la carrière provisoire dédiée à cet effet, située dans la province de Nouaceur, conformément au décret fiscal approuvé par le conseil communal.
Il est établi que la loi 27.13, qui encadre l'exploitation des carrières au Maroc, impose le respect de plusieurs dispositions lors de leur mise en valeur. Elle prévoit des sanctions financières et administratives pouvant aller jusqu'à la fermeture du site en cas de non-respect des conditions du cahier des charges annexé à l'autorisation d'exploitation. Les entreprises concernées sont tenues de s'acquitter de redevances et de taxes, ainsi que de se conformer aux limites de chargement et aux déclarations obligatoires lors des opérations d'extraction et de transport.


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